[Point de vue] Martine Aubry n’est pas morte : elle veut la peau de La Citadelle !
Faut-il raser La Citadelle des patriotes à Lille ? Martine Aubry le voudrait bien, quitte à piétiner les libertés publiques et à ruiner son président, Aurélien Verhassel.
Martine Aubry, qui en est quand même à son quatrième mandat de maire de Lille, a commencé au centre gauche, comme son père Jacques Delors, flirte désormais avec les nuances les plus écarlates du gauchisme. C’est peut-être la raison pour laquelle elle s’est trouvé un nouveau combat : l’antifascisme municipal. Elle n’est pas la première à s’y essayer. C’est même un secteur d’activité très embouteillé, surtout depuis qu’il n’y a plus de fascistes répertoriés. Chasseuse de fantômes, donc.
Cela fait des années qu’elle exige la fermeture de La Citadelle, bar communautaire de droite et maison de l’identité dans la capitale des Flandres. Jusqu’à présent, elle se contentait de chercher des poux au maître des lieux, Aurélien Verhassel, en le harcelant administrativement. Maintenant, elle publie des arrêtés de fermeture en prétextant que son bar privé n’en est plus un, accueillant trop de monde et ne répondant plus aux normes des établissements recevant du public (ERP) – une décision illégale, comme l’a rappelé le tribunal administratif de Lille. Elle sait néanmoins qu’elle peut compter, dans sa traque, sur la matraque de Darmanin et du préfet.
Notre Till l’Espiègle
Aurélien Verhassel mérite le détour. C’est une figure locale, un des fondateurs de Génération identitaire. « Touche pas à mon poste ! » l’a récemment mis sous les projecteurs où il est venu défendre la survie de La Citadelle avec l’énergie d’un lion des Flandres. S’il ressemble à Popeye avec son menton en boule, un Popeye qui aurait troqué ses habits de marin pour revêtir le jaune bouton d’or de son drapeau, son modèle, s’il faut lui en choisir un, c’est Till l’Espiègle, immortalisé par l’écrivain Charles De Coster et naturalisé flamand de longue date, roi des farceurs qui fait la nique aux puissants. Verhassel est le Till l’Espiègle de Martine Aubry et c’est ainsi qu’il est apparu sur le plateau de Cyril Hanouna.
C’est même, désormais, son principal opposant politique depuis que le secrétaire général LR de Lille s’est réjoui de la hâte liberticide avec laquelle la mairie applique la « tolérance zéro » dans sa ville. À Lille et à Paris, le front républicain est de retour, comme au Parlement quand il a fallu condamner unanimement le député RN Grégoire de Fournas. C’est, du reste, l’organisation d’un happening potache, une soirée d’hommage au député RN, vendredi dernier, à La Citadelle, qui a valu à Verhassel ce tour de vis. La soirée a pourtant bel et bien été maintenue, mais la police en a interdit l’accès : une « voie de fait » (action administrative réalisée sans droit), selon les avocats de La Citadelle, Mes Moulin, Pichon et Triomphe, qui assurent qu’ils iront jusqu’au Conseil d’État.
Après cela, Verhassel pourra postuler au poste de bourgmestre de sa cité. En attendant, c’est Martine Aubry qui la dirige d’une main de fer. À la grande époque du PS, ses petits camarades l’avaient affublée de quelques sobriquets évocateurs : « la Méremptoire », « Thatcher de poche », « Miss Tapedur ». Le contraire de son père. Pas assez carnassier, lui. La faute à ce maudit « surmoi » démocrate-chrétien inhibant.
La Citadelle assiégée
La fille, c’est le père – en pire. Chez elle, c’est comme si la neurasthénie de l’épagneul avait rencontré l’humeur d’un bouledogue rabat-joie qui ne dépareillerait pas au pays des « Dogues », le surnom des joueurs de foot de sa ville. « Trop méchante pour réussir », aurait dit d’elle François Mitterrand. La seule chose qu’on peut lui concéder, c’est qu’elle maintient le style inimitable des dames patronnesses d’antan en faisant revivre la mode féminine des années cinquante dont elle trouve les reliques à la grande braderie de Lille.
Elle en est restée aux années trente. C’est peut-être pour cela qu’elle poursuit de sa rage La Citadelle en laissant libre cours, elle et l’État, à la violence des antifas – qui, eux, ne troublent pas l’ordre public. Air connu, comme disait Labiche. C’est bien, pourtant, ce qu’ils ont fait, vendredi soir, en braillant parmi les fumigènes : « La Citadelle en feu, les fachos au milieu ! » « Peut-on aujourd’hui appeler au meurtre de militants patriotes avec le soutien passif d’élus LFI et le silence de Martine Aubry et du préfet », s’interroge le sénateur Stéphane Ravier ? Oui !
Peut-on aujourd'hui appeler au meurtre de militants patriotes avec le soutien passifs d'élus LFI et le silence de Martine Aubry et du préfet ?
