Paris : ces réglementations qui peuvent vous sembler loufoques
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La mairie de Paris a invité, la semaine dernière, ses habitants à voter afin de connaître leur avis sur la tarification spéciale du stationnement des SUV dans la capitale. Le fait de légiférer, décréter, réglementer sans cesse sur la vie des rues de la Ville Lumière n’est pas une nouvelle idée sortie du chapeau magique de Mme Hildalgo… pour une fois. Intéressons-nous, ainsi, à quelques lois qui peuvent paraître saugrenues et régissent la vie quotidienne des Parisiens depuis fort longtemps.
Plus de cochons dans les rues
Parmi les interdictions les plus anciennes de Paris, nous pouvons citer celle qui interdit la présence de cochons en liberté dans les rues. Si, aujourd’hui, cela peut paraître insolite, il n’en n’était rien sous le règne des Capétiens. Ainsi, en 1131, le royaume de France est gouverné par Louis VI, dit le Gros. Ce dernier a alors toute confiance en la pérennité de sa descendance assurée en la personne de son fils aîné, Philippe. Malheureusement, ce dernier ne portera jamais la couronne de son père, bien que sacré avec ce dernier à Reims en 1129, en raison d’un tragique accident. Lors d’une balade à cheval, rue du Martoi-Saint-Jean située dans le IXe arrondissement et aujourd’hui disparue, la route du jeune prince croise celle d’un porc effrayé. L'animal se jette alors, paniqué, sous les jambes de la monture princière. Cette dernière se cabre et fait choir son maître qui se cogne alors lourdement la tête avant de finir écrasé par son cheval. Décédant quelques heures plus tard, le royal trépassé Philippe laisse alors le trône à son jeune cadet, le futur Louis VII. À la suite de cet accident ayant coûté la vie d’un futur roi, par un édit royal, les cochons furent condamnés à disparaître des voiries parisiennes afin de payer leur crime de lèse-majesté.
Photographier la tour Eiffel de nuit
Mais revenons à notre époque. Ah, Paris… Qu’est-ce que serait une visite de la capitale sans passer devant la tour Eiffel et sans prendre une photo de nuit de l’un des symboles de la Ville Lumière ? Malheureusement, si vous faites cela lorsque la Dame de fer brille de mille feux et lumières la nuit, vous êtes passibles d’une amende. En effet, son éclairage nocturne et le spectacle magique qu’elle offre fait du monument une œuvre publique qui relève du droit à l'image. Vous devez donc obtenir une autorisation préalable de la SETE (Société d’exploitation de la tour Eiffel) afin de publier vos photographies si cela sort du cadre privé, comme précisé sur le site Internet du monument. Alors, amis photographes et instagrameurs, prudence, car vous voilà désormais prévenus.
Panem et circenses
Réjouissez-vous si cet été, à Paris, l'expression « du pain et des jeux » garde tout son sens lors des Jeux olympiques. En effet, si vous réussissez à trouver du pain pendant la période estivale à Paris, c’est parce que l'administration a pensé à vous. Cette dernière empêche les professionnels et les experts de notre célèbre baguette de prendre congé quand ils le souhaitent. Ainsi, depuis février 1995, par l’arrêté interpréfectoral n°95-058 de la préfecture de Paris, toutes les boulangeries de la capitale et des villes avoisinantes « doivent alterner leurs congés d'été au mois de juillet ou d'août selon l'année » sous contrôle et autorisation des mairies « de manière à assurer le ravitaillement de la population ». Cette réglementation est en réalité un legs de la Révolution lorsque « les boulangers étaient alors réquisitionnés d'office pendant la période estivale afin d'assurer la vente du pain, considéré comme un produit de première nécessité et un élément de maintien de l'ordre public » en raison des famines qu'avait connues notre pays avant 1789.
À quand un arrêté d'Anne Hidalgo pour interdire la divagation des rats dans Paris sur le modèle de l'édit de Louis VI le Gros interdisant celle des cochons ?
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18 commentaires
Un peu d’humour est nécessaire par les temps qui courent ! MERCI.
