Pfizergate/SMSgate : von der Leyen peut-elle toujours être candidate à sa réélection ?
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Ce 17 mai, au tribunal de Liège (Belgique), l’affaire des « SMS de von der Leyen » - échanges présumés de SMS entre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Alberto Bourla, PDG de Pfizer, au cours des négociations pour l’achat de vaccins contre le Covid-19 - est revenue au cœur de l’actualité. Frédéric Baldan, lobbyiste belge, poursuit en Justice Ursula von der Leyen, Alberto Bourla ainsi que les compagnies Pfizer et BioNtech pour corruption, usurpation de fonction, destruction de documents publics et immixtion dans des titres et fonctions. L’activiste belge reproche, notamment, à la présidente de la Commission d’avoir présumément supprimé des SMS afin de ne pas dévoiler la méthode employée pour conclure un accord de près de 35 milliards d’euros avec le géant pharmaceutique Pfizer.
Plusieurs parties civiles se sont jointes à son action, dont la Pologne, la Hongrie ou encore Les Patriotes, le parti fondé par Florian Philippot. Dans le huis clos de la salle d’audience, le juge devait statuer pour savoir qui, du parquet européen ou de la Justice belge, était compétent sur ce dossier. Le président des Patriotes, partie civile, craint que le parquet européen, en récupérant l'affaire, n'enterre le dossier. L'audience a, cependant, été ajournée au 6 décembre. À la sortie du tribunal, Florian Philippot s'est tout de même dit soulagé et satisfait des débats. Il ajoute : « Je ne vois pas comment elle peut être candidate à sa succession. »
Des SMS introuvables
Cela fait, maintenant, trois ans que cette affaire, comme le sparadrap du capitaine Haddock, colle tenacement à la réputation d’Ursula von der Leyen. Tout commence au printemps 2021. Au plus fort de la pandémie, l’Union européenne cherche à obtenir des vaccins. La présidente de la Commission intervient alors et l’Union signe un accord pour 1,8 milliard de doses du vaccin Pfizer, soit, selon les estimations, environ 35 milliards d’euros. Le nombre de doses, qui semble aujourd’hui bien trop important, et le contrat aux contours opaques laissent planer de nombreux soupçons. Au même moment, le New York Times publie une enquête intitulée : « Comment l’Europe a négocié les vaccins Pfizer avec des SMS et des appels ». « Pendant un mois, Madame von der Leyen a échangé des SMS et des appels avec Albert Bourla, le PDG de Pfizer. Et au fil de leurs échanges, deux choses sont devenues claires : Pfizer pourrait offrir davantage de doses - beaucoup plus. Et l’UE serait ravie de les accepter », explique la journaliste.
Intrigué par cette diplomatie personnelle, Alexander Fanta, un journaliste allemand spécialisé sur les problématiques bruxelloises, réclame ces échanges et le contrat négocié, en vertu des règles de transparence en vigueur au sein de l’UE. Il n’obtient qu’un document caviardé. Les échanges de SMS n’auraient pas été identifiés. Déçu, il dépose une plainte auprès de la médiatrice de l’Union en janvier 2022. Celle-ci rappelle alors à l’ordre la Commission européenne et lui demande d'« effectuer une recherche plus approfondie des messages pertinents ». Impuissante, elle n’obtient aucun résultat. « Le traitement de cette demande d’accès à des documents laisse la regrettable impression d’une institution européenne qui n’est pas franche sur des questions d’intérêt public majeures », regrette la médiatrice, qui dénonce alors une mauvaise gestion administrative.
Procédure devant les tribunaux
Refusant de baisser les bras, Alexander Fanta encourage le New York Times à saisir la Cour de justice de l’Union européenne afin de faire la lumière sur cette affaire. C’est chose faite, en janvier 2023. Parallèlement, le parquet européen, saisi par de nombreux citoyens européens qui dénoncent un manque de transparence, lance des investigations sur les achats de vaccins par l’UE. L’enquête suit son cours et aucune information n’a été communiquée.
