[POINT DE VUE] L’Algérie et la France : la repentance n’est pas une politique
Le 1er novembre, Emmanuel Macron, dans un communiqué, a reconnu que le dirigeant du Front de libération nationale (FLN) Larbi Ben M’Hidi a été assassiné par les militaires français durant la guerre d'Algérie. Ben M’Hidi dirigeait, pour le FLN, la zone autonome d’Alger et les hommes qui ont ensanglanté la ville, en 1956, par des attentats aveugles au Milk-Bar, à La Cafétéria, à l’Otomatic, et avait ordonné d’abattre tous les Européens âgés de 21 à 56 ans.
Rien sur ce soixante-dixième anniversaire du 1er novembre 1954, que l’on appelle la « Toussaint rouge », et sur les massacres et assassinats d’innocents de toutes confessions perpétrés ce jour-là.
Rien sur tout ce qui suivit ce jour funeste.
Rien sur les militaires français morts en combattant. Morts pour la France.
Rien sur les massacres de civils.
Rien sur les enlèvements, disparitions, assassinats des harkis ou des pieds-noirs après les accords d’Évian.
Le 16 novembre, l’écrivain Boualem Sansal, Algérien d’origine, arrive à Alger. Sa famille et ses proches perdent le contact avec lui. On apprendra, plus tard, qu’il a été arrêté par les autorités algériennes qui ne semblent pas apprécier ses écrits. Il est détenu depuis, sans contact avec l’extérieur, privé de ses droits élémentaires à pouvoir assurer sa défense.
Boualem Sansal est français depuis quelques mois par décision du président de la République. On a attendu la réaction de l’Élysée en réponse à cette arrestation arbitraire et à la violation des droits de ce citoyen français. M. Macron, sur les réseaux sociaux, a déclaré qu’il était « préoccupé » ! Lui qui entretient, depuis avant même son élection, une relation particulière avec l’Algérie par des déclarations aussi infondées que malvenues, se devait de réagir face au pouvoir algérien à propos du sort réservé à un écrivain français. On était en droit d’attendre des mesures fortes avec l’arrêt des transferts de fonds entre les deux pays, la suspension de la délivrance de visas et bien d’autres encore. Rien de tout cela, simple « préoccupation ».
Le 19 novembre, trois jours après cette arrestation arbitraire, sur ordre du président de la République, l’ambassadeur de France en Algérie s’est rendu au carré des martyrs du cimetière d’El Alia pour y déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de Lardi Ben M’Hidi.
C’est la politique de la repentance qui continue avec l’Algérie sans que l’on ait pu en voir le moindre bénéfice. Si notre compatriote et écrivain de talent Boualem Sansal compte sur le Président Macron qui l’a fait Français pour sortir des griffes du pouvoir algérien, il risque d’être déçu ou d’attendre longtemps que sa situation ne devienne autre chose qu’une simple « préoccupation ».
La repentance ne constitue pas une politique. On ne refait pas l’Histoire et celle qui s’écrit aujourd’hui risque d’être moins glorieuse que celle d’hier.
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24 commentaires
Monsieur le Président, il est temps d’ouvrir les yeux et de voir à quel point les dirigeants algériens détestent les français et vous narguent et combien les algériens souffrent au quotidien du régime qui leur est imposé par ceux-là même qui prétendent défendre leurs intérêts.
on est dans la paranoïa complète avec ce président en ce qui concerne l’Algérie, monsieur Sansal défend les valeurs de la république il se fait arrêter par les milices du gouvernement algérien, et en même temps l’ambassadeur de France à Alger va fleurir la tombe d’un chef du FLN qui a massacré toutes les personnes qui lui tombaient sous la main, mais quand va t-on demander sa destitution à ce personnage qui occupe la plus haute fonction de l’état, il n’est plus en mesure d’assumer son poste, rappelez-vous lors de la dissolution de l’assemblée nationale il a dit « j’ai dégoupillé une grenade que je leur ai balancé dans les jambes, maintenant on va voir ce qu’ils vont faire », il a oublié que les jambes de ses députés étaient aussi en jeu, pauvre type.
