Petit bilan des températures du mois de juillet 2023
Alors que les médias n'ont eu de cesse de mettre en exergue les vagues de chaleur qui ont touché l'Europe et les États-Unis en particulier, il est intéressant de faire le bilan des températures enregistrées un peu partout dans le monde.
Beaucoup de titres alarmistes se sont basés sur les prévisions de modèles, voire sur des températures du sol dévoilées de façon complètement inhabituelle par l'ESA (Agence spatiale européenne), alors que les températures données sont celles généralement mesurées sous abri à deux mètres du sol. Ainsi, alors que des records de 44 °C étaient annoncés en Catalogne, la température mesurée à Barcelone a été au maximum de 32,5 °C, le 25 juillet. 48 °C étaient attendus en Sicile et en Sardaigne. À Catane, la température est montée progressivement et il a fait tout de même plus de 45 °C entre le 22 et le 25 juillet, les températures nocturnes descendant vers 25 °C. À Rome, le maximum atteint a été de 35,5 °C le 18 juillet, avec des températures nocturnes qui sont restées élevées certes, mais aucun record n'a été battu. Il en est de même pour Madrid, où la température maximale enregistrée a été toutefois de 40,2 °C, le 17 juillet. À Athènes il a fait également très chaud pendant plusieurs jours, avec un pic à 41,8 °C, le 14 juillet.
Cependant, il n'a pas fait chaud partout. Au Royaume-Uni, comme dans le nord-ouest de la France, les températures sont restées dans les normales avec, toutefois, un maximum de 29,7 °C, le 7 juillet, à Londres.
Dans l'hémisphère Sud, les choses sont différentes. L'hiver austral a été plutôt rude, en Afrique du Sud. Ainsi, il a neigé à Johannesburg, le 10 juillet, phénomène qui ne s'était pas produit depuis 2012. En Argentine, des records de froid ont été frôlés, selon l'office météorologique argentin, avec, par exemple, –11,2 °C à l'aéroport San Antonio, le 17 juillet.
L'Australie a fait face également à un front froid, avec des anomalies de température négatives sur une grande partie du territoire, mais le plus impressionnant reste la température enregistrée en Antarctique au niveau de l'infrastructure de recherche franco-italienne Concordia, où les températures mondiales les plus basses ont été enregistrées durant six jours. Il a fait –82,7 °C, le 24 juillet, à 22 h 20, et -82,9 °C, le 25 juillet ! Ces températures contrastent avec la surface des glaces de mer qui, après avoir battu des records entre 2008 et 2016, diminuent de façon aussi drastique depuis 2017. Les courants marins y ont probablement une action importante. Concernant les glaces de mer, mais cette fois en Arctique, leur surface actuelle est supérieure à celle des cinq dernières années. Quant à la masse des glaciers groenlandais, pour la seconde année consécutive, elle était en augmentation, fin juin, période où, habituellement, elle est en décroissance. C'est, en fait, la cinquième année (sur les sept dernières) où l'accumulation de glace est supérieure à la moyenne des années 1981 à 2010.
Cependant, l'anomalie globale des températures mondiales est passée de 0,38 °C, en juin, à 0,64 °C, en juillet. Selon Roy Spencer, responsable des mesures radiométriques des satellites de la NASA, cette augmentation inattendue ne peut être expliquée par le développement en cours du phénomène naturel El Niño dans le Pacifique mais plutôt par la quantité énorme de vapeur d'eau rejetée dans l'atmosphère lors de l'éruption du volcan sous-marin Hunga Tonga en janvier 2022. La presse française en a assez peu parlé alors qu'il s'agit d'un événement climatique majeur. La vapeur d'eau est le principal gaz à effet de serre.
Ces données très contrastées n'ont pas empêché le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres de s'alarmer de l'ouverture d'une « ère de l'ébullition mondiale » après « l'ère du réchauffement climatique ». Que croire ?
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36 commentaires
Ne pas croire ..Intoxication …
Une climato réaliste ….
Il a fait froid dans le nord de la france des températures matinales en dessous de 10 pour monter péniblement à 17 ou 18 degrés l apres midi nous avons par deux fois rallumer le chauffage et ce en août, ce fut un été pourri. Il y a une véritable volonté de manipuler les esprits avec la météo effrayer même la population. France 2 parle de météo climatique et n ont de cesse de délivrer des messages qui frôlent l apocalyptique avec des présentatrices qui ont l air à la limite de la dépression, au bout de leur vie. Qu est ce que ça nous fait rigoler tout ça. Le but sans doute faire peur aux gens car un peuple qui a peur est un peuple soumis. Et mijoter quelques taxes supplémentaires qui seront appliquées au nom de ce sacro saint réchauffement climatique.
