Paris : à Saint-François-Xavier, un immigré fou revient briser des statues

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En rentrant dans la vaste église Saint-François-Xavier, dans le VIIe arrondissement de Paris, le silence est saisissant. Comment deviner, dans cette atmosphère paisible, que des statues sont la cible privilégiée, depuis plusieurs mois, d’un immigré paranoïaque interné ? Cet homme s'échappe régulièrement de son hôpital psychiatrique pour détruire des statues lors de crises de violence.

Ce 1er octobre, c’est une Vierge de Lourdes qui a été renversée. Sur le sol, ce 2 octobre, restent quelques chutes de plâtre, témoins de l’agression. La tranquillité est revenue. Le curé de la paroisse, Mgr Bruno Lefèvre-Portalis, refuse de s’exprimer à ce sujet : « Je ne souhaite pas faire plus de bruit autour de cet incident », confie-t-il à BV.

« La religion catholique insultée »

Les chrétiens deviennent fatalistes. « Ce n’est pas ma paroisse, explique une femme présente dans l'église. Je trouve très triste, ce que vous m’apprenez. Bizarre que rien ne soit fait pour empêcher cet homme de revenir… Ce n’est pas la première ni la dernière fois que la religion catholique est insultée sans que personne n’y fasse rien... » Haussant les épaules, désabusée, elle tourne les talons.

Dans les chapelles latérales, des kakémonos représentent les statues endommagées. Et pour cause : l’immigré qui a renversé la statue n’en est pas à son coup d’essai. La paroisse a subi ses accès de folie plusieurs fois en quelques mois. La dernière dégradation remonte au 7 juin : cinq statues ont été ravagées. Le montant des dommages s'élève à 50.000 euros. Mais au-delà de la valeur de ces objets de piété, c’est bien le geste lui même qui indigne. Cet homme avait déjà enfreint la dignité du lieu, le 28 février. Il avait pénétré dans l’église et brisé une statue de saint Antoine de Padoue, renversant dans la foulée les bougies. Selon le curé, l’individu était déjà venu, avait renversé des choses sans grande cohérence et avait quitté les lieux.

Un paranoïaque obsessionnel

Interrogé lors de ce dernier acte de vandalisme, Mgr Bruno Lefèvre-Portalis a précisé au Figaro que cet individu était, selon la police, un paranoïaque obsessionnel, échappant régulièrement à la vigilance de son hôpital psychiatrique. Le curé avait émis une demande d’internement en centre fermé afin d’éviter les récidives. Cette demande n’a pas eu de suite… « Des procédures sont engagées pour que son permis de séjour ne soit pas renouvelé », peut-on lire dans Trait d’union, le bulletin paroissial. Cette fois-ci, les choses semblent commencer à bouger...

Cette affaire pose, une fois de plus, la question de la sécurité des églises de France, plus particulièrement à Paris. Incendiées, vandalisées, attaquées, elles ne bénéficient d'aucune protection efficace malgré la déclaration de Karen Taïeb, adjointe au maire de Paris chargée du patrimoine, qui suggérait de « renforcer encore le nombre de rondes autour des lieux de culte » face à « ce grave problème de sécurité récurrent ». Apparemment, le dossier n'est pas classé parmi les urgences.

Raphaelle Claisse
Raphaelle Claisse
Journaliste stagiaire à BV. Etudiante école de journalisme.

Vos commentaires

42 commentaires

  1. Quelle genre de folie, au juste ? Certaines folies se traduisent à peu près toujours par le même genre d’agressions et de victimes.

  2. accueillir les malades mentaux est devenu une tradition pour notre pays, n’en faisons pas une religion. Tout édifice religieux doit être sacré pour tout un chacun.

  3. Pourquoi sommes nous obligés de conserver sur notre territoire ,un malade mental qui n’est pas français ,gardons ces espaces pour nos propres malades mentaux qui sont nombreux depuis que la drogue circule avec une facilité déconcertante a se demander si ce n’est pas voulu pour rendre imbécile notre jeunesse.

