[Point de vue] Selon Biden, Trump « menace la démocratie » !
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Quand on n'a plus grand-chose à dire pour donner des couleurs à l'avenir, le plus simple est d'instrumentaliser les symboles du passé. Emmanuel Macron le sait bien, qui est passé de la « start-up nation » à un long défilé de coupages de rubans et d'inaugurations de chrysanthèmes sous-préfectoraux à destination de son électorat de retraités. C'est, peu ou prou, le choix qu'a fait Joe Biden pour son premier meeting de campagne, le 5 janvier.
Meeting symbolique à au moins deux égards, puisqu'il intervenait la veille du troisième anniversaire de l'assaut mené contre le Capitole par des partisans de Trump, et parce qu'il avait lieu en Pennsylvanie, à l'endroit même où George Washington avait rallié ses partisans lors de la guerre d'indépendance. Une manière d'annoncer symboliquement, avec une finesse tout américaine, que la démocratie était en danger.
Le président américain, en bon plésiosaure de la politique, n'a pas déçu. Vêtu d'une cravate aussi rayée que son discours, il a enfilé, avec la certitude de ceux qui sont du bon côté de la barrière, les poncifs et les clichés - et ce, évidemment, sans le moindre argument valable à l'appui. « Il parle du sang des Américains qui serait empoisonné, usant exactement du même langage utilisé par l’Allemagne nazie » : c'est à peu près ce qu'il y aura de plus solide dans le discours du président sortant, vague et improbable mélange entre C-3PO, droïde de protocole dans La Guerre des étoiles, et un sénateur centriste des années 70.
On connaît l'essentiel des arguments du camp démocrate contre Donald Trump: il représente une menace pour la démocratie, « la campagne de Donald Trump est obsédée par le passé, pas par l’avenir. Il est prêt à sacrifier notre démocratie et à se mettre au pouvoir »... Bref, il est très méchant et, dans le discours de Joe Biden, l'expression « notre démocratie » (menacée dans ses valeurs, etc.) est le mantra qui remplace « ce grand pays » (chez les républicains américains) pour dire « les États-Unis ».
La tentation est facile (mais pas absurde) de comparer avec ce qui se passe chez nous. En France, aussi, un Président médiocre et déconnecté essaie de se maintenir au pouvoir par des incantations démocratiques toutes faites. En France, aussi, la société, fracturée et divisée comme jamais, tente, par le biais de son mandarinat politique, de sauver un vivre ensemble de publicité qui n'a jamais fonctionné dans le monde réel. À la place de « notre démocratie », on dit « en République», mais c'est exactement pareil...
On ne sait pas encore ce que cela donnera, d'un côté comme de l'autre de l'Atlantique, mais on ne peut qu'être consterné par la paresse des arguments. Trump a été déclaré inéligible au Colorado, dans l'espoir non déclaré que d'autres États suivent cet exemple. C'est le principe même d'un second tour entre Marine et n'importe qui, avec pèlerinage à Oradour, rappels à la bête immonde et tutti quanti. Le peuple est un objet de sollicitude tant qu'il fait ce qu'on lui dit.
Les États-Unis seront-ils, une fois de plus, l'avant-garde des malheurs qui vont s'abattre sur la France ? L'avenir nous le dira. Mais entre un vieux qui joue les jeunes challengers et un jeune qui joue les vieux sages, on peut dire que le monde pourrait ne pas se porter mieux dans les années qui viennent... à moins d'un changement radical, bien sûr.
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV
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40 commentaires
Trump poursuivi pour tentative d’insurrection est amusant, au pays qui est né d’une insurrection. On sent que Donald va être vainqueur de la présidentielle, sauf magouille évidemment et tout doit être fait pour qu’il ne se présente pas. Mais à chaque démarche, son score augmente….
Et si les médias « présentaient » le passif de ce gars ainsi que les « actions » de sa progéniture ? … Biden a une « longévité » qui est hallucinante surtout quand on connaît un peu son « parcours » depuis son engagement dans des « mouvances » dans sa jeunesse ! … Et ce gars vient parler de « démocratie » et veut « protéger la planète » ! ? … STOP ! …
Depuis les années 50, ces « donneurs de leçons » ont tout déstabilisé sur toute la planète par protectionnisme nationalisme …
Oui c’est exactement le cas du macron pour lui c’est le RN qui menace la démocratie alors que lui il préfère l
l’ eu à la France c’est lui le vrai danger
Biden ! on a le même en France, il s’appelle Macron.
