[Point de vue] Démographie : les véritables causes de la baisse de la natalité

famille

« Il faut faire des enfants sur une grande échelle ! » Nous avons échappé à cette belle mais acrobatique injonction prononcée par le Premier ministre Michel Debré dans les années 60, mais comme le notait Arnaud Florac, le « réarmement démographique » est, selon notre Président, la nouvelle ardente obligation des Français.

Pour Doc Gynéco Macron, la baisse de la natalité française serait essentiellement liée à l’augmentation de l’infertilité, elle-même due à un environnement empesté de chimie.

Mais la responsabilité écologique principale ne serait-elle pas autant, sinon plus, le bombardement médiatique de l’apocalypse climatique censée nous frapper à brève échéance ? 30 % des femmes en âge de procréer ne désirent pas avoir d’enfant (sondage Elle-IFOP de septembre 2022), ce qu’elles justifieraient, à 39 %, par des raisons écologiques et climatiques.

Bizarrement, d'ailleurs, cette infortune reproductive semble frapper préférentiellement les Françaises « de souche », si l'on en croit l'INSEE (« Immigrés et descendants d'immigrés », Édition 2023) : « En 2021, en France, l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) des femmes nées à l’étranger s’établit à 2,3 enfants par femme en moyenne, contre 1,7 pour celles nées en France […]. Il est le plus élevé pour les femmes nées au Maghreb (2,5) et dans les autres pays d’Afrique (3,3). »

Il est vrai, encore, qu’un coup d’œil au programme d’éducation à la sexualité du ministère de l’Éducation suffit à dégoûter : il n’y est question que de risques en tous genres (viol, MST, grossesse non désirée), mais jamais de l’idée apparemment périmée que la sexualité pourrait accessoirement servir aux gens qui s’aiment à se reproduire…

Quant aux sites pornographiques largement suivis, et presque autant par les filles que les garçons, ils donnent de « la chose » une image plus proche de la perceuse à percussion que des romans de la collection Harlequin.

L’infertilité est due avant tout à un désir d’enfant trop tardif, avec aujourd’hui un âge moyen de la première grossesse à 30 ans et 3 mois, âge où on commence à glisser sur le toboggan de la baisse de fertilité. Pour le deuxième et le troisième, ce sera déjà plus difficile.
Quant aux journaux que les dames feuillettent chez le coiffeur, ils expliquent combien, grâce à la médecine procréative et à ses miracles, on peut faire des enfants bien après la ménopause. Pourquoi se presserait-on ?

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Richard Hanlet
Médecin en retraite, expert honoraire près la Cour d'appel de Versailles

Vos commentaires

32 commentaires

  1. Vous voyez une baisse de la Natalité vous ici , pire , vous y voyez une menace pour nos équilibres ? Nous étions 4 Milliards sur Terre en 1970 , tout n’allait pas pour le mieux , mais personne ne se plaignait des conséquences du Dérèglement Climatique engendré par la « Consommation » de plus de 8 Milliards d’êtres Humains ! En continuant comme ça , dans 20 ans nous serons 15 Milliards , probablement 30 Milliards dans les années 2070 à « tirer » sur cette pauvre Planète qui « n’en peut déjà plus de NOUS , aujourd’hui en 2024 » ! Je n’arrive pas à comprendre comment un des rares journaux dont les idées me soient globalement « lisibles » puisse persister à développer de telles absurdités . La « Régulation » de la population Humaine sur Terre ( à + ou – 4 Milliards ) est la Condition essentielle à la survie de l’Humanité . Ne pas le comprendre , ou pire , persister à argumenter une Croissance Démographique exponentielle est suicidaire . N’en déplaise à Madame Gabrielle Cluzel et d’autres dont je partage globalement les idées par ailleurs .
    L’équilibre ayant déjà été rompu , bien sur qu’il nous faut continuer à faire des efforts pour changer nos façons de consommer et de produire pour le rétablir , mais commençons par « Réguler » ce qui est à la base du problème , non pas l’Homme , mais sa QUANTITÉ . Comme l’ont naturellement très bien compris certaines familles d’animaux .

  2. L’évolution des moeurs allant de pair avec l’évolution de la société n’est pas une découverte. Les femmes « modernes » qui travaillent et qui occupent des postes à responsabilité veulent d’abord réussir dans leur emploi afin d’occuper une place et un rang social. Les autres, celles qui travaillent dans les petits emplois ne sont pas moins prises par le souci de garder son emploi pour faire bouillir le marmite et enfin 30% parmi elles et celles qui vivent sans travailler ne veulent pas d’enfant. Mais qu’à fait l’Etat depuis que la courbe des naissances chute c’est à dire depuis des décennies? Rien! Aujourd’hui alors que rien n’a été fait c’est le constat. Bravo à tous les responsables de cette situation, heureusement leurs collègues ont su parer à ce mal devenu endémique en important des ventres généreux pour sauver la France de sa dépopulation. Cela tombe bien pour l’Europe de demain dans laquelle le mélange des genres et le multiculturalisme vont être le point d’orgue. Depuis que tout concours avec vigueur et sans relâchement à la construction de ce nouveau paradis sur terre c’est à dire plus de 40 années ne soyons pas surpris aujourd’hui de l’accouchement de ce bébé qui lui aura été voulu et désiré par une élite. Je doute toutefois que cet enfant tant désiré par certains trouve ses repères dans le monde structuré qui existe lui au niveau des peuples des grandes puissances.

