[PEOPLE] Daphné Bürki, médaille d’or de l’autosatisfaction

Capture d'écran X
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Un été que nous n’oublierons pas de sitôt. Pour de multiples raisons, ces Jeux olympiques et paralympiques resteront longtemps dans nos mémoires. La faute à des performances sportives impressionnantes, à des sites emblématiques de Paris sublimés pour l’occasion, à une ville plus apaisée que jamais, mais aussi à des cérémonies qui n’auront pas manqué de faire jaser.

Tout avait commencé le 26 juillet dernier, lors de la fameuse soirée d’ouverture. Outre plusieurs tableaux problématiques, ce sont les commentateurs de l’événement qui ont largement déplu. Impossible d’être passé à côté de l’inénarrable Daphné Bürki qui, en plus d’avoir œuvré en tant que directrice stylisme et costumes de la cérémonie, a été choisie pour assurer l’animation de sa retransmission télé. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’a pas fait l’unanimité. « Est-ce que Daphné Bürki pourrait, en toute bienveillance, se taire ? », « Sérieusement, qui est le rigolo qui a décidé de donner un rôle dans l'organisation de la cérémonie d’ouverture à cette illuminée ? », « Plus j'écoute Daphné Bürki, plus je suis navré par le niveau. On a fait les poubelles ou bien... ? » Les commentaires négatifs ont encore redoublé lorsqu’en fin de cérémonie, ne pouvant plus se retenir, Daphné Bürki a ouvert les vannes et fondu en larmes.

Les téléspectateurs ont tout particulièrement été agacés par ses commentaires redondants sur sa fameuse collaboration « en secret » avec le directeur artistique de la cérémonie, Thomas Jolly, « pendant deux ans ». « Est-ce que vous avez compris que Daphné Bürki a travaillé sur les cérémonies depuis des mois ? Parce que c’est pas clair, elle devrait en parler un peu plus ! », « Daphné Burki, si elle nous rappelle pas toutes les cinq minutes que ça fait deux ans qu’ils travaillent comme des dingues sur les cérémonies de Paris 2024… », a-t-on pu lire, sur X.

Entre larmes de crocodile et auto-satisfecit

Invitée, début septembre, chez Quotidien, celle qui officie également dans le jury de l’émission Drag Race est revenue sur cette polémique avec le sens de l’humour qu’on lui connaît. « Je crois que c’est devenu un gimmick très récurrent. Donc, tant qu’à faire, je me suis créé mon costume », a-t-elle déclaré, avant de dévoiler son tee-shirt sur lequel était imprimé : « Ça fait deux ans qu’on travaille en secret avec Thomas Jolly ». « Si jamais vous le voulez, vous m’écrivez sur mon compte Instagram », a-t-elle précisé. Pas sûr, cependant, qu’il s’en vende des milliers.

Rebelote lors de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques, diffusée ce dimanche 8 septembre sur France 2. Une nouvelle fois, Daphné Bürki a co-animé la soirée. Et une nouvelle fois, la directrice « stylisme et costumes » a été sévèrement critiquée par les internautes. Ils étaient encore nombreux à s’agacer de ses commentaires éthérés, son extrême émotivité et sa fierté confinant à la crânerie. « J’envie ceux qui sont sous la pluie au Stade de France ; au moins, ils n’entendent pas Daphné Burki », « Elle est là que pour parler de son taf », « L'avantage, quand on a un discours de Tony Estanguet, c'est que Daphné Bürki se tait », « C'est Daphné Bürki qui détient la médaille d’or de l’autosatisfaction », peut-on ainsi lire sur les réseaux sociaux. On ne saurait mieux dire.

Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

32 commentaires

  1. il me semble que cette dame est l’archétype de la bobo de gauche ou je me trompe?
    Tendance à l’autosatisfaction et se convaincre d’avoir toujours raison.
    Je comprend qu’elle prenne le melon puisque certains sites « people » la qualifient de star ! Rien que çà ! Sauf que pour beaucoup de français, c’est une illustre inconnue .

  2. J’avoue être mal placé pour juger la diva, ayant coupé la télé après le triste passage sur Marie-Antoinette (2 ans pour accoucher de çà ???), mais j’ai noté tout spécialement le tableau sur le french cancan (au passage mal dansé, et les danseuses déguisées en vert…).
    Le commentaire était que cette danse était le symbole même de l’émancipation féminine… Les bras m’en sont tombés. C’était tout le contraire : l’occasion pour de riches bobos lubriques de se rincer l’oeil avec un semblant d’alibi artistique.

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