[Point de vue] Pap Ndiaye, « trophée de chasse » de l’extrême droite !
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La pilule est difficile à avaler, malgré sa nomination immédiate comme ambassadeur auprès du Conseil de l'Europe. Pap Ndiaye n'a pas digéré son éviction de la rue de Grenelle. Le 4 août, il a confié sa « déception » et sa « tristesse » dans un entretien au journal Le Monde, au titre grandiloquent : « Le calvaire solitaire de Pap Ndiaye, porte-voix de l’antiracisme au gouvernement ». Rien que ça !
Pap Ndiaye considère que son départ est un « trophée de chasse » pour l’extrême droite et la droite. Il est « identifié comme un homme de gauche, engagé sur les questions de l’antiracisme, de la lutte contre les discriminations, tout ce que l’extrême droite abhorre », précise-t-il, ajoutant qu'en plus, il est « un homme noir ». Tout est dit : s'il a été chassé, quatorze mois après sa nomination, ce n'est pas à cause de son impéritie, c'est la faute à l'extrême droite !
Sans vouloir accroître la tristesse incommensurable de l'ancien ministre, force est de constater qu'il n'est pas très glorieux de rechercher un bouc émissaire quand on est soi-même responsable de sa chute. S'il doit s'en prendre à quelqu'un, c'est à lui-même, pour avoir cédé à la tentation d'un maroquin, ou à Emmanuel Macron, qui l'a nommé à ce poste où il s'est montré incompétent. Il aura appris, dans cette aventure, qu'un Président cynique peut presser un ministre comme un citron et le laisser tomber, quand il n'a plus de jus.
L'extrême droite et la droite ne sont pour rien dans son éviction : Pap Ndiaye (c'est un fait) n'avait pas l'étoffe d'un ministre. Lors de son départ, il avait déclaré que ces « forces obscures » n’avaient cessé de critiquer ce qu’il était, davantage que ce qu’il faisait, le dépeignant en « wokiste » et en « indigéniste ». Il faut dire qu'il n'a rien fait pour se démarquer de l'islamo-gauchisme et qu'il a cru bon, quelques mois après sa nomination, de déclarer, à l'université Howard de Washington, que « si l'État français est officiellement indifférent à la couleur de peau […], les inégalités, les discriminations et différentes formes de racisme existent en France ».
Il prétend que sa couleur de peau lui a porté préjudice. Ce discours de victimisation ne passe pas, chez cet homme né d’un père sénégalais et d’une mère française, plus proche de la bourgeoisie huppée que des quartiers défavorisés. Il devrait se souvenir de Léopold Sédar Senghor (1906-2001), normalien et agrégé comme lui, qui fut ministre en France avant l'indépendance du Sénégal et siégea à l'Académie française. Notre pays a toujours su reconnaître la valeur des personnes, quelle que soit la couleur de leur peau.
Dans le même entretien, Pap Ndiaye a admis ne pas avoir « été suffisamment tacticien » pour se faire une place dans le jeu politique. C'est le moins qu'on puisse dire. C'eût été faire preuve de lucidité sur ses capacités que de refuser un poste où Macron l'a nommé pour plaire à la gauche caviar qu'il représente, lui qui affiche sa solidarité avec les plus démunis mais inscrit ses enfants dans les meilleures écoles. La vanité l'a emporté sur la lucidité : il ne lui reste plus qu'à pleurer sur son sort, même si on l'a consolé avec un hochet diplomatique.
Il a également reconnu que son successeur était - ce qu'il n'était pas - « un pur politique ». Il est vrai que Gabriel Attal n'a jamais qualifié CNews et Europe 1 de « médias d'extrême droite » et qu'il ne dédaigne pas de participer aux émissions de Pascal Praud. Preuve de sa lucidité politique, il a promis de « remettre le respect de l’autorité et les savoirs fondamentaux au cœur de l’École ». Pap Ndiaye, sentant le vent venir, avait attendu le 5 juillet pour souhaiter devant le Sénat que soit réaffirmée l'autorité du maître et du savoir. Plus habile, à coup sûr, l'avenir dira si Gabriel Attal est plus efficace que son prédécesseur.
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50 commentaires
Réaction typique du gauchiste wokiste… c’est pas ma faute … c’est la faute de l’extrême-droite…refrain connu depuis 1981 et maintenant éculé car seuls ses soutiens y croient encore ( cf le monde …)
Pauvre petit ministre mis au coin comme l’était un cancre il y a quelques années. Cet homme ne s’interroge même pas sur l’efficacité de son travail et les piètres résultats du ministère qui lui avait été confié. Espérons qu’au Conseil de l’Europe il puisse être utile à la France, sait-on jamais. Au moins ça lui donnera l’occasion de voir plus souvent ses enfants scolarisés à Strasbourg.
