PMA, GPA, le Luxembourg entre dans la danse !
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Tel un phœnix, la religion du progrès – qui s’était abîmée dans les tranchées de 1914-1918 et les camps de la mort soviétiques et nazis – ressuscite toujours. Ainsi, en même temps que les « bienfaits » de la surconsommation, ceux des mœurs progressistes nous sont assenés à longueur de publicités, d’œuvres orientées et de déclarations publiques. Par exemple, aux États-Unis, une militante LGBT a trouvé judicieux d’installer une crèche avec deux Joseph (LCI) !
Parmi ces aberrations progressistes se trouve la GPA qui, outre la marchandisation du corps des femmes, offre des perspectives psychologiques douloureuses aux enfants issus de cette commercialisation insane. La liste des pays où elle est autorisée – ou pour laquelle il n’existe aucune législation – s’allonge, et voici que le Luxembourg, avec son projet de loi 6568A, entre dans la danse, ouvrant "la PMA avec tiers donneur, sans limite d’âge ni indication médicale, à tous, jusqu’aux aux personnes décédées (utilisation des gamètes du défunt). Il renonce à déclarer nuls les contrats de GPA" (Le Salon beige).
Comme l’explique Le Quotidien indépendant luxembourgeois, "un cadre légal est prévu pour encadrer la procréation médicalement assistée (PMA) qui devrait être possible à la fois avec le matériel des futurs parents et le matériel d’un tiers donneur […]. La PMA devrait être accessible à tous, donc à la fois aux couples mariés et aux personnes célibataires ou pacsées. […] L’acte médical de la gestation pour autrui (GPA) sera formellement interdit au Luxembourg mais le recours à une mère porteuse à l’étranger sera licite. En clair, il devrait être possible de reconnaître un enfant résidant au Luxembourg et qui est le résultat d’une GPA à l’étranger."
En réponse, une pétition publique, sans effet je le crains, a été déposée à la Chambre des députés, qui dénonce à juste titre "le business procréatif de l’humain".
L’hypocrisie de cette loi au sujet de la GPA rappelle la décision de la Cour de cassation en France, "qui tire les conséquences de la loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Ce texte a pour effet de permettre, par l’adoption, l’établissement d’un lien de filiation entre un enfant et deux personnes de même sexe, sans aucune restriction relative au mode de procréation" (courdecassation.fr).
Lorsque certains esprits chagrins affirmaient que le mariage pour tous était une boîte de Pandore, ils avaient, hélas, raison. La désincarnation de la cellule familiale, non pas traditionnelle mais ancestrale – c’est-à-dire qu’elle n’est pas l’apanage des catholiques, messieurs-dames de l’anticlérical club ! –, est en marche.
Comment ne pas voir, dans cette chasse aux identités culturelle, familiale et sexuelle, une forme insidieuse de déshumanisation qui, à terme, révélera sa face perverse, mais peut-être trop tard ?
"L’homme moderne est l’esclave de la modernité : il n’est point de progrès qui ne tourne pas à sa plus complète servitude" (Paul Valéry).
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