[POINT DE VUE] Académie française : la LDH en embuscade pour censurer les mots
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Le dictionnaire de l’Académie française a été solennellement remis à Emmanuel Macron le 14 novembre dernier. La dernière édition datait de 1935 – autant dire que les sages du quai Conti ne sont pas soumis à un impératif de rentabilité et ont (c’est heureux) le temps de faire les choses correctement. Leur dictionnaire n’est pas soumis à la même temporalité que le Robert ou le Larousse, qui intègrent chaque année de nouveaux mots dictés par l’air du temps. C’est une sorte de survivance du primat de la qualité sur la quantité – cette quantité dont René Guénon, parmi d’autres, avait bien décrit le règne déprimant.
Défenseurs de la fraternité universelle
Il y a toutefois un petit problème – un gros problème, même : celui de l’acceptabilité des mots. La Ligue des droits de l’homme a jeté un coup d’œil sur le dictionnaire de l’Académie pour vérifier que tout était conforme à sa façon d’envisager le monde, puisque la vision du monde est liée à la façon de l’exprimer. Et là, scandale ! La définition, donnée par le vénérable dictionnaire, de certains mots comme « race », « femme », « Jaune » ou « négrillon » semble plutôt problématique (comme on dit de nos jours) aux défenseurs de la fraternité universelle.
Regardons ensemble ces définitions si préoccupantes. Race : « chacun des grands groupes entre lesquels on répartit superficiellement l'espèce humaine d'après les caractères physiques distinctifs qui se sont maintenus ou sont apparus chez les uns et les autres, du fait de leur isolement géographique pendant des périodes prolongées ». Y a-t-il quelque chose de répréhensible, sent-on une hiérarchie entre ces races ? Non. Mais c’est vrai qu’il n’y a pas de races humaines. Merci à la LDH de nous rappeler de tels axiomes marmoréens. Femme : « être humain défini par ses caractères sexuels qui lui permettent de concevoir et de mettre au monde des enfants ». « Faut-il en conclure qu'une femme stérile ou ménopausée n'en est pas une ? », s’étrangle la ligue du bien. Bien sûr que non : c’est simplement cette capacité à porter et mettre au monde des enfants qui la sépare d’un homme… Il faut être patient, avec ces gens-là. Il serait intéressant, comme le fit l’excellent Matt Walsh aux États-Unis (voir son documentaire What is a woman?), de demander à la LDH ce qu’est une femme.
Dérangés par la survivance de certains mots
On passe sur « négrillon » (« petit enfant noir »), « Jaune » (« une personne ou une population caractérisée notamment par la pigmentation jaune ou cuivrée de la peau, par opposition à Blanc et à Noir ») ou « hétérosexualité » (« relation naturelle entre les sexes »). Ce n’est pas la peine d’épiloguer sur les ratiocinations* de la Ligue des droits de l’homme, on a bien compris. Ce qui les dérange, c’est précisément la survivance de certains mots et, au-delà, de certains concepts. Ce qui les ennuie, c’est que le dictionnaire de l’Académie française ne soit pas au goût du jour de 2024, qu’il ne soit pas inclusif, c’est-à-dire fasciste. On est en plein Orwell : la diversité, c’est le nivellement ; l’inclusion, c’est la censure.
Emmanuel Macron, protecteur de la vénérable compagnie, ordonnera-t-il aux académiciens de se plier aux oukazes de la LDH, mandatée par personne et ne représentant rien qu’elle-même (et l’idée qu’elle se fait des droits de l’homme) ? On peut malheureusement le redouter. La lâcheté politique face aux « assoces » est sans limite. Mais au fait, le plus simple, pour que le monde soit plus juste et plus généreux, ne serait-ce pas tout simplement de brûler les livres ? Et surtout les dictionnaires ? Ainsi, chacun choisirait la définition qui lui plaît…
* Pour la définition de ce mot, nous renvoyons nos lecteurs au dictionnaire de l'Académie française...
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41 commentaires
L’Academie française est une institution que je respecte et que j’admire. Pourtant n’ont-ils pas déjà tenté de créer des mots pour détourner le regard de la réalité ? Je pense à caillasser pour détourner pudiquement le regard du mot que nous avons qui est lapider. Peut-être que lapider est trop oriental ou islam-connoté, chez nous la lapidation de nos pompiers ou de nos forces de l’ordre est devenu un gentil caillassage accompli par de vilains garnements. Alors que maintenant on ne puisse plus dire qu’un jaune est jaune, une femme seule capable d’enfanter, ou que l’hétérosexualité soit la pratique plus que majoritaire sur la planète… Doit on s’étonner ? Doit on également attendre une soumission ? Nous verrons, j’ai cependant peu d’espoir que l’Académie reste sur ses légitimes definitions
LDH officine de planqués bien payés pour détruire, tout comme d’autres officines gouvernementales françaises toujours à l’encontre de ce que veut le peuple. Anéantissent en permanence tout ce qui est utile
et qui va dans le bon sens.
« Mais au fait, le plus simple, […] ne serait-ce pas tout simplement de brûler les livres ? » Patience, patience, ce n’est qu’une question de temps.
