[Point de vue] À Bayonne, ces traditions qui font notre pays !
À Bayonne, j'ai compris le sens de ce cri du cœur basque : « Si, une fois dans la vie, t'as pas fait ton paquito, t'as raté ta vie. » Il n'y a, dans ces mots, ni moquerie ni condescendance, mais juste une façon d'exprimer un état d'esprit, une façon de dire l'extraordinaire hospitalité basque.
Pour les béotiens, le « paquito » est l'activité festive incontournable durant les Fêtes de Bayonne. Son principe est assez simple : plusieurs personnes s'installent à même le sol, les unes derrière les autres, puis, imitant les mouvements des rameurs, elles bougent au rythme des chants traditionnels et dans l'ambiance, les participants vont, chacun à son tour, réaliser une sorte de chenille en se laissant porter jusqu'au bout de la chaîne. C'est un moment unique de solidarité, de fraternité et de confiance, il faut y avoir participé pour comprendre la transe que procure le « paquito ».
Durant les fêtes, les participants, qu'on appelle là-bas les festayres, prennent les clés de la ville, l'événement se déroulant en plein cœur de l'été, du dernier mercredi de juillet au dimanche suivant, c'est tout naturellement que cette réjouissance, bientôt centenaire, attire chaque année autant de monde.
Les jours sont chauds, les nuits sont brûlantes, on se croise, on se toise, on se regarde, on se sourit, on s'apprécie, on chante, on rigole, on a l'impression soudaine que le temps s'est arrêté et c'est magnifique. Alors même si Sigmund Freud a dit « Une fête est un excès permis, voire ordonné », à chaque édition, on sait qu'en venant à Bayonne, malgré les extraordinaires dispositifs de sécurité mis en place par les autorités locales et nationales, nul n'est à l'abri de débordements, d'agressions et autres. Allons-nous, pour autant, abandonner ces traditions qui font notre pays ?
Partager notre amour du pays
Les Fêtes de Bayonne font partie de ces réjouissances au cœur de l'été partout en France au cours desquelles chacun a l'occasion de vivre ce moment de francité devant nous permettre de partager ce que nous avons de plus précieux : notre amour du pays. Un couple d'amis (de Guyane pour l'un, de Côte d'Ivoire pour l'autre) et leurs trois enfants m'ont accompagné à Bayonne, c'étaient leurs premières vacances d'été dans l'Hexagone. Ils sont repartis du Pays basque avec les yeux pleins de bonheur, osant même me dire : « Finalement, ça vaut mieux et ça revient moins cher que les séjours habituels à Pointe-à-Pitre ou Abidjan... » Comme quoi ! C'est là tout le paradoxe de la France : premier pays à attirer des touristes étrangers en quête de découverte de notre patrimoine, pendant que les Français choisissent d'aller hors du pays pour apprécier des choses qui existent chez nous.
La France est riche et belle de son Histoire. Sa culture est unique au monde et nous nous devons de la pérenniser au-delà de nos origines, de nos croyances et de ce que nous pensons en nous être différents des autres. Parce que, finalement, à Bayonne, on n'aura vu que du rouge et du blanc. Personne n'aura remarqué une couleur de peau, une religion, une catégorie socio-professionnelle, un parti politique. À Bayonne, la France était une, comme nous l'aimons. Merci au Pays basque et vivement l'édition 2024 !
Permettons-nous, pour finir ce papier, de rendre un hommage particulier à Philippe Monguillot, ce fidèle des Fêtes des Bayonne, mort le 10 juillet 2020 après une agression dans le cadre de son métier de chauffeur du Tram'Bus bayonnais. Qu'il repose en paix.
Verlaine Djeni
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25 commentaires
Ce que l’on ne vous dit pas aux « infos d’vingt heures » c’est que nous avons mis le doigt dans un engrenage fatal. Le Pacte sur les migrations, dit Pacte de Marrakech, a été entériné en catimini il y a déjà quelques années par un obscur fonctionnaire français. Ce pacte se disait « non contraignant » pour apaiser les esprits, mais on s’aperçoit qu’il est plus que contraignant car il oblige l’Europe et la France en particulier à accueillir des « migrants » en nombre avec leurs us et coutumes… Ceci est une contrainte dont on ne peut se soustraire sauf à risquer quelque chose dont personne ne veut parler. Et c’est ce risque que nous cache le gouvernement qui agit en parfait otage des pays du Maghreb. Ses décisions aberrantes ne peuvent en effet émaner d’élites responsables car elles sont si ineptes que personne ne peut raisonnablement le croire. Il se passe donc quelque chose de très préoccupant (en langage diplomatique !) au sommet de l’Etat pour que nous ne puissions plus diriger notre pays de façon logique. En effet, si l’invasion migratoire se poursuit au rythme actuel (Pacte de Marrakech oblige), la France sera rapidement envahie et perdra sa souveraineté au bénéfice d’envahisseurs qui, n’en doutons pas, se feront la guerre entre eux. Notre pays deviendra alors un champ de bataille où s’affronteront les ethnies Maghrébines et Sub-Sahariennes, pendant que les Français, surtout les blancs, seront pourchassés sans pouvoir retourner « au pays » comme ce fut le cas pour les Pieds-Noirs en d’autres temps… Il n’y aura en effet plus de mère-patrie. N’est-il pas grand temps de se réveiller ?