  3. Si la natalité baisse dans une catégorie de la population elle se porte très bien dans une autre catégorie .

  4. Pour ce monsieur il faut faire des enfants sur une grande échelle, bon faut voir la pratique il doit y avoir plus confortable mais où il se trompe c’est que le pouvoir d’achat régresse tant qu’il faut travailler plus pour gagner moins, plus de temps pour la bagatelle et également mettre au monde un enfant dans une tel société ça pause questions.

  5. des raisons sérieuses existent : travail, ressources, logement… Mais quid de la politique familiale ?

  6. Une des raison prinpale : préserver ma vie à moi, je fais ce que je veux quand je veux ou je peux. La culture du nombrilisme ! Dans ce cas là la GPA est inenvisageable !

    Une autre raison, plus saine : avoir une situation de couple et professionnelle stable

    Une raison sérieuse : avoir un logement pour y faire grandir sa petite famille

    Une raison temporelle : être sûr que choix va durer dans le temps

    Il reste la plus terrible raison d’infertilité les escrologistes qui nous vendent à longueur de journée que la terre va devenir inhabitable et que est l’unique responsable de cela… c’est braves gens ignore sans doute que la terre n’est pas plate et que notre planète a plusieurs milliards d’années et à su gérer ses changements comme tout ce qui habite, sauf l’homme qui se pense si parfait à compris que sa vitesse d’adaptation était trop lente avec les casseroles qu’il traîne. Alors là, il existe une solution pour soigner l’infertilité de ces jeunes couples (hétéro) supprimer ce qui crée leur blocage et leu infertilité : les escrologistes !

  7. Pour redresser la natalité française, il existe bien une solution, éthique, efficace et d’un coût dérisoire, mais, comme pour Valdemort, dans la saga Harry Potter, son nom ne doit pas être prononcé.

  8. Cout de la vie , insécurité , terrorisme , dette publique , impôts , taxes , invasion de barbares orchestré par les élus et l’UE , il faut être courageux pour élever des enfants dans ce pays .

  9. Nos dirigeants s’inquiètent des conséquences de leurs errements sans comprendre leur responsabilité. Ce sont pourtant eux qui ont détruit la famille, eux qui ont décidé de l’ajustement des allocations familiales en fonction des revenus, eux qui ont décidé d’injecter un produit expérimental, eux qui n’arrêtent pas d’annoncer des désastres si nous ne changeons pas nos habitudes, eux qui culpabilisent de vivre, eux qui nous promettent l’arrivée imminente d’une 3° guerre mondiale, etc.. Et on voudrait après que les couples aient envie d’avoir des enfants?

  10. Si j’étais jeune et en âge de procréer je ne voudrai pas d’enfant car j’aurai trop peur d’avoir une fille qui soit obligée de se voiler et ne puisse pas vivre selon sa convenance. Notre pays subit un remplacement de population qui ne respecte pas les femmes et le gouvernement de traîtres à la tête de l’état ne fait rien pour endiguer cette invasion de peuplades barbares violentes et criminogènes.

    • attention à ne pas se tromper de diagnostic sur la population d’origine immigrée : elle n’est pas responsable de la soif de consommation et de jouissance qui s’est emparée de la mentalité française depuis bien longtemps. Une chose est certaine, c’est qu’un peuple qui ne veut plus d’enfants se condamne à disparaitre tôt ou tard. Bien des français d’origine immigrée peuvent nous donner des leçons de courage et de civisme, et ils sont peut-être alors notre meilleur avenir …

  11. Le « vaccin » anti-covid quasiment imposé à des femmes en âge de procréer et à des femmes enceintes (augmentation des fausses-couches constatée par les sages-femmes) ne joue-t-il aucun rôle ? Quand on pense que le gouvernement a fait de la pub pour vacciner les femmes enceintes alors que le moindre médicament aux plantes leur est déconseillé, on ne peut que s’indigner ! Pardon pour ces propos de « complotiste » d’extrême-droite. Mme Henrion Caude a parlé des risques d’infertilité. N’est-ce pas ce que nous voyons ?
    Macron parle de la lutte contre l’infertilité pour faire accepter la GPA.

    • « quasiment imposé », alors pourquoi avoir accepté ?
      Du reste, il n’y a pas que les femmes enceintes qui en subissent les effets indésirables, vu le nombre de décès précoces par malaises cardiaques.

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