Pays-Bas : les non-musulmans invités à manger halal

Sous prétexte de tolérance et d’ouverture, les Néerlandais sont invités à adopter un mode de vie islamique.
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« Achetez aussi de la viande halal et nous pourrons manger ensemble. » Voici le message inscrit sur une immense affiche publicitaire accrochée en gare centrale d’Utrecht, aux Pays-Bas. Il y est également indiqué que « ce qui est délicieusement halal pour Ebru », la jeune docteur voilée, « l’est aussi pour Anneloes », son amie néerlandaise, occidentale et infidèle. Les couleurs sont vives, les sandwiches appétissants, les visages souriants : on pourrait croire à un message de paix et de tolérance. Il n’en est rien.

Cette affiche est une publicité pour la marque Wahid, boucherie islamique fondée en 1983 et reprise par le groupe Anur. Anur est, depuis 2006, le premier fournisseur des produits frais halal en grande et moyenne surface chez les enseignes de la grande distribution néerlandaise. « Une cuisine actuelle, avec le sentiment d’autrefois », promet l’industriel communautaire qui propose aujourd’hui une grande gamme de produits frais tels que la viande, les charcuteries, le fromage, les salades ainsi qu’une vaste sélection de « snacks surgelés orientaux et hollandais ».

Car sa cible ne se limite plus à une clientèle fondamentaliste. Il s’agit, pour Wahid, de conquérir l’ensemble du marché et de convertir également les non-musulmans au halal. « Nous constatons que les jeunes musulmans modernes, tout comme les non-musulmans, veulent participer librement à toutes les tendances et envies culinaires, avance la marque, sur son site officiel. Ils veulent pleinement profiter de la vie, en compagnie d’amis et de famille, et savourer de délicieux repas. » Bon appétit, bien sûr.

Le chantage au vivre ensemble

Pour arriver à ses fins, Wahid défend l’idée d’un halal universaliste, seul régime alimentaire permettant de réunir l’ensemble de la société et de permettre, ainsi, de « pleinement profiter de la vie » tous ensemble. C’est le message de sa campagne publicitaire, une injonction explicite faite aux non-musulmans. Si ces derniers souhaitent une cohabitation paisible, ils doivent adopter un certain mode de vie islamique. Le message est limpide : la soumission comme seule garantie de survie.

Tout ceci est, bien évidemment, présenté sous le signe rassurant de la convivialité et des bons sentiments, mais la menace est sous-jacente. Qu’adviendra-t-il de ceux qui ne souhaiteront pas se mettre au halal ou qui voudront encore consommer du jambon ? L’histoire ne le dit pas. Seront-ils traités d’intolérants ? De racistes ? De « sionistes », peut-être ? On sait ce qui arrive, aux Pays-Bas, à ceux à qui l’on colle ce genre d’étiquettes. On sait aussi qu’en France, certains députés justifient les lynchages lorsque ceux-ci visent de supposés « racistes »…

Un processus d’assimilation à l’envers déjà largement entamé

En France également, la majorité est sommée de s’adapter à une certaine minorité, sous couvert de tolérance et d’antiracisme. Les jeunes sont les grandes victimes de cette assimilation à l’envers. C’est à l’école qu’on mesure pleinement l’avancement du processus d’halalisation rampante. Alors que les élèves musulmans sont de plus en plus nombreux à exiger des dérogations à la règle commune (menus halal, toilettes et robinets séparés, contestation des cours…), leurs condisciples s’en émeuvent de moins en moins.

Pire : ils les soutiennent. Gavés de mots-valises dont on ne leur a jamais appris le sens véritable, comme le « vivre ensemble », la « tolérance », le « respect », les jeunes Français en viennent à rejeter leurs propres valeurs. À commencer par la liberté d’expression. Ils sont ainsi majoritaires, aujourd’hui, à défendre l’idée que « les enseignants doivent respecter les religions afin de ne pas offenser les croyants ». Selon une enquête réalisée par l’IFOP, en 2021, de plus en plus de lycéens catholiques se rallient à leurs camarades musulmans qui sont, eux, 82 % à se prononcer contre la possibilité de critiquer quelque idée religieuse que ce soit.

Outre la liberté d’expression, c’est aussi la laïcité, qu’une majorité de jeunes Français rejettent, désormais. Ils la voient comme un principe raciste, ciblant en priorité leurs amis musulmans. Près de 30 % des lycéens chrétiens s’insurgent, ainsi, contre l’interdiction de porter le voile à l’école, contestant ouvertement la loi de 2004.

