[Point de vue] Ilona, agressée par des « garçons typés » pour une cigarette refusée

@capture d'écran Facebook
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C’est une de ces agressions dites « gratuites » comme il s’en déroule, désormais, des centaines chaque jour, en France. Dimanche 19 mai, une jeune Française prénommée Ilona rentrait chez elle après un dîner avec une amie lorsqu’elle a été accostée puis frappée et dépouillée par deux jeunes. Les photos postées sur Facebook, quelques heures plus tard - montrant une plaie ouverte au visage et du sang sur son cou et ses vêtements -, témoignent de la violence de l’altercation. « Je me suis fait agresser par deux hommes d’une vingtaine d’années sur le parking du Burger King à Saint-Grégoire, le 19 mai 2024 à 22h30. Pour une cigarette refusée, a rapporté la jeune fille de 22 ans. Je me suis fait voler des affaires perso et frapper au visage et au dos. Je recherche des personnes qui ont pu voir de loin l’agression afin de m’aider dans ma plainte. »

Cet appel à témoins – retiré depuis - a été partagé plus de 6.000 fois en moins de 48 heures. Contactée par BV, Ilona n’a pour le moment pas encore répondu à nos requêtes. La jeune femme aurait été dépassée par l’écho trouvé par sa mésaventure et ne serait pas en mesure de réagir aux nombreuses sollicitations suivant sa publication. Joint par un média local, le père d’Ilona a appuyé les dires de sa fille et donné de ses nouvelles. « Je suis très en colère. Elle se repose et reste choquée. Elle vit encore avec moi à la maison », a-t-il déclaré.

Des agressions qui n’ont rien de « gratuit »

Une jeune fille frappée et dépouillée par deux racailles, quoi de plus banal, dans la France de 2024 ? Rien de plus qu’un acte de délinquance ordinaire, à classer dans la rubrique « faits divers ». Sauf que ce sont près de 120 attaques au couteau et 2.000 agressions physiques qui ensanglanteraient, chaque jour, la France, comme autant d’indices d’une guerre civile qui ne dit pas son nom. La plupart d’entre elles sont pudiquement qualifiées de « violences gratuites ». Évidemment, lorsque la victime n’est pas exotique, le mobile ethnique d’une agression ne saurait être envisagé. On suggère aussi, parfois, la piste du « mauvais regard », de la « cigarette refusée », la faute à pas de chance ou toute autre fable permettant de mettre sous le tapis d'autres raisons. Difficile, pourtant, de ne pas deviner, derrière ces attaques quotidiennes, une haine viscérale de certains pour notre pays. « Les deux garçons étaient typés », précisait Ilona dans son post, comme si on n’avait pas déjà deviné le profil de ses agresseurs. « Ce sont toujours les mêmes qui agressent et toujours les mêmes qui se font agresser, notait, aussi, le philosophe Michel Onfray, sur CNews, en 2022. Pas la peine de mandater un historien ou un chercheur du CNRS. Tout le monde le voit, tout le monde le sait. » En effet.

Un racisme anti-Blanc virulent mais invisibilisé

Les images et les vidéos montrant des groupes d’individus d’origines extra-européennes martyrisant des personnes de type caucasien se trouvent à profusion sur les réseaux sociaux, dernier espace de liberté dans un système médiatique de plus en plus corseté. Évidemment, si les rôles des protagonistes étaient inversés, la moindre de ces séquences ferait immédiatement l’ouverture des JT.

De cette guerre ethnique larvée que l'on pressent, c’est encore Houria Bouteldja qui en parlait le mieux, déjà, en 2006 : « Demain, la société entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront ça. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres, présageait la papesse du décolonialisme hexagonal. Bientôt, il sera trop tard, les Blancs ne pourront plus rentrer dans un quartier […] Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlent. Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs. »

On ne pourra pas dire qu’on n’a pas été prévenus.

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Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

24 commentaires

  1. Une reprise en main s’impose et le 9 juin prochain, on saura si les français veulent se re approprier leur pays

  2. Soignons le mal par le mal, c’est le seul message et l’unique façon pour atteindre les quelques neurones des racailles concernées. Tout le reste n’est pour eux qu’une forme d’encouragement par la justice dans la réalisation de leur pedigree.
    Et puis, tout en compatissant au calvaire de cette jeune fille, je l’engage à s’inscrire à des cours intenses de krav-maga.

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