[Point de vue] Élèves transgenre à l’école : le Conseil d’État valide, bien sûr
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Étrennes discrètes de la Macronie à sa gauche : la circulaire Blanquer a été validée par le Conseil d’État le 29 décembre. Les LGBTQYUIOP peuvent savourer leur victoire. Juristes pour l’enfance et SOS Éducation sont déboutés, mais merci à eux pour leur tentative d’entraver cette folie.
Pour ceux qui auraient la mémoire courte, cette circulaire ouvre la porte de « l’inclusivité » aux élèves qui s’identifient comme transgenres : user du nouveau prénom et pronom dont se doterait l’enfant, valider ses lubies vestimentaires, déroger à la stricte séparation des sexes dans les lieux d’intimité. Et tout ceci sans que les parents ne puissent y mettre leur grain de sel.
Bien sûr, pour les idéologues de la société fluide, cette circulaire n’est qu’une simple étape. Quelles seront les prochaines ? Distribution d’hormones et de bloqueurs de puberté sans ordonnance médicale par les infirmières scolaires ? Guichet unique chez les conseillers d’éducation pour changer son état civil et réserver ses chirurgies de réassignation ? Comme d’habitude, les progressistes hurleront à la caricature.
Les mineurs ne peuvent pas voter. Conduire une voiture leur est (encore) interdit. Tout comme acheter de l’alcool. Ou disposer d’un chéquier. Ou se marier sans l’accord des parents. Mais un enfant ou un adolescent peut décider de son propre chef qu’il change de sexe et de prénom, nonobstant son ADN, ce qu’il induit sur son système hormonal et sa morphologie, ses organes sexuels. Si quelqu’un a une explication rationnelle qui justifierait cette incohérence, merci à lui de partager sa thèse coram populo. Il semblerait que le principe de précaution si vanté dans une société maladivement hostile au risque ait piscine dans cette triste affaire.
Une image revient, celle d’une bande dessinée : Dans Le spectre de Carthage (de Jacques Martin, série Alix), les enfants carthaginois sont sacrifiés à Baal dans cette folie collective que théorisait René Girard. Notre société a déjà commis tant de maltraitances envers les enfants avec des protocoles Covid malsains et inutiles. Les perturbations psychiques de l’enfance et de l’adolescence ont, depuis, grimpé en flèche. L’école, qui ne leur transmet pas les savoirs essentiels, doit-elle profiter de l’aubaine de cette dégradation pour accentuer ces déconnexions du réel comme la dysphorie de genre ?
Le Conseil d’État, en tant que cour la plus haute en matière administrative, pourrait être un contre-pouvoir. Fantoche ? Le soupçonner n’est pas dénué de sens, tant il est constant dans son approbation aveugle des « avancées sociétales » voulues par l’exécutif. Quand ni le Parlement ni la Justice ne jouent effectivement le rôle de garde-fou qui leur est imparti, il faut bien convenir que la condition chère à Montesquieu de séparation des pouvoirs n’est pas remplie. Et l’État devient despote. Despote ? C’est un mot ancien. Hannah Arendt a depuis théorisé, conceptualisé le totalitarisme. Il n’en existe certes pas de norme universelle. La famille est l’ennemi à abattre des régimes totalitaires. Elle seule peut protéger l’enfant de la mainmise de l’État. Il convient que les familles en soient conscientes et réagissent. Je leur souhaite une bonne année de combat.
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24 commentaires
Si le classement PISA prend en compte la formation en wokisme, la note des français va remonter. C’est notre dernière chance de briller.
Et quid des professeurs non genrés qui enseignent dans nos collèges et nos lycées !
Comment un enfant pourra-t-il se construire un esprit sain lorsque de tels exemples de personnes asexuées se trouvent au quotidien sous leurs yeux ?
Les idéologies ont toujours conduit les peuples à leur propre perte !
Il serait grand temps pour nos gouvernants de reprendre contact avec le réel !
Autant dans le domaine sociétal que dans le domaine de la politique internationale.
Encourager une guerre sur le continent européen nous conduit tête baissée dans un cul de sac sans issue !
« Chirurgie de réassignation » ou mutilation irréversible pour individus non totalement maîtres de leur conscience et de leur avenir ?
et où sont les vrais spécialistes pour en juger ( les toubibs) ?
Bâillonnés, bien sûr.
A quand la suppression de toute identité et seulement l’utilisation de numéro … comme le faisaient les nazis.
Terrifiant.Merci pour cette excellente analyse.
Ces organisations wokistes utilisent le mal-être d’ados mal dans leur peau pour subvertir la société. Et que fait le Con seil d’Etat ? Il valide ces délires « progressistes ». L’arrivée de Mitterrand au pouvoir en 81 a permis à la génération soixante-huitarde (les boomers des Valseuses) de métastaser toutes les structures de l’Etat. Si leur héritage (sic) financier et économique est tout simplement apocalyptique c’est au niveau intellectuel et moral que leur leg est le plus tragique. La société Française est devenue tout simplement infichue de reconnaitre le bien du mal.
Le conseil des « tatas » a encore une fois fait la preuve de son progressisme conformiste.
Un mélange de vieux fond de gauche et de snobisme élitiste (s’enorgueillir à chaque fois de choquer le bon sens populaire), de pseudo courage ( en validant tous les diktats du microcosme qui fait l’opinion officielle) avec un légitime sentiment d’impunité (jamais responsable et encore moins coupable).
Cette société devient de plus en plus effrayante ! Qui sait si ces gamins ne se retourneront pas un jour contre ces idéologues fous !
Le Conseil d’État a été créé par Bonaparte Premier Consul. Il serait effaré de voir ce qu’il est devenu.
Et ils parlent de maltraitance des enfants alors qu’ils sont les premiers à les maltraité , à cautionner des inepties pour plaire à une minorité . Combien de gamins regrettent déjà ces traitements et opérations que l’état tolère et que ces médecins pratiquent en toute légalité . Et je rejoins Coverre : on vaccine les garçons contre le papillonavirus en prévention ou pour les labos …..
Tout à fait ! Cette société devient de plus en plus effrayante !
Le principe de précaution ne s’applique qu’aux animaux et à la planète, jamais aux hommes : on ignore à quel moment commence la vie mais l’avortement est devenu un droit inaliénable que certains souhaitent voir prolonger jusqu’à 9 mois; on ignore les dégâts causés aux enfants par leur changement de sexe, mais on l’autorise sans restrictions.
Et on veut aussi, dans les collèges, vacciner les garçons contre le papillomavirus responsable du cancer de l’utérus. Les esprits complotistes pourraient y voir une collusion avec certains laboratoires …
je pense qu’à ce niveau d’incohérence, les parents devraient être exonérés de responsabilité puisque c’est le conseil d’état qui leur enlève cette responsabilité d’enfant reconnus. En effet si nous avons reconnu « Marcel » à sa naissance et que le conseil d’état à 16 ans reconnait « ludivine » je ne suis pas responsable de ludivine, c’est l’état qui en est responsable.
Exacte celui qui prend la décision, doit prendre les cas en charges et sur leurs salaires, Vous verrez ça fonctionne!
Il convient que les familles en soient conscientes et réagissent.
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Elles ne réagiront pas. Qui a envie de se faire traiter de facho et subir les foudres de la bien pensance?