L’extinction du livre se fait par manque de lecteurs. C’est une conséquence de ce que nos élèves de primaire n’apprennent plus
Gardons nos vieux dictionnaires et toutes nos bibliothèques familiales pour les transmettre aux générations futures. Je crains le pire avec les livres numériques qui seront changés beaucoup plus facilement que ne pouvait le faire le héros de 1984 !
La LDH est une officine de destruction de la culture française. Ses membres sont d’une incroyable stupidité, à imaginer que le citoyen lambda n’est pas capable de réfléchir au sens des mots.
Au vu des niveaux d’instruction en chute libre, il est fort probable que les citoyens lambda de la prochaine décennie ne soient plus capables de penser par eux mêmes
L’Académie Française devrait accéder à la demande de Macron et prendre en compte les « remarques » … en les intégrant dans la prochaine édition qui devrait être publiée vers 2115. L’avantage à ce moment-là est que plus personne ne parlera français et que les Immortels auront disparu depuis bien longtemps
Il faut refuser à la LDH tous droits d’intervention sur notre langue.
Il faut surtout arrêter de donner des subventions a toutes ces associations qui n’existent que pour détruire le patrimoine culturel, linguistiques, humains de ce pays en ce drapant dans une pseudo défense de la France.
Dire qu’Orwell avait écrit 1984 en 1948… Nous y sommes. Il s’est juste trompé sur le titre du roman…
Vous avez cent fois raison
Penchez vous sur les membres de cette ligue et également sur ceux du conseil constitutionnel et vous aurez tout compris !!
Bonjour,
Que je sache la LDH n’a pas demandé la censure des mots comme le laisse entendre l’article, mais la mise à jour des définitions. L’Académie prend bien parti, certainement involontairement certes, en disant que l’hétérosexualité est naturelle… Les biologistes s’accordent sur le fait que l’homosexualité existe dans la nature et n’est pas une invention de l’Homme moderne. Concernant les femmes, la capacité à concevoir n’est pas plus féminine que masculine. Et quand vous insistez dans l’article « Bien sûr que non : c’est simplement cette capacité à porter et mettre au monde des enfants qui la sépare d’un homme… » et bien non, puisque les femmes qui ne sont pas en capacité de porter et mettre au monde des enfants se distinguent quand même des hommes. N’est-ce pas ?
Ah le sens des mots! Vous ignorez la signification de « capacité » ? Il n’est jamais trop tard pour apprendre.
Bien cher Truk, l’hétérosexualité est tout aussi naturelle que l’homosexualité ou la zoophilie, elle est cependant beaucoup plus répandue sur la terre. Quand au fait que la femme soit seule capable de reproduire notre espèce est juste une vérité même si on tente de nous faire croire qu’un homme peut être enceint (aïe aïe aïe mon pénis pour sortir la tête du bébé), et toutes les femmes qui n’engendrent pas ou plus ont toutes (sauf minuscules exceptions) été en capacité de le faire. N’est-ce pas ?
Oui et il y a des personnes qui naissent avec un handicap quelconque, on les accepte bien volontiers tout en reconnaissant qu’il s’agit d’une anomalie !
Et dire qu’on oblige le contribuable français à payer pour ce machin de la LDH supposé protéger Les Droits des Hommes. Et combien d’autres machins de ce genre on traîne en France comme des boulets pour donner bonne conscience ou une planque à des pique-assiettes.
Et si nous osions parler des DEVOIRS de l’homme
Il suffirait de supprimer les subventions de cette regrettable et inutile LDH. Comme toute association selon la Loi de 1901, elle vivrait alors des cotisations de ses adhérents et des dons ou legs qu’elle recevrait. On l’entendrait moins fort, et elle nous coûterait bien moins cher.
Et de même pour toutes les SOS « machin » et autres officines de gauche,.. Idem pour la presse et les médias subventionnés, qui n’ont qu’à vivre de leurs recette et non des impôts des Français.
De sacrées économies en perspective sur le budget de l’État et des collectivités territoriales !
Et moins de bourrage de crâne, en prime.
Je suis pour l’arrêt total des subventions aux associations. Si l’association est légitime elle doit survivre des cotisations et dons des adhérents. Si elle n’est pas en capacité de le faire, sa légitimité reste à prouver
Je suis tout à fait d’accord avec vous.
On avait déjà eu l’occasion de constater que la LDH, cette institution financée par le contribuable et complètement endoctrinée, s’arrogeait le droit de vouloir imposer ses doctrines à tout le monde et dans tous les domaines. Franchement, je cherche désespérément une action où cette institution a mené des actions vraiment brillantes et efficaces. Alors qu’elle fasse un peu son boulot efficacement et qu’elle laisse nos académiciens continuer à faire le leur.
Fahrenheit 451
La LDH à oublié dans sa liste le mot « con » , qui peut être mal pris par les femmes . Si on suit les principes de la LDH préférer les termes d’imbécile , ignare ou stupide , la langue française ne manque pas de de termes fleuris .
Certains , dont la LDH osent tout , et c’est précisément à ça qu’on les reconnait .