[Point de vue] « Guerre civile » : Macron avoue son impuissance à Bardella

macron 12 OCTOBRE

En ce vendredi 13 octobre, « jour de colère » annoncé par le Hamas, qui appelait à mettre un peu de djihad partout à la surface de la Terre, le monde retenait son souffle. Si tous les musulmans voulaient se donner la main… En France, par exemple, cet appel a donné lieu à l’égorgement d’un professeur de lettres dans un collège d’Arras. Espérons que les ayants droit de John Lennon sont prêts : on va encore pleurer, déposer des fleurs et écouter « Imagine », et chacun rentrera chez soi pour subir l’invasion islamiste, jusqu’à la prochaine « blessure à la gorge ».

La veille, Emmanuel Macron avait reçu les chefs des onze partis représentés à l’Assemblée nationale, quelques heures avant son allocution solennelle aux Français. Parmi ces responsables politiques, on trouvait évidemment Jordan Bardella, président du Rassemblement national, qui a ensuite consenti à faire un débrief sur le plateau de CNews. Ce qu’il a dit à Emmanuel Macron lors de cet entretien est la moindre des choses : Bardella a tout simplement demandé qu’on dissolve des « organisations politico-religieuses », qu’il ne nomme pas devant les caméras.

Ces croyants « modérés »

Or, si la question de Jordan Bardella relevait du simple bon sens, la réponse que le président du RN prête au chef de l’État est terrifiante : « Quand nous avons proposé au président de la République de dissoudre ces organisations politico-religieuses, qui mêlent des croyants modérés et des croyants radicaux, il m'a répondu que non, parce qu'on prenait le risque de conduire le pays à la guerre civile. » La guerre civile : en cela pas très différent du charismatique François Hollande, Emmanuel Macron a donc reconnu, à son tour, qu’on ne pouvait pas s’opposer à certaines organisations musulmanes ou à certaines pratiques de nos hôtes, si gentils et si discrets, sous peine de souffler sur les braises de la guerre civile. Est-ce de la sagesse ou de la lâcheté ? A-t-il raison ou exagère-t-il commodément pour excuser son immobilisme ? On ne sait pas. On n’a pas toutes les informations, probablement.

« Croyants modérés et croyants radicaux » : cette expression ne veut rien dire. Macron parle peut-être de la pratique publique des fidèles ou de leurs convictions sur l’interaction entre religion et politique. Cette idée qui consiste à croire « modérément » laisse rêveur : pour être modérément convaincu, il vaut mieux être homme politique que musulman… Il n’empêche, on voit le truc. Ce que l’on voit, surtout, c’est que la classe dirigeante traditionnelle elle-même, celle de l’ancien « arc républicain », aujourd’hui détruit par la réalité, n’essaie même plus de faire des efforts pour faire ce que l’on attend d’elle : gouverner. Avoir la pusillanimité de croire que, si on ferme des associations intégristes, on aura la guerre civile fait irrésistiblement penser à la phrase de Churchill sur la guerre et le déshonneur. Nos nouveaux Chamberlain, nos nouveaux Daladier sont les apôtres embarrassés d’un vivre ensemble auquel plus personne ne croit. La situation est tragique, explosive, et il suffit sans doute d’un rien pour que tout dégénère dans un bain de sang. Ça tombe bien : du rien, ces messieurs-dames en ont des caisses.

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Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

106 commentaires

  1. Prière d’un musulman « modéré » : Allahou Akbar !
    Prières de rue : Allahou Akbar !
    A la mosquée : Allahou Akbar !
    Au combat : Allahou Akbar !
    Dans un kibboutz proche de Gaza : Allahou Akbar !
    Quand on égorge un parent d’élève : Allahou Akbar !
    Quand on décapite un professeur : Allahou Akbar !
    Lors d’un attentat de masse : Allahou Akbar !

    Tout est affaire de nuance, n’est-ce pas ? Et d’interprétation des textes, c’est évident…

    • Mais non, vous n’avez pas compris, en fait il demande « Mais il est où le bar? « .Tout autre interprétation est coupable d’antisémitisme, puisque les arabes sont également sémites, et que cette guerre fratricide en Israël remonte à Cain et Abel !

