Paris : Une cérémonie de « ré-homosexualisation » organisée par un collectif
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Un collectif d'extrême gauche LGBT, « Les inverti.e.s » (« LES INVERTI.E.S COLLECTIF MILITANT COMMUNISTE TRANS.PÉDÉS.GOUINES », comme il se qualifie lui-même sur son site web), a organisé jeudi soir une « cérémonie de ré-homosexualisation » de la passerelle Debilly qui relie les VIIe et XVIe arrondissements à Paris.
"Contre Uno" : le collectif les @inverti_e_s organise une cérémonie de ré-homosexualisation de la passerelle Debilly. Cela suite à la prière de rue anti-blaspheme organisée après la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris 2024, jugée offensante par les croyants.#ContreUno pic.twitter.com/Rh81jhl9KY
— AnthoZ (@AnthoDepe) November 1, 2024
Cette manifestation, qui a rassemblé une centaine de personnes, dont certaines s'étaient déguisées en ecclésiastiques ou en religieuses, visait à réagir (« rendre coup pour coup », pour reprendre les propos de l'un des membres de ce collectif à Libération) à la prière publique organisée au même endroit par des jeunes catholiques, le 8 octobre dernier en « réparation » de la scène d'ouverture des Jeux olympiques, considérée comme une parodie de la Cène, dernier repas de Jésus-Christ avec ses disciples, et donc comme blasphématoire. « Mes chers adeptes, nous allons réhomosexualiser ce pont qui nous appartient ! », a lancé l'un des membres du collectif Les Inverti.e.s.
Chapelet de réparation sur le lieu du blasphème commis lors des JO https://t.co/8XYrNmgC3a pic.twitter.com/UHC6CFhgg0
— Le Salon Beige (@beige_salon) October 8, 2024
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2 commentaires
Personne ne m’a jamais dit qu’un pont pouvait m’appartenir ! Je me sens frustrée . Moi aussi je veux un pont qui m’appartienne.
Preuve, s’il en fallait encore une, que le tableau de la ceremonie d’ouverture était bien blasphematoire et destiné à agresser les catholiques.