Las de ces procédures qui lui semblent sans issue, Frédéric Baldan a donc décidé d’attaquer au pénal la présidente de la Commission européennes. Avec les nombreuses parties civiles, il espérait sans doute que la Justice aurait fait la lumière sur cette affaire avant le 9 juin, date des élections européennes. Mais les délais semblent, aujourd’hui, trop courts.
51 commentaires
Ne rêvons pas ..il ne se passera rien
L’audience reportée au 6 décembre devrait « normalement » ne pas permettre à Von der Leyen de se représenter.
Mais comme l’UE est une dictature malfaisante, on est en droit de douter.
La destruction délibérée de preuves n’est pas un délit pour les intouchables apparatchiks. Après ce que je sais de Alstom, Macron itou.
Le titre de l’article comporte une erreur : réélection veut dire que la von der Leyen a déjà été élue. Non. elle
a été simplement nommée. Ceci implique qu’elle ne peut être virer et explique cela.
Ces personnages se jouent des lois, elle ne sera jamais punie, et encore moins ne verra la porte d’une prison. Au pire, von der Leyen pourrait se voir proposer un poste dans une institution prestigieuse publique ou privée, ou dans une organisation humanitaire, comme cette funeste ministre, et tant d’autres avant et après elle, impliquée dans le scandale du sang contaminé, qui affirmait en 1980 : « Je suis responsable mais je ne suis pas coupable. » Les sanctions ce n’est pas pour les délinquants multirécidivistes et encore moins pour les thuriféraires de la politiques. On dit qu’elles sont pour le petit peuple les « sans dents » sobriquet insultant attribué parait-il aux personnes ordinaires par un autre champion de la politique, celui-ci aussi il restera dans l’histoire, mais pas pour les raisons qu’il avait espérées..
Dommage qu’en France, seul le parti de F Philippot se soit démener dans l’histoire. Il est vrai que Zemmour a dit : « le pass sanitaire ou se faire vacciner ne me dérangent pas » . Les LR n’ont pas bougés et tous les autres ont suivi « Renaissance » (de la dictature) sans piper, tant pis pour les dégâts que cela risquait (et a fait et fera sur le long terme) sur la population.
Qu’elles sont ses origines ? – a-t-elle plusieurs nationalités ? – dont une qui fait monter l’anti … MONDIALISATION
D’origine belge, dans la toute petite partie de la Belgique où l’allemand est la première langue.
Non elle doit dégager très vite.
l’Union européenne n’est qu’une vaste institution mafieuse, à l’image des contrats Pfizer et leur incroyable détournement d’argent public, mais aussi des valises pleines de billets du Qatar Gate et autres manœuvres de gens peu recommandables et qu’il serait bon de quitter au plus vite.
Quand la délinquance s’installe au sommet, que reste t-il de la démocratie ?
Macron a soutenu sa candidature à l’époque, tout est dit
Non …et non …encore une qui a magouille …alors à la retraite et vite .
Ce qui est surprenant c’est c’est que le parlement n’ait pas déposé une motion de censure.
Sa place est en prison .
Le pot de vin a du être à la hauteur du contrat……
Elle est arrivée à la Présidence de la Commission avec des casseroles judiciaires , elle a été virée de son poste de ministre de la Défense en Allemagne , il faut se demander pourquoi elle a été nommée à la Présidence de la Commission avec un tel passé.
Grâce à Macron entre autres.
« … il faut se demander pourquoi elle a été nommée à la Présidence de la Commission avec un tel passé. »
Ne cherchez pas : Angela Merkel.
Comment? Avec le soutien d’Emmanuel Macron, au détriment de Manfred Weber, chef de file du PPE, qui aurait dû être nommé. Encore une manœuvre délétère (copinage, idéologie et intérêts financiers) à mettre au débit de notre cher président…
Von der Leyen peut-elle toujours être candidate à sa réélection ? Bien sûr qu’elle peut! Ces gens là n’ont aucune vergogne et la « justice » qu’eux et leurs semblables ont mise en place, les protège!
Non seulement elle ne peut pas être candidate mais elle devrait être en prison.