Alexis Kohler
La Macronie n’est pas une mafia, chacun le sait : c’est un groupe social honnête, transparent, amoureux de la France et dévoué au bien public.
Maintenant, on peut être mis en examen et demeurer au pouvoir, de telle manière que le garde des Sceaux peut affirmer que sa démission n’est pas à l’ordre du jour car il tient sa légitimité du Président et du Premier ministre.
Affaibli à l’Assemblée, affaibli dans l’opinion, contesté jusqu’au sein de ses troupes, désormais entouré de deux personnalités inquiétées par la Justice, Macron apparaît ballotté par la bourrasque alors que s’ouvre la session parlementaire.
Je n’ose imaginer l’émoi et la dénonciation si Nicolas Sarkozy s’était permis la même transgression durant son quinquennat – j’aurais été le premier à vitupérer – mais étrange retenue envers Emmanuel Macron…
Minable.
…cette prétention macronienne de changer à la fois d’air et d’ère, alors que tout cela n’était que ritournelle jouée sur pipeau désaccordé.
Il est beaucoup plus dangereux pour la carrière d’un haut fonctionnaire de police de contrarier ceux qui gouvernent que d’être incapable de gérer le maintien de l’ordre dans la capitale.
L’affaire Benalla est bien une affaire d’État.
Ces recettes fiscales devaient permettre de financer une baisse des cotisations patronales pour les salaires allant jusqu’à 1,6 fois le SMIC.
In fine, un été pourri, malgré le soleil et les bains dans la piscine et la foule de Brégançon.
Depuis l’affaire Benalla, l’autorité d’Emmanuel Macron ne rassure plus les Français mais elle les inquiète.
Parlons donc de l’affaire Kohler car, comme pour l’affaire Benalla, il y a des faits, des dates, des plaintes déposées…
Il paraît que le drone qui survolait Brégançon est tombé à l’eau. Il semblerait que ce ne soit pas le cas des affaires embarrassantes qui s’accumulent pour l’Élysée.
Le fameux « maître des horloges », remonté comme une pendule dans les Pyrénées, pouvait être content.
Pendant deux heures, les Français ont donc pu découvrir celui que le président de la République appelle « mon second cerveau ».
La question qui vient immédiatement alors à l’esprit : le Président, pénalement irresponsable durant l’exercice de son mandat, était-il au courant ?
Accablants, ces allers-retours entre l’énorme entreprise des cousins et un membre des plus hautes instances politiques de l’État.
La Macronie n’est pas une mafia, chacun le sait : c’est un groupe social honnête, transparent, amoureux de la France et dévoué au bien public.
Maintenant, on peut être mis en examen et demeurer au pouvoir, de telle manière que le garde des Sceaux peut affirmer que sa démission n’est pas à l’ordre du jour car il tient sa légitimité du Président et du Premier ministre.
Affaibli à l’Assemblée, affaibli dans l’opinion, contesté jusqu’au sein de ses troupes, désormais entouré de deux personnalités inquiétées par la Justice, Macron apparaît ballotté par la bourrasque alors que s’ouvre la session parlementaire.
Je n’ose imaginer l’émoi et la dénonciation si Nicolas Sarkozy s’était permis la même transgression durant son quinquennat – j’aurais été le premier à vitupérer – mais étrange retenue envers Emmanuel Macron…
Minable.
…cette prétention macronienne de changer à la fois d’air et d’ère, alors que tout cela n’était que ritournelle jouée sur pipeau désaccordé.
Il est beaucoup plus dangereux pour la carrière d’un haut fonctionnaire de police de contrarier ceux qui gouvernent que d’être incapable de gérer le maintien de l’ordre dans la capitale.
L’affaire Benalla est bien une affaire d’État.
Ces recettes fiscales devaient permettre de financer une baisse des cotisations patronales pour les salaires allant jusqu’à 1,6 fois le SMIC.
In fine, un été pourri, malgré le soleil et les bains dans la piscine et la foule de Brégançon.
Depuis l’affaire Benalla, l’autorité d’Emmanuel Macron ne rassure plus les Français mais elle les inquiète.
Parlons donc de l’affaire Kohler car, comme pour l’affaire Benalla, il y a des faits, des dates, des plaintes déposées…
Il paraît que le drone qui survolait Brégançon est tombé à l’eau. Il semblerait que ce ne soit pas le cas des affaires embarrassantes qui s’accumulent pour l’Élysée.
Le fameux « maître des horloges », remonté comme une pendule dans les Pyrénées, pouvait être content.
Pendant deux heures, les Français ont donc pu découvrir celui que le président de la République appelle « mon second cerveau ».
La question qui vient immédiatement alors à l’esprit : le Président, pénalement irresponsable durant l’exercice de son mandat, était-il au courant ?
Accablants, ces allers-retours entre l’énorme entreprise des cousins et un membre des plus hautes instances politiques de l’État.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées