Par humanité, Sandrine Rousseau propose l’euthanasie aux clandestins

L'idée est surprenante, et plus extrême que la remigration.
Sandrine Rousseau euthanasie
capture X Assemblée nationale

Les voies de Sandrine Rousseau sont décidément impénétrables. Vendredi 11 avril, la députée écologiste a eu une nouvelle idée de génie qui n’a pas manqué de faire réagir. Elle est intervenue lors de l’examen de la proposition de loi relative à la fin de vie et a demandé à ouvrir l’accès à l’euthanasie - pudiquement rebaptisée « aide à mourir » - aux immigrés clandestins. « Si on accorde à des Français le droit de ne plus souffrir s’ils souhaitent recourir à cette aide à mourir, eh bien, il faut l’accorder à toute personne qui est sur notre territoire !, a-t-elle ainsi lancé, en pleine commission des Affaires sociales. Les étrangers qui ne sont pas en situation régulière ont déjà des conditions de vie terribles, alors si en plus, au moment de la mort, on leur refuse un droit fondamental, il me semble que ce n’est pas humain. Je vous invite à l’humanité. »

Euthanasier les migrants ? Voilà une proposition qui n’est pas passée inaperçue, sur les réseaux sociaux. « C'est plus radical que la remigration, non ?, a commenté un internaute. Elle est d'extrême-ultra-méga-droite ! ». « Ce ne serait pas plus humain de les renvoyer chez eux ? », a ajouté un autre. « C’est assez radical, comme lutte contre l’immigration clandestine, mais bon, si ça vient de la gauche, ça ne peut être mal… », s’est amusé un troisième.

Quand la générosité tourne au morbide

D’autres commentateurs ont souligné l’extrême générosité de Sandrine Rousseau quand il s’agit de dilapider l’argent des Français au bénéfice des étrangers. « Le clandestin est en droit de demander l'euthanasie. C'est le Français qui paie ! », s’est ainsi agacé l’un d’eux. Car aux yeux de la députée verte, la question du coût éventuel d’une telle mesure ne se pose pas. « Quand on est en fin de vie, on a des droits humains et le sujet n’est pas tant le coût que ça fait peser sur la Sécurité sociale que les droits de l’homme, les droits humains fondamentaux », a-t-elle ainsi défendu, en commission.

Sauf que l’« aide à mourir » ne relève pas d’un droit de l’homme. Et si elle devait être légalisée en France, cette « aide » n’aurait pas forcément vocation à être accordée à toutes personnes vivant sur notre sol. En dépit des coups de boutoir de la gauche et de ses relais associatifs (LDH, Cimade, GISTI, etc.), les clandestins n’ont en effet pas encore les mêmes droits que les Français en France. Nous prenons déjà en charge leur hébergement, leurs rhinoplasties et leurs opérations de recollement des oreilles, le financement de leur suicide assisté peut encore attendre un peu.

Une civilisation détestée car détestable

Il est à noter que les revendications de Sandrine Rousseau ne s’arrêtent pas là. Si elle dit vouloir avancer étape par étape, la députée ne cache nullement son projet de société rêvé. « Moi, je suis absolument pour qu’on ouvre avant 18 ans, a-t-elle avoué. Je ne doute pas qu’on arrivera à ouvrir cette aide à mourir aux personnes mineures. »

Quel message souhaitons-nous vraiment envoyer aux individus venant d’ailleurs et qui s’installent sur notre sol, légalement ou non ? Celui d’une civilisation à bout de souffle, cédant à ses angoisses et gouvernée par sa pulsion de mort ? Il y a peu de chances que nos débats délétères sur l’IVG et l’euthanasie leur donnent envie de nous ressembler. Si tout ce que nous avons à leur offrir se résume à un stérilet, un drapeau LGBT et une gélule de cyanure, leur mépris à notre égard se comprend. Autant suivre, dans ce cas, les recommandations de Jean-Luc Mélenchon : donnons les clés de la maison France à la jeunesse africaine et laissons-les nous remplacer pendant que nous chantons notre propre requiem.

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Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

75 commentaires

  1. Maintenant nous pourrons dire que les voies du Seigneur sont impénétrables,… comme celles de Sandrine Rousse Ô. Mais lisant cet article, je me demande s’il est vraiment utile de persister à faire de la pub à cette personne, qu’il serait utile de ranger aux oubliettes. Et puis aussi, je me dis que finalement elle rejoint la masse de ceux, qui depuis longtemps, préconisent d’euthanasier tous ces clandestins qui arrivent en tsunami sur nos cotes. Mis à part que elle veut faire travailler les laboratoires pharmaceutiques qui produisent ces substances létales, alors que nous, qui sommes d’accord avec son idée, ne souhaitons qu’utiliser nos canons superposés ou juxtaposés c’est selon. Et puis des cartouches bien de chez nous, pas chères… Moralité, nous partageons les mêmes idées que « Sandrine l’impénétrable », mais à moindre coût…

  2. Incroyable que tant de bêtise, d’amoralité, d’incapacité intellectuelle, etc…puissent se retrouver chez la même personne en même temps.
    On en reste sans voix. Ce serait risible, effectivement, si ça ne sous-entendait pas tant d’imbécilité.

    • Comme elle a quitté le réseau social X en fanfare, son lectorat et le nombre de ses groupies sont en forte baisse. Il ne lui reste donc que peu d’espaces où elle peut débiter ses sornettes, l’Assemblée Nationale en faisant malheureusement partie.

    • pardon mais le sujet de l’euthanasie, ou dit de manière hypocrite  » l’aide à mourir » ce n’est jamais anodin, et jamais non plus parler pour ne rien dire, d’autant que la dame Rousseau, même si elle est totalement perchée est une élue, et donc on peut imaginer que des personnes la suivent…. Parceque vous savez à force de ne jamais RIEN DIRE, les choses peuvent arriver !

  3. Et en même temps ces pseudos écolos, honteux destructeurs de notre économie et de notre autonomie énergétique veulent interdire à un industriel, SAFRAN, de créer 500 emplois à Rennes, dans une industrie stratégique pour la France, en réutilisant une ancienne usine automobile en zone industrielle… La HONTE absolue.

  4. Quelles inversions! L’humanité devient « aide à mourir ». On comprend à demi-mot que plutôt que de revenir d’où ils viennent, on supprimera leurs tourments en leur accordant la solution finale. Tous cela est abject et inadmissible d’un pays qui se dit développé. Si les députés sont les représentants du peuple, alors j’avoue que j’éprouve un grande honte à posséder la nationalité Française. Espérons que nous serons nombreux à ressentir ce même sentiment et que nous serons majoritaires pour qu’enfin, lors des prochaines consultations démocratiques, la honte change de camp.

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