Bien dit et nous sommes de votre avis .
« un Président médiocre et déconnecté essaie de se maintenir au pouvoir par des incantations démocratiques toutes faites » = M Florac, vous êtes trop gentil! J’aurais été beaucoup plus méchante et mal élevée si j’avis eu à parler de notre étron national qui veut (et y arrive) nous em***der.
Biden parle de démocratie, sait il qu’il n’y a pas plus de démocratie aux états unis qu’en France. Biden Trump, Trump Biden à jeter, avec les USA jamais le début de la paix dans le monde.
Je crois que Trump est le SEUL Président US à n’avoir aucune guerre à son bilan.
Bon constat .plésiosaure ?
Des deux côtés de l’Atlantique la vielle maxime réduction AD hitlerum éculée. L’invasion du Capitole qui n’a rien de commun avec les gilets jaunes en France n’ont pas plus menacé la démocratie des USA comme celle de la France pour les gilets jaunes bien que plus violents par l’incursion des antifas.
Macron n’est pas déconnecté. Il suit sa feuille de route d’Européiste et a des résultats au delà de ses espérances : la France s’effondre. Il déteste la notion de nation, la France en particulier dont les frontières ne sont pas à défendre. Néanmoins 30% des Français vont encore voter pour lui aux Européennes. C’est désespérant.
C’est tout à fait celà. Espérons tout de même pour ces élections de juin.
E. Macron veut détruire les nations, la nôtre pour ce qui le concerne, non pas parce qu’il la détesterait – en fait, il s’en fiche de la France – mais parce que les nations protègent les peuples et permettent l’exercice de la démocratie. – – – – –
Et comme E. Macron est l’agent commercial des mondialistes richissimes (le « monde de la Finance internationale »), il veut que cette élite puisse exploiter le peuple, « ceux qui ne sont rien ». Il s’applique donc à détruire tout ce qui le protège et notamment la nation avec ses frontières, sa culture, son pouvoir donné au peuple (= la démocratie).
En politique on s’aperçoit que des bonimenteurs incapables de diriger savent parler pour faire du vent et tels les joueurs de flûte entraînent des électeurs qui ne voient pas plus loin que leur nez. En France comme aux USA nous y sommes.
Trump écrasera Biden qui n’est que le hochet du deep state.
J’espère que vous avez raison. Ce pour les UE, mais aussi pour la France et l’International, M Trump n’étant pas aussi guerrier que ce pauvre vieillard sénile qui est président à l’heure actuelle.
Bien que féroce jongleur de dollars (il faut être confortablement assis pour avoir les coudées franches- à peu près.. ), Trump, ainsi que Poutine sauveront le monde embringué sur la voie accélérée et glissante de la perdition ! Il faudrait relire Nostradamus et Fatima…
Pauvreté d’arguments !
Grâce au régime « democrato-corrompu », les prisons vont se remplir après la prise de pouvoir, acquise honnêtement et légalement, de Donald Trump. Un grand nettoyage. Biden, Gates et Fauci en prison !
Copie de Macron Biden sent que le vent tourne donc tout est bon pour tenter de sauver sa place .Vivement que Trump soit réelu ne serait ce que pour en faire taire beaucoup par ici .
À moins d’un changement radical? Faut-il rappeler qu’un certain coronavirus a laissé miroiter toute l’appréciation des citoyens face aux changements radicaux…N’est-il pas plus honnête de reconnaître qu’un statu quo demeure le moins préjudiciable des compromis indépendamment quel épouvantail paluche le gouvernail du paquebot hexagonal? Si certaines vagues incitent le timonier à virer la barre à tribord, un vent de gauche se manifestera aussitôt! Cap au centre vaut mieux que d’arrêter les moteurs.
surtout pas le centre , on y est avec macron,on voit bien ce qu’est le centre, autrement dit le en même temps….. les centristes n’ont pas d’idée et pas de cap.
Justement , en parlant de coronavirus : Le péquin moyen, un peu abruti par toutes les circonstances et matraquages de vraies et fausses infos depuis 4 ans, est échaudé comme le chat : Il a observé, digéré et médite…Le coup de griffe sera violent, ainsi va toute vengeance..