  4. Un paranoïaque obsessionnel ? Donc un psychotique … en liberté et probablement sans traitement. La prochaine fois il ne s’en prendra peut-être pas qu’aux statues. Préparez les peluches, les bougies et la marche blanche. On imagine la réaction si le même individu s’en était pris à un lieu de culte autre que chrétien. On aurait eu droit à l’indignation générale, à la visite du ministre de l’Intérieur, le blabla du président de la République et probablement quelques manifestations particulièrement virulentes avec quelques débordements en marge des cortèges. Bien là, bien sûr, pas de vagues, les églises, les chrétiens, c’est sans intérêt.

  5. Et si on renvoyait le boomerang?
    Les prévenir qu’à chaque vandalisation d’une église la même chose sera faite à une mosquée !!
    Quand les français vont-ils se défendre ??
    C’est le chaos dans tous les domaines et on garde le fou qui gouverne….. incroyable!! Inacceptable!!

    • Comme en Corse ! Même Macron trouve que l’identité Corse doit être reconnue. Alors retenons le conseil !

  6. Quand on lit « la déclaration de Karen Taïeb, adjointe au maire de Paris chargée du patrimoine, qui suggérait de « renforcer encore le nombre de rondes autour des lieux de culte » face à « ce grave problème de sécurité récurrent ». » on ne peut qu’être que les lieux de culte auxquels l’ajointe fait allusion sont les mosquées et les synagogues, comme depuis le début des attentats en France. Les églises…. ? A Nancy, par exemple, on voit des forces e l’ordre près de la synagogue dans le centre ville mais près des églises, rien !! Toujours e deux poids mais trois mesures !!

  7. Je n’entre plus dans une église depuis qu’elle a été vandalisée j’ai trop peur de me retrouver seule face à un cinglé qui détruit tout sur son passage.
    Lorsqu’il s’agit de plâtre genre st Sulpice on peut toujours remplacer, il n’en est pas de même des œuvres anciennes et c’est notre patrimoine qui disparaît en même temps que la ferveur religieuse car qui a envie de se battre pour une religion que sa hiérarchie ne défend pas ?
    C’est bien de «  tendre l’autre joue » mis on n’en a que deux et elles à sont depuis longtemps largement battue.

  8. S’il avait été d' »extrême droite », il n’aurait pas bénéficié de la présomption de folie pour le disculper!

  9. Si l’on avait fait la même chose a une mosquée Libé et les autres gauchos l’aurait vite signalé,mais là,silence radio .

  10. C’est fou, ce qu’il y a de fous chez ces immigrés, est-ce le résultat d’un attavisme de plusieurs siècles de consommation de shit ? Qu’en dit Mgr Ulrich ?

  11. Cette affaire pose surtout la perpétuelle complaisance généralisée des adversaires des chrétiens. Ce que je ne m’explique pas

  12. … « un immigré fou », je ne dirais pas qu’il s’agit d’un pléonasme, mais…
    Étant donné le nombre de migrants que la justice juge comme schizophrènes.
    Si maintenant les migrants paranoïaques s’y mettent aussi, où va-t-on ?
    Depuis l’invasion la France est un hôpital psychiatrique à ciel ouvert !

  13. Pourquoi ne peut-on pas expulser les malades psychiatriques. Ce sont des pathologies qui guérissent rarement et nécessitent donc des soins très longs et très coûteux. De plus, je ne sais pas pourquoi, mais visiblement ces pathologies affectent beaucoup d’immigrés ou d’individus ayant des prénoms musulmans : pourquoi ? Une étude a t’elle été faite à ce sujet ? Le gouvernement va t’il créer une commission pour étudier cette relation entre maladie psychiatrique et origine des prénoms ? On n’est pas à une commission près pour ce gouvernement.

    • Il est fort possible que les pays d’où viennent ces gens soient bien contents de s’en débarrasser. D’ailleurs, ils se gardent bien de reprendre leurs ressortissants sous le coup d’une OQTF. L’Europe et la France en particulier, seraient une espèce de déversoir pour ces populations. Il y a aussi certainement bon nombre de ces individus qui jouent aux malades mentaux pour échapper à leur responsabilité pénale. Les avocats savent très bien les conseiller pour exploiter les failles de notre droit.

      • « L’Europe et la France en particulier, seraient une espèce de déversoir pour ces populations. » Surtout pour leurs repris de justice qui préfèrent effectuer leur peine en France (un bracelet est plus supportable qu’une cellule de 40). Quant aux malades mentaux, rappelons que l’Islam interdit le vin, mais pas la drogue, largement consommée depuis des siècles en terre d’Islam.

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