Grand défenseur du « un loup pour chaque Français » qui consisterait à lâcher des loups dans toutes les forêts où vont les écolos bobos bios avec leurs enfants, je serais d’accord pour le slogan « un cochon pour chaque Parisien ». Les cochons pourraient, après les détritus s’attaquer aux rats. Enfin le Khalouf dissuaderait peut-être de nombreux antiporcidés de s’installer chez nous sans notre accord. Mais si ces porcs s’attaquaient aux krackeux en les dévorant deviendraient ils eux-mêmes accros au krack. C’est mon débat métaphysique du jour qui m’empêche de dormir
J’ai bien ri…Merci !
Querelle en vue dans notre capitale! les bobos verraient bien les sangliers pulluler dans le bois de Boulogne mais les islamistes ne devraient pas être du même avis. Mme Hidalgo va devoir agir, optera-telle pour le cochon d’inde qui a la réputation d’être docile et aimable? Suite au prochain épisode.
Si les bobos bios écolos idiots bourricots parigots savaient comme on n’en n’a rien à faire de Paris et fe ses emmerdements ….!
On est vachement tranquille à la Campagne !
L’idée de Yolande Steiner est excellente, écolo et pas chère…. et très drôle…. imaginez quelques cochons rue de Rivoli ??? Oooh la tête des parigots à vélo…
Mettre des cochons dans les rues ? Une très bonne idée qui améliorera l’état sanitaire de ce que l’on appelait, encore avant l’ère Hidalgo, la ville lumière. Ces animaux sympathiques se chargeraient de débarrasser cette ville des déchets alimentaires. En plus, on pourrait offrir leur viande aux nécessiteux, pourquoi pas charger les resto du coeur de sa distribution. Les écolos et les défenseurs des animaux seront ravis car ces cochons seront abattus de façon humaine et pas égorgés dans des abattoirs halal.
L’abattage d’un cochon n’a rien de très « humain », si l’on veut faire du boudin il faut du sang et pour que le sang coule il faut égorger la bête…Certes on l’assomme avant.
Merci pour ce cours d’histoire passionnant.
En espérant que les rats parisiens n*auront pas l*audace de ronger les équipements des athlètes étrangers. Tout bonus pour la France. Pour les cochons oui super je vois des quartiers entiers se vider! Mieux que une loi anti immigration!
Bien vu ! On pourrait favoriser la divagation des cochons dans la capitale, et partout ailleurs.
Pas les rats, ignorant !! « les Surmulots » une espèce protégée par la sœur Anne qui serait heureuse de les voir venir… jusque dans son bureau !!
Supprimer les rats et ramener les cochons est une bonne idée . Les cochons auraient vite fait de manger les détritus qui encombrent les rues de la capitale .
Cela ne risque pas d’arriver, le cochon étant proscrit par le coran. Mais à bien y réfléchir, ne serait-ce pas une autre manière d’imposer notre mode de vie ? tous les moyens sont bons pour bouter ces envahisseurs hors de France ! Alors une armée de cochons assortie de bataillons d’oies ça aurait de l’allure et nos amis écolos n’auraient rien à redire, on entendrait plus « la police tue » !
et pas que …. les cochons ne sont pas les » amis » de nos allogènes…. peut être les feraient – ils fuirent, voir cesser de vouloir s’installer en France !
Bravo ..je pense comme vous ..notre belle capitale est vraiment sale …et dans tous les sens du mot .
« Les cochons auraient vite fait de manger les détritus qui encombrent les rues de la capitale » .Et pas que! cela nous permettrait peut être d’être débarrassés de plein d’autres choses qui détériorent notre sécurité. C’est cela le plus important.
Vous « oubliez » … ou ne savez pas … que les girafes sont interdites de divagations près de la Tour Eiffel ! … Pourtant avec le nombre croissant des autochtones africains, c’est de la ségrégation anthropomorphique que d’accepter certains et pas d’autres dans cette zone géographique ? ! … Que font les « écolos » et la CEDH ? …
Qui sait si il y a encore une saison de chasse à Paris ? La chasse y était ouverte comme en province car cela permettait d’y vendre le gibier mais au nom du bien être animal on ne voit plus de gibier exposé dans les vitrines des boucheries comme avant.