Est-ce qu’un citoyen ordinaire, moi en l’occurrence, pourrait porter plainte contre ce président qui cumule faillite économique et aplaventrisme obsessionnel vis à vis de l’Algérie ? Ne pourrait on imaginer de trainer ce triste sire devant les tribunaux une fois son minable mandat terminé pour lui faire payer tous les maux qu’il a engendrés envers le peuple ? Pour beaucoup moins que ça, pour 3 costumes et des frais d’assistant parlementaire « injustifié », un certain Fillon paie le prix fort ! Pourtant il est loin d’avoir dépenser 1200 milliards (en 7 ans seulement) qui voient la France reléguée au dernier, dernier rang des pays de l’UE. Rien que pour cela il faudrait qu’il paie le prix fort.
La repentance vis vis de l’Algérie, en particulier mais pas seulement, est une politique masochiste. Si les Français ont traversé la Méditerranée c’est parce que les pirates nord-africains ne cessaient de le faire en sens inverse et de ravager toutes les côtes méditerranéennes depuis des siècles. La conquête française a au moins permis la délivrance de plusieurs dizaines de milliers d’esclaves européens et d’assurer la sécurité en Méditerranée.
Cette politique de repentance est d’autant plus stupide qu’elle s’accompagne de la persistance à croire que la France, l’Europe et l’Occident détiennent la Vérité Idéologique quant au bon gouvernement universel.
Repentance plus Orgueil totalitaire, le cocktail est à l’évidence désastreux.
La solution serait à l’opposé : Aucune repentance face à l’histoire, mais prise de conscience de ce que les valeurs occidentales ne sont pas universelles.
Non rien de rien je ne regrette rien. Ni le bien ni le mal, cela ne m’est pas égal…Mais c’est aujourd’hui et devant qu’il faut regarder (et gouverner).
Le 11 novembre dernier, dans le petit village du Périgord noir où je réside, j’assiste à la cérémonie d’hommage devant le monument aux morts. Madame le maire lit le message du ministre des armées rendant hommage aux militaires morts pour la France depuis 1914 jusqu’aux opérations en Afghanistan et au Sahel. En passant par la deuxième guerre mondiale et l’Indochine. Pas un mot sur les morts de la guerre d’Algérie. Moi même ancien gendarme et ancien combattant (Balkans et Afrique), je fais ka remarque de cet oubli à mon voisin dr cérémonie, un ancien officier de la Royale. Nous sommes effarés de cette amnésie volontaire.
STOP ! Macron n’a pas compris que tant qu’il sera dans la repentance, il sera méprisé par eux. Ceux-ci ne respectent que les forts. Donc, plus un kopeck donné de la France à l’Algérie et confiscation de TOUS les biens détenus en France par des membres du pouvoir algérien. On a bien décidé d’appliquer cette politique vis-à-vis de la Russie (qui pourtant était moins nocive pour la France).
Et si au titre de la repentance on abrogeait l’accord néo-colonialiste franco algérien de décembre 1968 ? (colonialisme de la France par l’Algérie bien sûr)
Super idée.
l’Algérie nous hait et nous leur baisons les babouches. Macron est un traître et je pèse mes mots, moi l’ancien militaire je ne cesse de penser à tous nos soldats de métier, appelés et rappelés morts pour la France dans ce pays. Ce président de pacotille les fait mourir une deuxième fois. Le pire c’est qu’il va présider les cérémonies du 5 décembre et qu’il n’y aura personne pour le remettre à sa place.
Trump serait l’obligé de Poutine par des vidéos compromettante. Thse de nombreux démocrates. Et pour Macron, pourquoi pas la même thèse ?
Peut-être le contenu du coffre-fort saisi chez Benalla ?
Quand on est président de la République la repentance pseudo historique n’est pas une politique c’est une lâcheté et une trahison.
il doit vouloir prendre sa retraite en algérie
Abrogeons les accords d’Evian.
Ce pays nous hait, nous méprise, nous humilie.
Il est grand temps de prendre une mesure choc. Il ne pourra plus utiiser notre pleutrerie contre nous..
Ces deux hommes devraient s’entendre, ils partagent un point commun : ils n’aiment pas la France.
Macron va demander la nationalité algerienne..car ce pays n’extrade pas ses ressortissants..bientôt il devra rendre des comptes..en france