[PEOPLE] Trump président, le règne d’une famille
Son père l’a fait ovationner, la semaine dernière, lors de son investiture, par la grande salle omnisport Capital One Arena. Le petit dernier de la fratrie Trump a bien grandi… et ce n’est rien de le dire ! Du haut de ses 2 mètres, Barron, à tout juste 18 ans, a été l’atout jeunesse de Donald pour séduire les jeunes gens. Tout comme Ivanka plait aux jeunes mères et Donal Jr. aux hommes d’affaire ambitieux… L’avantage d’avoir cinq enfants !
Faut être honnête sur une chose … pic.twitter.com/1jdJuCAtAP
— 75 Secondes ️ (@75secondes) January 23, 2025
Le retour d'un clan à la Maison-Blanche
Reprenant les mimiques de son père, dûment cravaté et peigné, ovationné, Barron, la semaine dernière, fut surtout le symbole du retour d’un clan, d’une famille à la Maison-Blanche. Si, contrairement à ce qu'il avait fait lors de son dernier mandat, le président Trump n’a nommé aucun de ses enfants au gouvernement, ils n’en auraient pas moins d’influence sur sa politique. Selon le Washington Post cité par Courrier international, le jeune Barron aurait joué un rôle dès la campagne : « Ses parents et les responsables de la campagne de Trump lui attribuent le mérite d’avoir poussé son père à accorder des interviews auprès de podcasteurs populaires chez les jeunes hommes ». Une influence à l’image de celle de son aîné, Donald Trump Jr (père de cinq enfants lui-aussi)., en voyage au Groenland, début janvier, au moment où le patriarche évoquait de le racheter. Les fils Trump soufflent aussi des noms. La nomination de l’ami de Donald Trump Jr., J.D. Vance, à la vice-présidence alors que celui-ci est « un sénateur de l’Ohio peu expérimenté », a été relevée par le Guardian relayé par Courrier international. Les beaux-pères de ses filles Ivanka et Tiffany prennent eux aussi des postes d’importance pour ce nouveau mandat. Jared Kushner sera ainsi l’ambassadeur des États-Unis en France et le Libano-Américain Massad Boulos devient haut conseiller pour les Affaires arabes et le Moyen-Orient.
Même si aucun de ses enfants n’a de rôle officiel, c’est en famille que Donald Trump mène sa politique.
Népotisme ou question de confiance ?
Dans son livre Hystériques - Comment la gauche se nourrit de haine et veut nous faire taire, paru en 2019, Donald Trump Jr. explique que le premier mandat de son père a représenté pour toute leur famille « un grand sacrifice qui nous a coûté des millions et des millions de dollars chaque année ». L’aîné de la fratrie, qui a tenu le discours d’ouverture de la campagne de son père en 2019, avait été jusque-là plutôt éclipsé par sa sœur Ivanka sur la scène politique. Selon Le Monde, il serait un « conservateur convaincu », au franc-parler et aux saillies sans états d’âme, à l’image de son père : « Ses positions pro-armes, anti-impôts, anti-État, anti-avortement, sa dénonciation du politiquement correct et de la "censure imposée" par la gauche, sa défense des racines chrétiennes ont fait de lui l’un des premiers conservateurs convaincus de la famille, alors que certains autres, notamment Ivanka, sont réputés avoir pris des positions plus progressistes. » Serait-ce une preuve de plus que le discours conservateur a le vent en poupe ?
En effet, seuls Ivanka et son mari Jared occupaient des postes officiels à la Maison-Blanche lors du premier mandat du patriarche. Cette fois-ci, ni elle ni son mari n’occupent de fonctions. Dans le podcast « Him+Her », Ivanka explique la raison de son retrait : « La principale raison pour laquelle je ne retourne pas servir maintenant, c’est que je connais le prix à payer, et c’est un prix que je ne suis pas prête à faire supporter à mes enfants. Mes objectifs premiers étaient simplement d’être la meilleure des mères. » La jeune mère a choisi son combat, mais il n’en est pas moins patriotique.
Les enfants du milieu, Eric et Tiffany, sont plutôt discrets. Néanmoins, ils restent des membres du clan et si le premier est déjà père de deux enfants, la seconde a annoncé être enceinte, en octobre 2024. Pour le patriarche, qui se veut défenseur de la famille américaine, on pourrait y voir une forme d’exemplarité.