Les politiques et les médias aux ordres ont atteint leurs objectifs effrayer les foules cela fait vendre nous faire changer nos habitudes ont n’a jamais acheté autant de panneaux solaires que cette année faire diversion pour nous faire oublier leur incurie et leurs échecs dans tous les domaines l’écologie électoralement ne représente pas grand monde mais est devenue une des préoccupations principales des Français
L’ONU s’alarme mais ce n’est pas en réalité de « l’ère de l’ébullition mondiale » (fallait la trouver celle-là) mais plutôt de la déconfiture des pseudo-experts du GIEC qu’elle a nommés à des fins de terreur climatique.
Voila un scoop qui fera date : l’été, il fait chaud !
Comment croire tout ces oiseaux de malheur. J’écoute et je lie ce que disent et écrivent les vrais scientifiques qui ne correpond en rien à ce que nous racontent ces incultes. Je ne suis pas climatosceptique mais climatonégationniste.
Stop avec ce réchauffement climatique qui se produit depuis des siècles : voir « sécheresse été caniculaire à travers les siècles de 580 à 1893 . Pour n’en citer qu’un : à Paris le 17 aoüt 1701 le thermomètre affiche 40 degrés , alors que répondent ces clowns pour expliquer ça .
Monsieur Le Men, vous allez désespérer toutes nos grenouilles de bénitiers du GIEC qui peuplent nos services publics et subventionnés de la propagande et au pire provoquer une vague de suicides dans ce personnel aussi vaste que sensible aux malheurs de la planète.
Ce n’est pas gentil du tout !
Le blabla météo-climato-écolo-affairste n’est destiné qu’à gérer las foules de gloglo par la peur ! Oui, l’été il fait chaud, oui en hiver la température baisse CQFD !
Absolument
Ben oui, parce que s’il faut arrêter de respirer pour décarbonner la planète, je refuse
Dès la fin du mois de juin, il était évident qu’une campagne d’hystérisation de la météo de l’été était en cours. Chaque vague de chaleur, dans chaque recoin de l’Europe, a été montée en épingle. Les records battus, en Sardaigne par exemple, l’ont été par des stations météo non conformes aux règles du WMO et dont l’existence ne remonte pas à dix ans. La température moyenne des USA continentaux cet été a été inférieure à la « normale de saison ».
Fin juin, dans le Mato Grosso do Sul (Brésil), terre d’élevage, plus de mille têtes de bétail sont mortes…de froid.
Chaque époque a eu ses phobies et ses peurs. Cette prophétie de finir grillé me rappelle le temps des gaulois qui craignaient que le ciel leur tombe sur la tête et d’ailleurs ils avaient la preuve de signes avant coureurs avec la chute de quelques météorites. Personnellement, il y a environ 50 ans, j’ai vu neiger à Serre Chevalier le 14 juillet sur les Hautes Alpes, mais nous n’avions pas crié à la fin du monde. C’est vrai il a manqué d’eau mais ce n’est pas la première fois : en 1976, c’était beaucoup plus pénible.
Je dois donc faire partie des 37 % de climatosceptiques. Et défaut pire encore, je crois fermement que le maintien orchestré de la peur par tous les moyens va servir à l’acceptation par les peuples à l’inacceptable et l’inhumain.
Oui, je m’en souviens, en 1976, la sécheresse avait sévi en Europe, un impôt exceptionnel appelé « impôt sécheresse » avait été mis en place sous la mandature de Valéry Giscard d’Estaing pour aider les agriculteurs. Le seul salut de nos politiciens, gouverner par la peur, Covid, chaleur, émeutes qu’on laisse faire, reCovid, etc., etc.
S’il n’y avait que dans le domaine climatique que l’on n’entend absolument n’importe quoi de la part des uns et des autres.
En voilà des informations intéressantes, qui contrastent avec les prêches officiels !
N’importe quel benêt qui observe un peu a bien vu que cet été n’a pas été exceptionnellement chaud et n’importe quel jardinier amateur a pu constater que les corvées d’arrosage étaient bien moins fréquentes que la plupart des années précédentes.
On peut aussi choisir de voir ce que l’on voit et ne pas gober cette propagande délirante.