Beaucoup de nouveaux arrivés détestent et haïssent la France ,mais qu’ils partent en Afrique où ils seront bien accueillis en « vomissant » sur la France !!
Très joliment dit , bravo .
La feria de Bayonne comme les autres font partis de notre patrimoine que cela ne déplaise aux crétins qui veulent détruire toutes nos traditions, ou qu’ils veulent nous imposer les leurs
Il serait intéressant de connaître l’analyse de notre Sandrine Nationale.
À n’en pas douter, elle y trouverait encore une occasion pour masculiniser un évènement qui n’entre pas dans ses cases destructurées, voire dégenrées.
Qui n’est pas passé à Bayonne, au moins une fois dans la vie, à perdu quelque chose.
Jamais faite, elle avait une mauvaise réputation à l’époque dans les années70, mais plusieurs fois celles de Mt de Marsan, fallait être jeune et endurant pour tenir toute la semaine.
en Martinique me semble-t-il, il y a déjà une fête du cochon . pourvu que ça dure !!!!!!
Oui la FRANCE est riche et belle . Et mangeons des cochonnailles et servons du porc dans toutes les cantines . Je propose qu’une fête du porc soit établie en FRANCE . Et que le porc devienne le symbole de la FRANCE .
Cela a existé dans notre commune. Mais nous avons maintenant un maire de chez les « nulles, pardon nupes » donc plus question de cela ! Il faut dire que notre commune est a 50% minimum musulmane les électeurs de ce monsieur, donc !
À Razines, petite commune de 240 âmes du sud Touraine la fête communale du 1er samedi de juillet s’appelle » Cochon farci «
BRAVO ! Quand ça commence ?
incroyable qu’au regard de sa beauté et de sa culture tant de gens renient la France et souhaitent la démolir..
mais c’est précisément pour les raisons que vous citez que tant de gens ( incultes, jaloux, médiocres, bas d’plafond, etc..)
veulent et font tout pour la démolir !
Ce n’est pas que pour la beauté de ses sites que la France est le pays encore le plus visité du monde. Son Histoire, sa Culture, sa Langue, ses idiomes locales, ses Traditions et son Génie ont aussi leur part, une très grande part. Avec la part de ses sites, cette autre part forment un tout cohérent et chaleureux. Cet enchantement est malheureusement ouvertement et insidieusement menacé de l’intérieur et de l’extérieur. Par qui ? Par quoi ? A votre avis ?…
Par qui ? Par quoi ? A votre avis ?… voilà une question dont la réponse n’est pas facile à trouver ! a moins que…! Mais oui bien sur ! Aurait dit Bourrel, pour les anciens.
Culture ? Mais notre président a affirmé que la France avait pas de Culture !
Mais ces traditions sont malheureusement aussi une opportunité pour cette mafieuse politique de taxer toujours plus et de manière indécente les commerçants durant ces jours de fête. Cela montre bien que la République est devenue une affaire d’escrocs qui ne sont plus qu’à l’affût de taxes et de charges et qui pillent toute la population.
Mais c’est fini, tout évolue, une autre culture est venus petit à petit remplacer la notre avec les applaudissements de la gauche alors qu’ils ne s’étonnent pas des dérives que çà provoque sauf qu’ils semblent les ignorer jusqu’au moment çà coincera dure.
non » Olaf » rien n’est fini tant qu’il y aura suffisament de français, ou de personnes qui se sentent » français » ( dans le bon sens du terme) pour faire vivre ce qui les définis, les fêtes, les traditions, la culture, le mode de vie, le » savoir vivre » – Ce qui évolue c’est la bêtise,l’ ignorance, l’inculture, la violence, la bassesse, etc… Surtout si on laisse faire !
Pardon mais je fais partie de 1er groupe et je ne me trompe pas de combat.
Suffisament c’est quoi et combien ?
Dur de savoir si on est encore suffisamment nombreux, statistiques interdites…
Jusqu’a quand ces fêtes auront lieu? La Rousseau va bien s’en occuper.
Merci pour votre hommage à Philippe Monguillot. Vie brisée, une belle famille déchirée. Je ressens, outre la colère, une profonde tristesse.
Nous devons perpétrer ces traditions partout en France ou chaque région à ses particularité . Ce qui est grave c’est que maintenant il faut des policiers partout pour protéger les touristes et les locaux . L’insécurité gangrène ce pays . Inutile de débattre , de rappeler ou se situe le problème , tous les français le savent . Ne baissons pas les bras , ne les laissons pas gagner . Ceux qui n’aiment pas notre culture , nos traditions , nos coutumes , notre gastronomie réputée dans le monde entier sont libres de quitter le pays mais nous nous battrons jusqu’au bout pour sauver tout cela .