Perpignan : Naulleau et Onfray insultés par l’extrême gauche

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« Fachos aux cachots ! » : c’est avec ces mots peu enclins à ouvrir le débat que des militants de la mouvance d’extrême gauche de Perpignan sont venus perturber violemment les interventions d’Éric Naulleau et de Michel Onfray qui se succédaient au palais des congrès, ce week-end, au premier Printemps de la liberté d’expression, présidé par l’auteur de La République, c’était lui !.

« Wokisme, obscurantisme, pensée unique, censure : la liberté d’expression est aujourd’hui menacée dans toutes ses expressions. » Le constat posé dans l’invitation à ce premier événement fondateur a trouvé son illustration sous la forme la plus brutale qui soit : par la tentative physique de censure. Alors qu’essayistes, journalistes et intellectuels, tels que les très attendus Florence Bergeaud-Blackler et Boualem Sansal, se succédaient sur scène pour témoigner de l’entrave à la libre pensée en France et proposer des solutions pour en sortir, des manifestants adeptes des méthodes qu’ils prétendent dénoncer ne l’ont pas entendu de cette oreille.

« Il y a un génocide ! » : mécontent qu’Éric Naulleau ose (!) aborder le sujet de la Palestine, un manifestant arborant un badge NUPES s’est senti le devoir, dès le premier après-midi de débats et d’échanges, de dénoncer le discours de l’essayiste, insistant : « C’est n’importe quoi ! » Sans plus d’arguments, comme en témoigne l’échange avec notre reporter sur place Jordan Florentin.

Inspirant d’autres militants qu’il accompagne le jour suivant, le causeur de troubles a participé à un nouveau happening (prévu par avance) lors de la conférence de Michel Onfray, tenue ce samedi soir, en présence d’Éric Naulleau avec qui il a confronté, entre autres, sa vision de la liberté. À peine quelques minutes après le début de son intervention, une poignée de femmes se sont levées pour - courageusement - siffler, huer et injurier copieusement le philosophe. « Fachos aux cachots ! », « Les Le Pen vous manipulent », lit-on sur les petites pancartes brandies par les nervis d’extrême gauche. Exfiltrées sans ménagement, notre reporter Jordan Florentin tente à nouveau l’échange avec les censeurs : « Qui est facho ? Avez-vous des arguments ? » Notre journaliste ne tire rien de cet échange, comme en témoignent nos images. Hormis une tentative d’empoignade et des injures. Le Printemps de la liberté d’expression, vraiment ?

Vos commentaires

51 commentaires

  1. FACHO!
    Cri strident hurlé par les gauchistes quand quelqu’un ose les confronter à la réalité….

  2. Rien de surprenant, hélas mais c’est ainsi : pour les fanatiques du totalitarisme islamo gauchiste, il ne reste plus que l’insulte des personnes intelligentes et responsables pour tenter d’exister ! Mais sans résultat autre que de se faire mépriser !

  3. Quelle indigence dans leurs réparties ! Ces islamo-gauchistes n’ont aucun argument pour défendre leur cause . Ils répètent seulement « facho » « facho » … , mais quant BV leur demande , c’est la débandade .

  4. Il est impossible de discuter avec ces nervis !!…autant vouloir avoir un débat avec des bolcheviques !!

  5. J’espère que les médias du service public lisent Boulevard Voltaire et qu’ils apprendront, enfin, cette agression fachiste. Apparemment, ils n’étaient pas au courant de ces agressions staliniennes : maintenant qu’ils savent, ils vont sans aucun doute relater l’information, de façon objective ou détournée comme l’a fait notre bouffeur de homard national concernant l’agression facho de Zemmour ?

  6. Peut être serait il temps de réagir face à ces gens de la façon dont ils interviennent, un bonne baffe de forain leur remettrait les idées en place. Certes, la violence n’est jamais LA solution, mais à un moment donné, tendre l’autre joue devient de la bêtise.

  7. Les fachos-islamos-collabos se manifestent… Parler de liberté ?Neparlons pas de ce
    qu’ils ignorent

  8. ces gauchos n’ont aucun projet, n’ont pas de faculté de discussion, ils sèment le désordre, il n’y a qu’à observer leur discours sur la Palestine, il n’en connaissent rien, de plus ils ont la victimisation à géométrie variable, les palestiniens ok, mais les ukrainiens ils ‘en foutent, même si les polonais veulent renvoyer chez eux ceux qui ne veulent pas se faire tuer, et le massacre des arméniens avec l’accord de l’UE pour sauver les appros de gaz azéri, là aussi ils s’en foutent, ce ne sont que des feignasses qui ne sont étudiants que par le titre pas par les études.

  9. combien ils sont ?? une vingtaine à tout casser !!! et malgré ça ils arrivent à troubler l’ordre public !!!! il faut les poursuivre pour ça.

  10. Connaissant un peu Onfray et Naulleau, je pense que cela a du leur en titiller l’une sans déranger l’autre (expression chiraquienne bien connue)

  11. Quand cet olibrius possèdera le cinquième de l’intelligence d’un Onfray ou d’un Naulleau, il pourra revenir et avancer des arguments plutôt que des insultes.

  12. Je viens de revisiter les plages du débarquement et je m’aperçois que l’antisémitisme, la dictature et l’atteinte à la liberté d’expression, la liberté tout court et la violence, s’est déplacée de l’extrême droite vers l’extrême gauche

  13. La liberté d’expression ! De leurs balcons, les français de la ruralité observent ces gesticulations du petit monde de « l’Ile de France ». Médias et politiques s’acharnent à défendre cette liberté qui leur est indispensable pour exprimer leurs opinions. Et en parallèle, ils chassent comme jamais tout propos, tout commentaire, toute expression qui serait en écart. En écart de quoi ? De dogmes qu’ils se sont imposés, des restrictions qui les obligent à cerner au plus près la « bonne parole ». Aussitôt dite, la mauvaise et relevée, corrigée, excusée. Paradoxe extraordinaire du nouveau monde. Défendre la liberté d’expression tout en se surveillant afin de ne pas adopter la mauvaise. Logique vous me direz. Tout n’est pas bon à dire. Mais qui peut affirmer que ce qui est déclaré est foncièrement pavé de mauvaises intentions ? Je n’aime pas votre nez. J’ai le droit de le souligner sans être accusé homophobie ! Non ? Si les hétéros poussaient des cris d’orfraie face à toute agression verbale, ce serait la cacophonie sur les ondes. Les trans et autres développés devraient assumer leur situation. Ce serait beaucoup plus calme dans les chaumières et sur les ondes. Quant à ces énergumènes de l’ultra-gauche. De pauvres petits en récréation qui n’ont que leurs petits poings agités pour s’exprimer, fautes d’arguments et de vocabulaire.

  14. Certains militants, à l’image de leurs élus nationaux ont le verbe haut et la grossièreté comme rare argument.
    On en est à se demander ce que leur trouvent de constructif leurs électeurs?

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