Paris : contre « l’homme blanc standard », une sculpture woke pour les JO
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Après les Vénus de Milo, défigurant la colonnade de l’Assemblée nationale, les Jeux olympiques gratifient la capitale d’une laideur supplémentaire. L’œuvre, signée par l’artiste américaine Alison Saar et intitulée Salon, a été inaugurée dans le jardin Charles-Aznavour, entre Petit-Palais et Concorde. C’est une femme noire entourée d’un ameublement multiculturel. Contrairement aux Vénus éphémères, elle a vocation à rester.
Offerte par la Fondation olympique pour la Culture et le patrimoine à Paris, l’œuvre est « une invitation au dialogue, à l'échange, à la rencontre, au partage », a expliqué Thomas Bach, président du CIO. Elle représente « l'unité de toute l'humanité dans notre diversité ». L’artiste, elle, l’a présentée comme « espace ouvert à tous, qui favorise le dialogue et permet les rencontres ». Aucun poncif du vivre ensemble n’est oublié.
Un métissage sans Blancs
Ne nous fions pas à ce robinet d’eau tiède. « Je suis moi-même métisse… », a déclaré Alison Saar, fille d’une Afro-Américaine et d’un Américain d’origine allemande, « …donc la majorité de mon travail se concentre sur mon ascendance africaine ». Elle aurait pu être pangermaniste, l’époque veut qu’elle soit suprémaciste noire. La branche paternelle ? Sciée. Avec Salon, Alison Saar a voulu - ce sont ses mots - « rompre avec l'image de l'homme blanc standard que l'on retrouve dans la plupart des monuments et des sculptures ». Là est le wokisme, ce racisme anti-Blanc et ce sexisme qui se présente sous les dehors de la diversité.
« L’homme blanc standard » ? Qu’Alison Saar aille voir devant l’Opéra, où des femmes dansent. Qu’elle aille contempler le tympan de Notre-Dame, où elle trouvera des femmes et des saints, lesquels sont par définition pas du tout « standards ». Qu’elle aille voir les femmes de Maillol aux Tuileries, la statue de Jeanne d’Arc place des Pyramides, la Liberté éclairant le monde au bout de l’allée des Cygnes, et cætera. Toutes ces femmes ont sûrement un défaut aux yeux d’Alison Saar, celui d’être blanches - ou, dans le cas de la Vierge, juive, ce qui, depuis le 7 octobre, semble une circonstance aggravante.
Des femmes noires à Paris
Que Saar aille donc dans le XVIIe arrondissement voir la statue de Solitude, héroïne de la lutte contre l’esclavage. Solitude est présentée comme « la première statue d’une femme noire à Paris ». La contre-vérité est de taille. Près de l’Observatoire, la Fontaine des Quatre-Parties-du-Monde présente quatre femmes : l’Afrique, l’Amérique, l’Asie, l’Europe. L’Amérique n’est pas représentée par une Yankee ni une pionnière, mais par une Amérindienne. À sa cheville, l’Afrique porte une chaîne brisée, symbole de la lutte contre l’esclavage. Le monument date des années 1870.
Légèrement postérieur, parvis du musée d'Orsay, un bel ensemble artistique créé pour l’Exposition universelle ne dit pas autre chose que « l'unité de toute l'humanité dans notre diversité », pour parler comme le président du CIO. Six femmes. Six continents. Là encore, l’Amérique n’est pas une descendante d’immigrés européens mais une Amérindienne. Ces femmes sont modernes. L’Europe est en mode « No Bra », ce courant actuel où l’absence de soutien-gorge affirme la liberté de la femme. Les autres sont seins nus. Ce n’est pas 2024, c’est 1878.
Non, vraiment, les femmes « racisées », comme ils disent si ignoblement dans leur novlangue, n’ont pas attendu Alison Saar et autres artistes officiels pour exister dans Paris. Mais, loin de nous donner raison, Alison Saar nous répondrait que ces Afrique et ces Asie ont le défaut congénital d’avoir été créées par… des hommes blancs. On en revient toujours là. De ce racisme, le CIO et la mairie de Paris s’accommodent fort bien. Du moment qu'il est emballé dans le vivre ensemble !
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18 commentaires
« De ce racisme, le CIO et la mairie de Paris s’accommodent fort bien. Du moment qu’il est emballé dans le vivre ensemble ! » et surtout qu’il est bon pour les affaires, subventionné par les peuples des pays d’accueil, à qui on ne demande jamais rien.
A part ça, si nous chassions les actuels gouvernants, nous risquerions fort, paraît-il, la censure culturelle !
Tous ces artistes militants qui veulent du passé faire table rase , devraient de temps en temps se retourner vers le passé et ne pas oublier qu’avant eux il y eût de grands créateurs qui n’oubliaient pas non plus de mettre des symboles dans leurs créations
Comme provocation raciste, c’est pas mal du tout,mais attention, celui qui va réagir sera traité de raciste !
Cette sculpture se rapproche plus des « arts premiers » que des oeuvres de ces grands artistes qui ont su magnifier la femme dès la Grèce antique. Sa place serait plus au quai Branly que dans ce parc au centre de Paris.
pauvre France
N’est pas Rodin qui veut ?
Cette femme métisse doit avoir en horreur son père blanc et en plus elle est raciste contre les Asiatiques.
A la hauteur des graffitis des habits des dégradations .. cela ne tiendra pas aussi longtemps que les tuyaux du centre Pompidou tout aussi laids .. à l’image de notre siècle pourri qui n’est pas capable de nous épater par sa splendeur mais le fait par la laideur le tout étant de se démarquer du bourgeois franchouillard.
Pourtant j’ai vu bien pire
Effarant..je n’en peux plus.
Alexandre Falguière et Eugène Delaplanche sont deux vrais artistes sculpteurs du XIXe dont on peut admirer les œuvres un peut partout en France. Cette pseudo-artiste américaine peut aller prendre des cours d’arts plastique, j’ai vu des pâté de sable fait par des enfants bien mieux réalisés que cette horreur.
Il n y a pas d’artiste en Europe ?? Et pourquoi une femme noire, désolé mais la majorité sur la terre sont des femmes asiatiques ? Donc cette dame est raciste.. mais chut il ne faut pas le dire.. en France le racisme anti-asiatique est toléré.. ( car ils ne manifestent pas, ne cassent rien. Ils ne sont pas antisémites, ils bossent dés le plus jeune âge.. ( pas le temps de tout casser, pas le temps d’été oisifs.. référence Macron expliquant les émeutes de 2023)
De plus en plus ridicules…
Et combien coûte ces mocheté?
Qui paye ?
Pardi : c’est vos impôts de parisiens !
Que dire ? Ce n’est même pas laid, c’est extravagant et à la recherche d’un conflit qui n’existe pas.
tout à fait d’accord !