[PEOPLE] S. Augier, F. Lopez : ces stars de la télé plus humaines après l’aveu de leur handicap
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Frédéric Lopez est la figure rassurante d'Un dimanche à la campagne, le compagnon fidèle des personnes plus ou moins âgées et seules, dans leur salon ou en EHPAD, où je le retrouve invariablement tous les dimanches après-midi en allant voir ma mère. Dimanche dernier, il recevait Macha Méril. Conversation entre amis sur la vie, la mort, etc.
Sylvain Augier, lui, l'animateur de La Carte aux trésors, le fana d'hélico, nous a quittés, il y a une semaine ; il a été enterré jeudi à Sommières, dans le Gard.
Deux animateurs aux personnalités certainement différentes, mais que rapprochent un même style fait d'humilité et de proximité, et une histoire par certains aspects comparable. Deux provinciaux, deux Sudistes même, l'un né à Pau, l'autre à Toulouse : cela n'est pas une garantie assurée contre le bling-bling, mais cela compte. Leur parcours télévisuel est marqué aussi par la reconnaissance du pape, l'éternel Michel Drucker. Frédéric Lopez s'est imposé sur ce créneau « druckérien » du dimanche après-midi et Michel Drucker, venu presque en voisin puisqu'il possède une maison dans les Alpilles, assistait, jeudi, aux obsèques de Sylvain Augier. Venu surtout en ami, il lui a rendu un hommage simple : « Il a marqué l’histoire de la télévision. Sylvain Augier, c’était un modèle pour beaucoup, il aimait tout ce qui volait, il aimait les émotions fortes. On en a connu beaucoup, ensemble. Et voilà. Donc, je pense à lui et j’ai pensé que ce serait bien que je vienne aujourd’hui. Pour sa famille. »
Mais les deux hommes ont un autre point commun, révélé cette semaine : un handicap qu'ils ont appris à apprivoiser et à surmonter. Sylvain Augier avait révélé sa bipolarité, cet « ennemi redoutable », dans un livre émouvant paru en octobre, Je reviens de loin. Il y racontait, notamment, une tentative de suicide qu’il avait faite à 55 ans et comment la pensée de ses deux enfants et sa femme l'avait retenu in extremis. Frédéric Lopez, le confident des stars, vient de révéler qu'il souffrait de surdité partielle causée (plus rien d'un côté, 50 % de l'autre) par une otospongiose. Le genre de truc qui aurait pu arrêter net une carrière comme la sienne. Dans une interview à Nice-Matin, après avoir demandé de ne pas révéler la chose, il dit finalement tout : les opérations, les acouphènes, l'appareillage. Il confie, lucide : « C’est compliqué quand son métier, c’est d’écouter. Mais c’est comme ça, je l’accepte. » Il serait même prêt à déroger à sa ligne de ne pas faire de publicité pour promouvoir les appareillages.
Ces animateurs qui font presque partie de la famille sont devenus encore plus humains. La presse oublieuse de la Semaine sainte parle de résilience. Mais certains savent que de la résilience à la résurrection, il n'y a que quelques lettres et quelques pas à parcourir.
Joyeuses Pâques !
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5 commentaires
En quoi sont ils des stars , qu’ont ils d’exeptionnels pour mériter cette appellation .
Effectivement…. et Drucker …il est grand temps de l’oublier !!
Oh , comme je vous approuve ! Mes étoiles ne sont pas de ce registre – là…
« Il serait même prêt à déroger à sa ligne de pas faire de publicité pour promouvoir les appariements. » Bien ouéj le français…
On dit « appareillage »…