  2. Si Macron connaissait un tant soit peu la mentalité musulmane, il saurait que ces gens ne respectent que la force, sa faiblesse les encourage. Quant à l’attentat contre le professeur d’Arras, j’espère que sa famille portera plainte contre la Cimade et le MRAP pour complicité d’assassinat, car ce sont eux qui en 2014 ont empêché l’expulsion de cette famille.

  3. Quand on pense que notre ministre de l’intérieur nous dit, les yeux dans les yeux, qu’il ne peut empêcher le déferlement d’assassinats dans le pays dont il a la responsabilité sécuritaire, on se pince pour être sûr de ne pas dormir. Il avoue ainsi être dans l’impossibilité de faire ce pour quoi il est payé. Incapable de prendre des décisions, il n’est plus à sa place et doit démissionner. Nous exigeons un ministre qui prenne à bras le corps le problème de l’insécurité et expulse en priorité ceux qui sont des dangers potentiels et connus comme « Fiché S ». Et si nos lois idiotes interdisent ce que la logique impose, il est temps de les abroger !

  4.  » A qui veut régénérer une société en décadence, on prescrit avec raison de la ramener à ses origines.  » (Pape Léon XIII )
    Les origines de Notre France sont Chrétienne, non républicaine, non islamiste !

  5. Le camps de la faiblesse est bien le camp des politiques. Ils se nourrissent de pouvoir mais n’en font rien.
    Des déclarations pour exister mais des gouvernements sans réelle stratégie mais qui affaiblisse le pays.
    L’absence de fermeté nous impose une immigration repoussée par les français.
    Certains de ces français prônent la liberté. La leur, contraint celle des autres !!!!

  6. Consternant et affligeant, quelle lacheté. Si il n’a pas les coui…. pour faire le boulot qu’il démissionne. Depuis 10 ans ce sont des millions de musulmans qui sont arrivés en France (demandeurs d’asile et clandestins) parmi eux la preuve en est, il y a des islamistes. Il est responsable de ce qui nous arrive, depuis le temps que Z et d’autres l’interpellent sur ce sujet il fait la sourde oreille. De toute façon on sait ce qu’il pense, il a dit lui même la France n’a pas de culture, il est pour le multi culturel, on voit le résultat. Qu’il ne se leurre pas même si il ferme les yeux et se bouche les oreilles ça finira mal, la peur n’évite pas le danger, dicton qui prend tout son sens avec macron. Le recrutement dans la police des banlieue de chances pour France, convertis, fait crainde le pire. Ce fait est avéré, vous pouvez vérifier.

  7. Tout ce que fait et dit cet homme tourne au désastre et à la destruction. On a même le sentiment atroce que l’odeur de la guerre et de la mort lui plaît.

  8. Macron refuse de dissoudre les organisations politico-religieuses parce que ça peut amener à la gueurre civile.
    « Organisations politico-religieuses », lesquelles ? Quelle religion ?
    Parce qu’à ma connaissance, Civitas était bien une organisation politico-religieuse. Et pourtant…

  9. Il n’y a pas de croyants modérés ou radicaux, ils n’y a que des croyants réunis dans l’ouma. Ou ils renient définitivement, pour rester, ou ils retournent d’où ils viennent pour pratiquer

  10. Emmanuel Macron a maintenu l’aide financière de la France vers « la Palestine ».
    Donc, Emmanuel Macron soutien le Hamas.
    Le reste, c’est du blabla de politicards.
    Regardez attentivement Macron, sans vous faire berner par la com’ et même Pétain vous manquera en comparaison.

  11. La lâcheté ce ce président et son équipe me dégoute . Tôt ou tard cela finira mal . De plus ils ne font rien pour mettre fin à cette invasion de barbares qui seront bientôt en force et là il sera vraiment trop tard . C’est maintenant qu’il faut agir et vite .

  12. Nous, peuple, on l’avait constaté depuis longtemps mais si enfin il avoue lui-même qu’il est impuissant, qu’il tire sa révérence rapidement.

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