Pays-Bas : les non-musulmans invités à manger halal
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« Achetez aussi de la viande halal et nous pourrons manger ensemble. » Voici le message inscrit sur une immense affiche publicitaire accrochée en Gare Centrale d’Utrecht, aux Pays-Bas. Il y est également indiqué que « ce qui est délicieusement halal pour Ebru », la jeune docteur voilée, « l’est aussi pour Anneloes », son amie néerlandaise, occidentale et infidèle. Les couleurs sont vives, les sandwiches appétissants, les visages souriants : on pourrait croire à un message de paix et de tolérance. Il n’en est rien.
"Achetez votre viande halal, alors nous pourrons manger ensemble."
Gare Centrale. Utrecht. Pays-Bas. Je suppose que c'est ça, "l'intégration" au pays d'Orwell.
Via @flamand_so12631 pic.twitter.com/ldeFv4SQ2w
— Aziz Lumière (@aziz_lumiere86) November 14, 2024
Cette affiche est une publicité pour la marque Wahid, boucherie islamique fondée en 1983 et reprise par le groupe Anur. Anur est, depuis 2006, le premier fournisseur des produits frais halal en grande et moyenne surface chez les enseignes de la grande distribution néerlandaise. « Une cuisine actuelle, avec le sentiment d’autrefois », promet l’industriel communautaire, qui propose aujourd’hui une large gamme de produits frais, tels que la viande, les charcuteries, le fromage, les salades, ainsi qu’une vaste sélection de « snacks surgelés orientaux et hollandais ».
Car sa cible ne se limite plus à une clientèle fondamentaliste. Il s’agit pour Wahid de conquérir l’ensemble du marché et de convertir également les non-musulmans au halal. « Nous constatons que les jeunes musulmans modernes, tout comme les non-musulmans, veulent participer librement à toutes les tendances et envies culinaires, avance la marque sur son site officiel. Ils veulent pleinement profiter de la vie, en compagnie d’amis et de famille, et savourer de délicieux repas. » Bon appétit, bien sûr.
Le chantage au vivre-ensemble
Pour arriver à ses fins, Wahid défend l’idée d’un halal universaliste, seul régime alimentaire permettant de réunir l’ensemble de la société et de permettre ainsi de « pleinement profiter de la vie » tous ensemble. C’est le message de sa campagne publicitaire, une injonction explicite faite aux non-musulmans. Si ces derniers souhaitent une cohabitation paisible, ils doivent adopter un certain mode de vie islamique. Le message est limpide : la soumission comme seule garantie de survie.
Tout ceci est bien évidemment présenté sous le signe rassurant de la convivialité et des bons sentiments, mais la menace est sous-jacente. Qu’adviendra-t-il de ceux qui ne souhaiteront pas se mettre au halal, ou qui voudront encore consommer du jambon ? L’histoire ne le dit pas. Seront-ils traités d’intolérants ? De racistes ? De « sionistes », peut-être ? On sait ce qui arrive aux Pays-Bas à ceux à qui l’on colle ce genre d’étiquettes. On sait aussi qu’en France certains députés justifient les lynchages lorsque ceux-ci visent de supposés « racistes »…
Un processus d’assimilation à l’envers déjà largement entamé
En France également, la majorité est sommée de s’adapter à une certaine minorité, sous couvert de tolérance et d’antiracisme. Les jeunes sont les grandes victimes de cette assimilation à l’envers. C’est à l’école qu’on mesure pleinement l’avancement du processus d’halalisation rampante. Alors que les élèves musulmans sont de plus en plus nombreux à exiger des dérogations à la règle commune (menus halal, toilettes et robinets séparés, contestation des cours…), leurs condisciples s’en émeuvent de moins en moins.
Pire, ils les soutiennent. Gavés de mots valises dont on ne leur a jamais appris le sens véritable, comme le « vivre ensemble », la « tolérance », le « respect », les jeunes Français en viennent à rejeter leurs propres valeurs. A commencer par la liberté d’expression. Ils sont ainsi majoritaires aujourd’hui à défendre l’idée que « les enseignants doivent respecter les religions afin de ne pas offenser les croyants ». Selon une enquête réalisée par l’Ifop en 2021, de plus en plus de lycéens catholiques se rallient à leurs camarades musulmans qui sont eux 82% à se prononcer contre la possibilité de critiquer quelque idée religieuse que ce soit.
#Sondage #IFOP #LICRA #Religion #Laïcité 71% des lycéens (82% chez les lycéens musulmans) sont d'accord avec l'affirmation : «Aujourd'hui, à l’École, les enseignants doivent respecter les religions afin de ne pas offenser les croyants.» pic.twitter.com/x9CkIdplNx
— Kâplan (@KaplanBen_Fr) December 9, 2021
Outre la liberté d’expression, c’est aussi la laïcité qu’une majorité de jeunes Français rejette désormais. Ils la voient comme un principe raciste, ciblant en priorité leurs amis musulmans. Près de 30% des lycéens chrétiens s’insurgent ainsi contre l’interdiction de porter le voile à l’école, contestant ouvertement la loi de 2004.
Au diapason de leurs élèves, les professeurs se montrent eux aussi de plus en plus perméables aux préceptes islamistes. La jeune génération d’enseignants, surtout, semble avoir définitivement basculé : les moins de 30 ans se déclarent majoritairement favorables au port du burkini ainsi qu’aux horaires réservés aux femmes dans les piscines publiques. Il ne fait guère de doute que ces professeurs-là ne manqueront pas d’inculquer à leurs classes la honte de la France, la nécessité de « l’inclusion » et la beauté de la « diversité » jusque dans ses traditions les plus obscurantistes. Leur mentalité de dhimmis est d’ailleurs déjà bien en place à Sciences Po Paris où, lors du « Hijab Day », les jeunes filles non-musulmanes sont invitées à porter le voile afin de « mieux comprendre la stigmatisation vécue par les femmes voilées ». L’islamisation à marche à peine forcée.