[POINT DE VUE] Pas de foie gras à l’Assemblée nationale !

Je viens de vérifier sur le site de l’Assemblée nationale l’information découverte, avec stupeur, samedi 15 février, dans le journal télévisé de France 3 Occitanie sous la forme d’un flash rapide, à savoir que l’oie et le canard sont interdits dans les lieux de restauration de l’Assemblée nationale !
Pas de foie, pas de magrets, pas de confits : telle est la règle, et cela sur ordre de Madame la Présidente de ladite Assemblée au nom du bien-être animal ! Jusqu’à ce jour, il semble qu’un seul député du Gers se soit intéressé à cette question. Si cette interdiction ne porte pas sur des volumes trop importants, elle est emblématique d’un comportement qui révèle la totale méconnaissance des pratiques d’élevage et du poids économique qu’elles représentent pour des milliers de familles d’agriculteurs.
Alors, Mesdames et Messieurs les députés du Sud-Ouest, du Massif central et d’Alsace, qu’attendez-vous pour défendre ce qui est l'une des richesses de nos terroirs. Faudra-t-il qu’après les « bonnets rouges », les « gilets jaunes », nous soyons obligés de sortir les fourches ?
Le gavage des oies et des canards est une pratique qui remonte à l’ancienne Égypte et qui existe parce que ces volailles ont la particularité de ne pas avoir de glotte, ce qui permet d’introduire les aliments directement dans l’œsophage sans blessure et sans traumatisme. Madame la Présidente de l’Assemblée semble l’ignorer. Après le Royaume-Uni, la Californie et d’autres États américains, ne sombrons pas dans l’inculture gastronomique de ces pays qui frappent nos traditions culinaires d’interdits.
Alors, Mesdames et Messieurs les élus de la nation, vous devez défendre ces élevages indispensables à l’équilibre économique de très nombreuses exploitations agricoles de nos régions. Car après la Cour des comptes, qui veut réduire l’élevage bovin en France à cause des flatulences émises par ces animaux, il ne restera plus dans nos assiettes que des viandes de culture en laboratoire et des insectes desséchés dans nos farines. Et cela est déjà d’actualité.
Cette interdiction qui concerne la restauration à l’Assemblée nationale est dictée au nom du bien-être animal en oubliant - car il ne faut surtout pas en parler - l’atrocité des abattages rituels d’ovins et de bovins qui meurent, lentement saignés, la gorge tranchée jusqu’à la colonne vertébrale, sans étourdissement préalable comme le veut la loi !
J’attends de la part de ceux qui se veulent défenseurs du bien-être animal des décisions fortes sur cette question plus importante que la consommation de confit de foie gras ou de magrets de canards.
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foie gras
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11 commentaires
Pas de foie gras pour ces messieurs de l’Assemblée nationale? Tant mieux, ils ne méritent pas!
« e site de l’Assemblée nationale l’information découverte, avec stupeur, samedi 15 février, dans le journal télévisé de France 3 Occitanie sous la forme d’un flash rapide, à savoir que l’oie et le canard sont interdits dans les lieux de restauration de l’Assemblée nationale ! »
elle et ses « consoeurs » ont peut-être peur de « passer à la casserole démocratique » car vu comme elles se gavent de principes ANTI-France, elles se protègent ! … Et en même temps n’aiment pas la concurrence ! …
Cher maître, vous pouvez attendre longtemps que nos hommes ou femmes politiques se saisissent du sujet de l’abattage rituel. Je crains que vous ne deviez attendre longtemps. Vous aurez remarqué que ce n’est pas le courage qui les étouffe. Et parler d’interdiction de l’abattage halal ou kasher fait de vous un affreux islamophobe ou antisémite. Vaut mieux taper sur les gascons. Nous sommes une peuplade pacifique et nous ne cherchons à emmerder personne si on nous laisse nos corridas et la chasse à la palombe. Mais attention, la Coordination Rurale, le seul syndicat à vraiment défendre les intérêts des petits paysans ( ce qui lui vaut d’être qualifié d’extrême droite!!!) est né dans le sud-ouest, au pays du foie gras.
Si on y réfléchit tout ceci est logique. La présidente de l’AN, en bonne socialo-macroniste sait parfaitement ce que se gaver veut dire ! ;)
N’oublions pas que cette dame Braun Pivet avait réclamé une minute de silence pour N..hel petite racaille de banlieue. Cette dame fut pendant des années membre du PS, tout en habitant au Vésinet. Cherchez l’erreur ! Il parait que d’après Leon Festinger qui est le psychologue qui a inventé le concept de dissonance cognitive, l’un des moyens de surmonter celle-ci, consiste, pour certains individus à se comporter de manière hypocrite…
Je ne peux évidemment pas être d’accord avec une telle contre-vérité. D’abord l’absence de traumatisme de l’œsophage qui n’est pas prouvé. Le gavage conduit à une multiplication par 10 du volume du foie, qui fait que le canard peine progressivement à respirer, s’alourdit et donc souffre de façon inutile. Il convient donc de supprimer cette maltraitance, pas du tout dans l’esprit des articles L214-3 et 214-17 du Code Rural. Par ailleurs, ce type de maltraitance relève clairement de l’article 654-1 du Code Pénal concernant la maltraitance volontaire. Mais la Loi n’est-elle pas finalement faite pour être piétinée ?
Qu’on leur serve des asticots !
Et la prolifération de la « viande halal » ? … Vous en dites quoi ? …
L’argument de dire qu’une volaille souffre en ayant un foie gras est un mensonge. Le foie est dans le même état que celui de toute personne en surpoids. Ces personnes ne se tordent pas de douleur au niveau du foie.
Je pense que c’est la façon de gaver qui déplait.
Faux. Dans le gavage, le foie peut grossir jusqu’à dix fois son volume.