Au diapason de leurs élèves, les professeurs se montrent, eux aussi, de plus en plus perméables aux préceptes islamistes. La jeune génération d’enseignants, surtout, semble avoir définitivement basculé : les moins de 30 ans se déclarent majoritairement favorables au port du burkini ainsi qu’aux horaires réservés aux femmes dans les piscines publiques. Il ne fait guère de doute que ces professeurs-là ne manqueront pas d’inculquer à leurs classes la honte de la France, la nécessité de « l’inclusion » et la beauté de la « diversité » jusque dans ses traditions les plus obscurantistes. Leur mentalité de dhimmis est d’ailleurs déjà bien en place, à Sciences Po Paris où, lors du « Hijab Day », les jeunes filles non musulmanes sont invitées à porter le voile afin de « mieux comprendre la stigmatisation vécue par les femmes voilées ». L’islamisation à marche à peine forcée.

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Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

89 commentaires

  1. Formidable ils en sont la , qu’elle progression, ces gens ont quittés des pays qui ne les instruisaient pas , qui ne les soignaient pas et surtout les nourrissaient mal , et maintenant ils veulent que nous les prenions comme modèle, après le mercosur le marché Halal, pauvre Europe pourtant désigné comme vieux continent il fait encore envie pour la conquête ???

  2. J’ai vécu 2 ans au Maroc, et donc mangé 2 ans du hallal. Et alors? Je ne suis pas devenu musulman, non?
    Tant qu’ils respectent les conditions d’hygiène et de salubrité, le reste … bof!
    Nos bouchers peuvent aussi vendre du hallal.

    • De même en France et aux Pays bas , les musulmans pourraient manger du porc sans devenir catholiques ou protestants,non ?
      Et les bouchers marocains vendre du porc, ainsi que des animaux non sacrifiés par égorgement sans étourdissement….

    • Tout à fait à côté de la plaque. Si vous souhaitez manger halal chez eux, cela vous regarde et c’est chez eux. Chez nous, ils n’ont pas à nous imposer leurs coutumes. Vous avez imposé les vôtres chez eux ? Chez les romains, fais comme les romains!

  3. Le syndrome de la grenouille dans sa casserole d’eau tiède, nous y sommes et le feu islamiste qui couve dessous va nous cuire.

  4. « Qu’adviendra-t-il de ceux qui ne souhaiteront pas se mettre au halal ou qui voudront encore consommer du jambon ?  »
    Et bien il feront comme chez nous où dans certains quartiers de certaines banlieues , les bonnes boucheries charcuteries ont été remplacées par des boutiques halal. Soit se plier, se soumette, soit déménager, vous voyez nos chers remplaçants vous laissent le choix !! Du couscous oui, mais avec de l’agneau saigné à blanc et on pourra dire : « c’est bon comme là bas, dis ! ».

  5. Et maintenant la soumission alimentaire! Et pourquoi ne serait ce pas aux musulmans d’adopter notre alimentation et nos mœurs comme par exemple fêter Noël puisqu’ils bénéficient des jours fériés chrétiens.

  6. Pourquoi serait-on obligé de nous plier à la religion musulman, et non les musulmans se plier à la religion chrétienne, la France est un pays judéo-chrétien, il ne faut pas l’oublier !

  7. Cet affront fait à nos anciens qui ont combattu pour la liberté de la France c’est une deuxième mort qu’on leur inflige. Le devoir de mémoire s’est transformé en devoir d’oubli. Mais n’oublions jamais que le passé nous revient dans la figure.

  8. Eh bien si nos enfants ou plutôt petits-enfants approuvent cela,ils auront la vie qu’ils méritent.Bienvenue en Afghanistan A pleurer ou à crier ?

  9. PS. Il me semble que désormais, la lucidité ( voir ce que l’on voit ) nous oblige à accepter cette évidence : sur notre propre sol, dans notre pays presque bi-millénaire, notre culture est menacée de disparition, nos droits, nos libertés, notre mode de vie, nos croyances. Et quand je dis « il me semble », je devrais dire que j’ai maintenant la conviction que notre survie, en tant que civilisation, ne passera pas par des « accomodements raisonnables ». Nous sommes aveugles et sourds si nous refusons de comprendre que nous sommes DÉJÀ en guerre, une guerre qui fait moins de bruit qu’à Gaza, certes, mais une vraie guerre, tout de même, que nous sommes en train de perdre par inertie. Si nous ne nous réveillons pas, si nous n’assumons pas la nécessité de répondre à la guerre par la guerre, nous sommes morts.

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