Patrice Lanies, tué en rappelant à l’ordre des individus de type méditerranéen
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Sa photo apparaît dès que vous tapez « Bayonne » sur un moteur de recherche. C'est celle de sa page LinkedIn. Staff Quality Engineer chez OpenClassrooms, Patrice Lanies est décrit par des collègues interrogés par Le Figaro comme « un mec adorable apprécié de tous ». Tous les témoignages vont dans le même sens : « C’était quelqu’un de toujours très humain et de très positif. [...]) Il était vraiment gentil, c’était une crème. »
Mais voilà, la vie de Patrice Lanies a basculé le mercredi 26 juillet dernier, jour de l'ouverture des Fêtes de Bayonne, quand, de retour chez lui au 38, quai des Corsaires, il a été tabassé à mort par trois individus à qui il avait simplement demandé d’arrêter d’uriner devant son immeuble. Violemment frappé, notamment à la tête, il est resté neuf jours dans le coma avant de décéder, ce jeudi 3 août.
Ses agresseurs sont toujours activement recherchés. Un premier appel à témoins, signé du préfet et du procureur, précisait : « Les trois individus étaient de type méditerranéen, torses nus, 1m80/85, 25 ans, corpulence musclée/athlétique, châtains/bruns avec les cheveux coupés en dégradé sur le côté et nuque, shorts blancs ou rouges. » Vendredi, un portrait-robot a été diffusé par la police judiciaire des Pyrénées-Atlantiques :
#AppelATemoins | Suite à notre précédant appel à témoins, la police judiciaire ajoute des éléments dans la recherche concernant 3 individus.
Merci de votre aide, elle est précieuse. pic.twitter.com/kcbZVfjgOz— Police nationale 64 (@PoliceNat64) August 3, 2023
À l'annonce de son décès, un rassemblement a été organisé, vendredi soir, à 18 heures, devant la mairie de Bayonne. Les réactions enregistrées par les médias officiels sont relativement mesurées. Pourtant, la colère est bien palpable, par exemple celle de la salle de sport que fréquentait Patrice Lanies, postée sur Facebook :
À Bayonne et ailleurs, on ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec le meurtre de Philippe Monguillot, qui a eu lieu à Bayonne, il y a trois ans. Lui aussi était un gars bien, lui aussi avait rappelé à un groupe de racailles des règles de comportement élémentaires sans lesquelles aucun vivre ensemble n'est possible. Il l'a payé, lui aussi, de sa vie. Son épouse avait vivement protesté au micro de Boulevard Voltaire lorsque la juge d'instruction, en 2022, avait décidé de requalifier les poursuites contre les deux principaux suspects de 24 et 25 ans, qui seront jugés en septembre prochain pour « violences volontaires en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
Il nous faut diffuser largement ce portrait-robot pour aider la Justice, mais aussi, comme la mère d'Enzo, comme l'épouse de Philippe Monguillot, exiger d'elle des peines exemplaires.
L'ensauvagement de territoires autrefois relativement protégés, comme Bayonne et le Pays basque, est un nouveau signe, après la généralisation des émeutes à tout le pays il y a un mois, que nous sommes proches d'un point de bascule. Le meurtre de Patrice comme celui de Philippe ou d'Enzo, d'Adrien ou de Lola et de tant d'autres, ne sont pas de simples faits divers, comme on persiste trop souvent à les classer, mais des actes d'une violence systémique. Éric Zemmour a créé le néologisme de « francocide » pour les faire sortir de l'invisibilité où certains aimeraient bien les confiner. Le terme ne fera certainement pas son entrée dans le Code pénal, mais la réalité qu'il recouvre, mort après mort, est indéniable.
Frédéric Sirgant
Chroniqueur à BV, professeur d'Histoire
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80 commentaires
On se plaint, à raison, de la Justice. Mais réfléchissons un peu : si, en amont, les politiques, le président et le gouvernement, n’étaient pas aussi irresponsables, nous ne subirions pas une immigration aussi massive qu’incontrôlée. Du même coup, les mises à mort « non intentionnelles » seraient moins nombreuses. Là, nous basculons dans la barbarie et, dans « les milieux autorisés », ça n’émeut personne. La faute à pas de chance. Au mauvais endroit au mauvais moment. Il est temps de s’organiser et de réagir.
Et que faire quand des jeunes de la famille « racaille » passent devant vous à la caisse du super marché ? La caissière vous remercie de n’avoir rien dit…
Le quotidien est jonché d’actes de provocation qui peuvent finir très mal…
Allez expliquer à toutes ces familles endeuillées , qui d’ailleurs à la UNE du JDD clament leur désarroi , leur incompréhension devant un mur de silence , que comme l’a annoncé M. Darmanin que pour certains secteurs de la délinquance les chiffres étaient en baisse sur une même période , nous serions tentés de sourire, hélas !!! devant la douleur de ces familles nous ne pouvons rester de marbre face à ces annonces hors de la vérité . Quand on pense à l’envolée de lamentations que les politiques , gens du showbiz , du monde sportif se sont empressés de faire (avant même un soupçon d’enquête amorcée ) pour ce jeune fuyard à Nanterre , alors que c’est le silence total pour toutes ces victimes que vous avez énumérées dans votre chronique.