Quand l'ex-président des États-Unis semble traîner sa progéniture comme un boulet au pied - on a vu Joe Biden graciant son fils in extremis -, d’autres ont su faire de leur descendance une force. Faites ce que je dis et ce que je fais ? En tout cas, la politique familiale de Trump semble à l’image du reste : des actes avant les mots.
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16 commentaires
Tous mes compliments pour cet article qui justifie pleinement l’enthousiasme des Américains pour leur nouveau (et déjà bien connu …!) Président . Merci.
Mouaif… La famille unie, je vous la laisse. Un milliardaire ayant eu 5 enfants (d’accord, il a mis en pratique ses convictions natalistes) mais avec 3 femmes différentes et 2 divorces. Chacune des nouvelles épouses étant de plus en plus jeune (Melania, 15 mois de plus que moi, a un mari qui a l’âge de mon père). Son aîné, Donald Jr a également eu 5 rejetons. Avec la même femme, c’est vrai. Seulement voilà : divorce moins de 13 ans après et l’héritier s’est empressé de se blottir dans les bras d’une autre poule. Pas mieux quant aux nombres d’enfants, en ce qui concerne votre humble servante : 5. Du même père avec qui je suis toujours depuis plus de 28 ans. Chacun son truc.
Si l’Amérique Wasp peut l’emporter sur l’Amérique Woke, c’est parce qu’elle fait davantage d’enfants – signe qu’elle est confiante en l’avenir, ou du moins qu’elle veut se donner un avenir. Tout le reste est enfantillage, si j’ose dire.
En voilà une belle famille unie. J’espère simplement pour les Américains que, comme cela se passe en France, ce ne sont pas les contribuables qui financent les repas, les réunions familiales, les fêtes d’anniversaire de la famille du président Trump et de chacun de ses amis. Même si, contrairement aux Français, les Américains n’ont pas fait la révolution et n’ont pas coupé concrètement la tête du roi…
C’est beau à voir, par rapport à ma famille où ma femme a été en dispute avec sa soeur pour convictions politiques, et aussi avec sa nièce qui refusait le contact alors qu’elle habitait à 100m de chez nous. Les gauchistes et le vivre ensemble.
Une famille de la réussite et tout à fait respectable.
Belle famille
Quand on compare ce que nous avons ici avec la classe, l’intelligence de là-bas je me dis que nous sommes vraiment très très petits et médiocres. Pauvre Macron et sa bande de nuls.
Il s’agit de toute évidence d’une famille que le patriarche a su protéger des dangers si communs qui guettent les enfants des grands de ce monde, une famille normale, unie, agréable à regarder, donc enviable. Ce qui n’est pas toujours le cas chez les politiciens, mais justement Donald Trump n’est pas un politicien.
Comment appelle-t-on un régime dont le chef place tous ses proches à des postes de pouvoir ? N’est-ce pas une oligarchie ? Les postes ne sont pas attribués en fonction des compétences, mais de l’appartenance à une famille. J’ai un peu de mal à comprendre comment on peut à la fois être défenseur de la volonté du peuple et des libertés, et à la fois aimer ce genre de dirigeants…
Moi j’aime bien l’idée d’une famille,croyante et patriote quand mon pays est gouverne par un faux couple,un faux homme qui hait son pays..
En quoi est-elle croyante ? Tromper sa femme enceinte, malversations financières ? C’est marrant, on ne doit pas avoir la même foi car à l’église je n’entends pas mon curé prêcher ce genre de comportements
Vous parlez de Trump ? Sauf que ces enfants ne bénéficient pas de postes dorés …
Par contre, croyez-vous qu’en France, les personnes ayant des hautes responsabilités sont nommées pour leurs compétences ? En particulier, mais pas seulement, depuis Macron. Et croyez-vous que si le couple Macron avait eu des enfants (ce que la nature, la biologie, ne permet pas) ils ne les auraient pas mis dans des postes bien rémunérés ? D’ailleurs, sans parler d’enfant, attribuer un « poste » à sa femme alors que la constitution ne le prévoit pas c’est mieux ?
Il est toujours surprenant d’apprendre le cursus des enfants de ceux qui se veulent nos guides. Que ce soit en France avec les enfants de Marisol Touraine, de Laurent Fabius où aux USA avec le fils Biden, on ne peut pas dire qu’ils aient là aussi réussi dans l’apprentissage des règles de société.
Certains descendants peuvent être minables, voire être des escrocs. Les descendants Trump me paraissent beaucoup plus recommandables. Encore une leçon du « Donald » à ce pauv’biden !!!