Quelle aurait été la réaction si quelqu'un avait scandé "Lille en feu, les gauchistes au milieu" ? https://t.co/a4ztAnICNW
— Stéphane Ravier (@Stephane_Ravier) February 27, 2023
Deux poids deux mesures. Vous l’avez compris. Martine Aubry veut le scalp d’Aurélien Verhassel. En attendant, sera vendredi prochain, le 3 mars, à Lille, pour une nouvelle soirée de La Citadelle, déjà au complet, baptisée « À ta santé Martine ! »
François Bousquet
Rédacteur en chef d’Éléments et directeur de la Nouvelle Librairie
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
Un vert manteau de mosquées
Lire la vidéo
22 commentaires
Excellent article ;
En attendant la chute de cette islamo-gauchiste de la 1ere heure , longue vie à la Citadelle
Si je peux me permettre d’ajouter un autre surnom « Le bouledogue » qui fait référence à son caractère affable en toutes circonstances. Un autre trait de sa personnalité est sa tempérance et à sa sobriété légendaires. Il faut dire qu’ayant d’abord fait partie de l’équipe lilloise de Pierre Mauroy – alias « Gros Quinquin » ou « Rougeaud de Lille » pour les intimes – avant de lui succéder, il fallait savoir tenir la réplique. De ce côté-là aussi, la succession a été assurée …
Cette personne qui se croit tout permis est détestable .
Punir ou détruire sont les deux options possibles, suivant qu’il y ait inversion des pouvoirs en place de façon pacifique ou de façon brutale.
N’oublions pas ses 35 heures qui ont ammorcer la disqualification de la France et surtout des français !
« Chez elle, c’est comme si la neurasthénie de l’épagneul avait rencontré l’humeur d’un bouledogue rabat-joie qui ne dépareillerait pas au pays des « Dogues » »
J’adore!
Je l’ai connue étudiante sage, appliquée ,peu diserte et un peu « bégueule » à Sces Po 70-73… Mais comme chacun sait désormais, le mal et le vice sont les clés du pouvoir..
Cette FRANCE est restée en 1789 : la Terreur, les exécutions sommaires à la chaine, les Colonnes Infernales… tous unis contre ceux qui ne pensent pas comme ceux qui gouvernent.
Vous avez raison ! Alors faisons enfin comme les vendéens en 1793. : ne les laissons pas continuer à pourrir la vie des Français :
« Vaincre ou mourir » est un excellent film !
Une pensée pour le regretté Philippe Alexandre qui avait taillé un joli costume sur mesure à cette calamité de la gauche : Les 35 heures c’est elle. La signature en 2012 avec la Duflot de ce pacte électoral (le mariage de la bouteille et du pétard) qui a achevé de ruiner la filière nucléaire, c’est elle. Tout ça pour ce spectacle lamentable où on la voit hilare dans un petit train fantôme à la Foire de Lille en 2012 en compagnie d’un Jean Marc Ayrault se tapant sur les cuisses en pensant sans doute à la nullité de son gouvernement et de son président. Une Martine Aubry sectaire voulant interdire la tenue d’un meeting d’Eric Zemmour dans une ville dont se se voit propriétaire. La gauche dans tout ce qu’elle a de plus laid, de plus sectaire, de plus nuisible.
1792/1793 SVP. Un excellent film passe actuellement sur cette période. Il se déroule en Vendée. Allez le voir !
A quand l’âge obligatoire de la retraite pour les acteurs politiques ???
Martine Aubry, soutien de la « Nupes », véritable personnage nuisible à la cause « France ».
Bravo les « rouges » ! Dan Brown était un écrivain peu connu jusqu’à ce qu’il sorte « Da Vinci code ». Au début le livre, comme ses précédents ouvrages, s’est peu vendu. Mais le Vatican s’est ému de son contenu et à voulu le faire interdire : c’est devenu un Best Seller… Les réalisateurs de « Vaincre ou mourir » disaient s’estimer heureux si le film faisait 100 000 entrées… jusqu’à ce que la gauche bien pensante en fasse la pub imaginant en faire un bide… Aujourd’hui il dépasse les 300.000 spectateurs (loin, très loin, devant le dernier film commis par BHL).. La Citadelle n’était connue QUE des Lillois. Grâce à madame Aubry, elle est maintenant connue de la France entière et les gens viennent de partout pour assister à ses soirées. Ces gens de gauche ont l’art de faire de la pub gratuite à ceux qu’ils veulent démolir… Et il se prennent pour de fins stratèges…
Je ne connaissais pas tous ces surnoms. Autour de moi on l’appelle plutôt « la pochetrone ». Cet aspect de sa personnalité n’est pas évoqué dans le portrait qui en est fait.
Ces islamo gôôôôchistes sont prêts à détruite la France, à traquer ceux qui défendent l’identité et la culture françaises ‘et oui Machiavel, elle existe la culture française !) et à mettre en valeur des cultures où la violence et la haine du monde chrétien sont le but. Pendant ce temps, on nous montre, on aide même à financer la sauvegarde de cultures d’ethnie vivant au bout du monde …. cultures que j’admire généralement à condition que dans leur « bible » l n’y a pas des appels répétés aux meurtres ….
Il y a des personnes qui respirent la méchanceté …depuis toujours …C’est ainsi ….Il faut les éviter .
Elle reste le bon petit soldat de la gauche du capital toujours aux avant postes pour venir adhérer aux grands projets liberticides de la macronie. J’ignore si elle a repris le voile pour se fondre dans le décors de sa ville . Toutefois il est certain qu’avec l’ensemble des acteurs du camps du bien elle mettra tout en œuvre pour anéantir ce groupuscule fasciste . En compensation elle ouvrira un bar à chichon antifas.
La vieille Aubry, toujours aussi malfaisante et islamo-gauchiste. Tant qu’elle aura un souffle de vie elle déversera sa haine de la France.
Sa devise : « faire le plus de mal possible, tant pis pour les autres ou pour la France ! »