Un de plus ! A quand le prochain ? La loterie humaine est en route mais, apparemment, les dirige
Un portrait robot pour aider la justice. Oui mais à quoi, à prononcer des jugements qui libèrent ces assassins après seulement quelques années de prison ? Le moment où le peuple, c’est à dire les parents et amis des victimes, rendront une justice plus expéditive, mais surtout plus efficace et bien plus dissuasive. C’est malheureusement ce qui peut arriver dans ce pays dirigé par des incapables.
« … quelques années de prison ». Vouliez-vous dire quelques mois ?
insultes, agressions, cela devient le lot de bon nombre de français. Aujourd’hui il est dangereux de se rendre à un spectacle de rue : Féria, fête de la musique, etc. c’est le vivre ensemble revu et corrigé par des individus qui illustrent ainsi leur amour de notre pays et leur mépris pour notre culture.
Insupportable, inacceptable, il faut que ça change …. Toujours des mots, rien que des mots de la part de Macron et de son gouvernement. Nos lois sont inadaptées au monde où nous vivons en 2023 ; on nous dit que les condamnations sont plus fortes qu’elles ne l’étaient mais avec cette individualisation des peines et les juges qui transforment dans la plupart des cas les condamnations en peines dérisoires, voire non existantes, nous ne sommes plus protégés par l’Etat. La force légitime n’est plus assurée pour protéger le citoyen et il est temps que Macron et compagnie réalisent que c’est leur devoir de régler les maux de notre société et si les lois sont obsolètes, il faut les changer. Les politiques sont élus pour ça et non pour faire de beaux discours, sinon ils ne servent à rien.
Tout ces assassinats ne resteront pas lettre morte, il fut un temps ou ces drames restaient pleuré dans les foyers mais à présent quelques initiatives commencent sérieusement à sortir dans les vrais médiats et sans doute çà fera tache d’huile le tout renforcé par le mutisme du chef de l’état qui semble s’en désintéresser et le ministre concerné qui parle beaucoup sans effets réels bien aidé par une justice étrangement laxiste.
Lorsque l on voit sur quasiment toutes les vidéos d agression, de individus sauter à pieds joints sur la tête de leur victime, comment des juges peuvent qualifier de CBV sans intention de donner la mort? Expliquez nous, messieurs les juges, comment ça se passe dans vos cerveaux pour imaginer qu on saute sur la tête de quelqu un à terre sans vouloir le tuer? J ai du mal à penser qu il s agisse d une nouvelle forme de câlin…
Et pendant ce temps, Macron affiche sa volonté d’utiliser le 49-3 pour passer outre les désirs de futurs opposants à sa future loi sur l’émigration, qui doit submerger notre pays d’individus comme ces trois tueurs…et continue sa destruction de la notion de citoyenneté à l’école, comme nous le montre l’assassinat d’Enzo également par trois individus barbares !
Que signifie cette expression « de type méditerranéen » ?
De quels rivages de la Méditerranée parle-t-on ?
Ma grand-mère provençale était blonde avec de magnifiques yeux bleus
Il est urgent de reformer la justice dans ce pays les familles des victimes le demande pour le bien commun . Il devrait y avoir une concorde des parlementaires de l’exécutif et de la justice du ce sujet. Ce n’est plus une question de parti politique c’est simplement la restauration de l’autorité publique pour notre démocratie. Qui va prendre le temps et le flambeau de cette restauration ?
Concorde des parlementaires. Vous avez vu comment ils conçoivent leur fameux « arc républicain » ? Ils font tous semblant de ne pas voir le RN. Alors la concorde des parlementaires, dans une autre vie peut-être.
Quand j’étais enfant , la peine de mort était en vigueur et il y avait que quelques crimes qui faisaient la une des journaux pendant des mois . Nous l’avons supprimée et maintenant nous tuons pour un oui ou un non !! Cause à effet ??
Nous avons la bombe atomique pour la dissuasion ,pourquoi pas remettre la peine de mort d’actualité !! On pourrait essayer et voir ??
Bravo, je suis tout à fait d’accord pour le rétablissement de la peine de mort en France .
Je ne connais pas votre âge mais il y a fort à parier que lorsque vous étiez enfant, la France était encore la France. Ce n’est donc plus le cas. Mais je suis d’accord avec vous pour le rétablissement de la peine de mort. Nous, les gens sans histoire, risquons la mort dès que nous mettons le nez hors de chez nous. L’actualité ne peut démentir ce constat. Mais par ailleurs, que risque la racaille ? Sûrement pas la peine de mort. Là est l’injustice.
Il paraît qu’il y a des gens qui, naïvement, n’ont pas voté Marine le Pen au second tour « parce qu’ils avaient peur ». Je présume que les voilà rassurés.
Excellente remarque. Je voue une hargne féroce contre ceux de ma famille qui, « pour éviter le chaos », ont voté Macron. Je n’ai pas remarqué la douceur de vivre depuis qu’il a repris le pouvoir.
L’intense conditionnement de gauche depuis des décennies continue hélas de porter ses fruits. Lorsque le francocide sera devenu évident pour une majorité, il sera trop tard! D’ici là, que de marches blanches en perspective !
Pierre-marie SEVE, président de l’Institut pour la Justice, témoignait de l’agression qu’il a lui-même subie récemment de la part d’un usager de la circulation routière; humilié devant ses enfants pour avoir préféré ne pas répondre à l’agression, il déclare « choisir entre sa dignité ou sa vie ». On appelle cela « le vivre-ensemble »….