Pour une fois qu’un trophée est obtenu. On ne peut que s’en réjouir. Maintenant s’il veut pleurer , qu’il retourne pleurer chez ses ancêtres.
On peut hyper diplômé et nul. De plus, racialiste et anti-francais, il n’avait rien à faire au gouvernement. Macron a voulu faire un scoop :manqué.
Mais si, mais si, il avait tout à fait l’étoffe d’un ministre de la rééducation nationale, comme ses prédécesseurs…il avait simplement besoin de cours supplémentaire de communication…
Une petite remarque amicale
Leopold Sedar Senghor n’a jamais fait Normale Sup pas plus à St Cloud qu’à Ulm contrairement à son ami de jeunesse G Pompidou
Il était agrégé de grammaire de l’Université
Il n’en reste pas moins un très grand bonhomme
J’ai une idée : on arrête d’accepter le classement faux et injurieux de « droite » et « d’extrême droite » dont des politiciens abusent – puisque ça marche. – – – – – – – On rétablit la vérité : la droite privilégie l’individu et la gauche, la société. Droite excessive ? La loi de la jungle, l’élitisme. Exemple : les macronistes. Extrême droite : monarchie absolue. – – – – – – – La gauche privilégie de collectivisme. Gauche excessive ? L’autoritarisme. Exemple : LFI. Extrême gauche : fasciste ou communiste (c’est pareil) – – – – – – – – J’ajoute que les mondialiste, partisans d’une loi de la jungle mondiale donc antidémocratique, sont la droite dure, très élitiste envers les milliardaires internationaux. – – – – – – – En relayant cette vérité, conforme à l’Histoire, on peut réveiller les consciences. Reste à le vouloir vraiment….
C’est une habitude Française a tout niveau de la société plutôt que d’admettre leurs incompétences a certains poste où leurs incompatibilités a une fonction particulière beaucoup d’individus ont le réflexe victimaire cela est tellement plus pratique et simpliste de ce dire ostracisé pour des raisons sexuel ou de couleur de peau ou d’origine sociale en réalité cela ne fait que de confirmer leur incompétence et finit par devenir tellement lassant voir insultants mais coûte très cher a la société
Ce ministre est l’exemple type de la décadence de la France, avec pour exemple le classement Pisa : comment motiver des élèves à travailler, à être bons, lorsque l’on voit ce ministre au bilan catastrophique … récompensé pour avoir si mal fait sont boulot ?
Pap Ndaye a beau se parer de Leopold Sedar Senghor, la similitude n’est qu’apparente car Normale Sup Saint Cloud n’a rien à voir avec la rue d’Ulm et Pap Ndyaye n’est pas près d’être honoré par l’Académie Française comme « grand intellectuel ». Dans ce domaine, il faut faire ses preuves, et la prétention ne suffit Pas. Tout le monde n’est pas Hélène Carrère d ‘Encausse.
D’autant plus que Pape N’DIAYE est né d’une mère française « de souche », et d’un père sénégalais Ingénieur des Ponts (diplôme acquis en France); 1/4 issu de l’immigration, donc, contrairement à HCDE!
Ma grand-mère disait : « Tu auras beau peindre un moineau en jaune, il ne chantera jamais comme un canari »…
Son attitude est minable ! Mais son successeur , malgré les bla-bla, va dans la même continuité que son prédécesseur et même pire vu la dernière décision que le nouveau ministre a prise concernant l’éducation sexuelle à l’école !
Cet individu, désigné comme ministre, aura démontré une fois de plus que la « discrimination positive » est une totale ineptie dans le choix d’un gouvernement comme dans le reste. Choisir un ministre (surtout le 1er) en fonction de ses capacités et de son efficacité devrait être la norme.
Pap Ndiaye a raison sur un point : il y a bien du racisme en France, celui pratiqué à outrance par ceux qu’on appelait autrefois « les gens de couleur », qui ne supportent pas, pour une majorité d’entre eux, cette cruelle injustice qui ne les a pas fait naître avec la peau blanche.
Il leur faudrait absolument toutes les priorités en tout, uniquement par le fait qu’ils ne sont pas blancs. C’est leur meilleur angle d’attaque. Quand ils échouent quelque part, ou n’obtiennent pas ce qu’ils souhaitent, c’est toujours l’accusation de discrimination et de racisme. Il y a aussi la discrimination positive en leur faveur qui est l’arme redoutable qui sert à leur racisme en voulant nous culpabiliser si on ne va pas dans leur sens…
Ce triste sire me fait penser à ces femmes politiques critiquées pour leur évidente nullité : Edith Cresson, Martine Aubry, Marlène Schiappa et j’en passe. Selon elles, c’est parce qu’elles étaient femmes qu’elles étaient critiquées. Et bien sûr jamais pour leur incompétence notoire, naturellement.
On ne peut que se réjouir de ces flots d’amertume !