[Point de vue] Selon France Culture, en France, les Blancs sont mieux traités…
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Il n’y a pas que du mauvais, sur France Culture. Autrefois, il y a une petite dizaine d’années, il y avait même, parfois, du très bon. Hubert Védrine le matin, Michel Onfray donnant son cours à l’Université populaire de Caen, et puis (ça, c’est resté) le grain si particulier du son, particulièrement « propre » et agréable à l’oreille. Mais bon, il y a aussi du mauvais, et ce, notamment, dans la récurrence, avec nos impôts bien sûr, de « débats » qui n’en sont pas, autour des obsessions favorites de la gauche morale.
Le 24 octobre, c’était au tour du privilège blanc. Deux sociologues viennent de publier un livre intitulé La Domination blanche. Elles sont évidemment les bienvenues pour faire la publicité de leur ouvrage sur l’antenne de la radio publique. Le concept de « privilège blanc » y est évidemment traité comme un prérequis relevant de l’évidence même. Bien sûr, tous les intervenants rappellent que ces notions viennent du monde anglo-saxon, et singulièrement des États-Unis - alors que leur histoire avec l’esclavage, et avec le monde « non blanc », n’est pas exactement la même. Mais bon, apparemment, ça compte pour rien. On cite aussi Virginie Despentes et sa « Lettre à mes amis blancs », lue sur France Inter par Augustin Trapenard à l’époque du Covid-19. Tous les mots clés sont là. On est en famille. Dans cette lettre, Virginie Despentes décalquait les revendications américaines. On se pâmait. C’était super.
Le racisme anti-Blanc, cet impensé
Ne faisons pas le résumé de cette émission, qui dure près d’une heure et fait le procès des Blancs en France, ces salauds de Blancs qui n’ont rien de mieux à faire que des blagues racistes (du reste invérifiables), comme dire à un élève de couleur qui a oublié son livre d’histoire que, comme pour le sujet d’étude du jour, c’est en quelque sorte un « sans-papiers ». Le vrai problème, c’est qu’en France, les Blancs sont privilégiés, et que tout le monde se le tienne pour dit. Qu’on ne creuse pas trop l’affaire, notamment du côté du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, du traitement parfois réservé aux « métros » dans les îles des Antilles ou, plus près de nous, de la façon dont on se moque de ceux qui n’ont pas « d’origines » dans les lycées de la banlieue parisienne. On risquerait d’avoir des surprises et de s’apercevoir que la France n’est pas l’Amérique et que les Blancs, en France, n’ont pas d’autre privilège que celui de se taire quand l’un ou l’une des leurs tombe sous les coups d’un ou d’une OQTF, très souvent non Blanc… de peur d’être accusés de racisme. La boucle est bouclée.
En 2000, Philip Roth, dans La Tache, avait tout dit de la chasse aux sorcières hystérique et absurde qui déchirait les universités américaines au nom de l’antiracisme. On est en 2024 et les médias du service public imitent poussivement, avec un quart de siècle de retard, l’ombre tutélaire d’un pays que, pourtant, d’ordinaire, la gauche académique adore détester. Tout ça ne plaide guère en faveur de la subvention de l’audiovisuel d’État, à la fois paresseux, médiocre et de parti pris. Bien que ce ne soit pas la priorité dans un pays déjà largement gangrené par le narcotrafic, l’islamisme, l’invasion migratoire et la gabegie financière, il faudra peut-être, tout de même, se pencher un jour sérieusement sur cette consternante exception culturelle.
24 commentaires
« Selon France Culture, en France, les Blancs sont mieux traités… ». Comme en Afrique du Sud, les Noirs sont mieux traités que les Blancs, eux qui avaient contribué à l’essor écocomique de ce pays grâce à leur labeur pendant des dédennies, sont désormais matraités, voire pire. À propos, à France Culture, vous avez déjà vu un Mandela incarné au cinéma par un Blanc à l’investigation d’un réalisateur d’Afrique du Sud ? En France, on a vu un Omar Sy incarner en un Docteur Knock… vous vous en souvenez ?
Le gouvernement ne veut pas couper dans les dépenses stupides, comme par exemple les « avances sur recettes » données aux producteurs de films bien pensants qui font une audience minable, ou aux medias « de service public » totalement gauchisés. C’est beaucoup mieux de « taxer les riches ».
En même temps, comme dirait celui qui squatte l’Élysée, c’est « France Kulture », une des entités de « Radio France…
De la part de ses gens-là il ne faut pas s’étonner, il faut savoir s’attendre à tout…
Surtout au pire !
Ces gens-là sont à la culture ce que Macron est à la Diplomatie !
« les Blancs, en France, n’ont pas d’autre privilège que celui de se taire quand l’un ou l’une des leurs tombe sous les coups d’un ou d’une OQTF, très souvent non Blanc… de peur d’être accusés de racisme. » et j’ajouterai » pas que » ! les blancs sont corvéables à merci pour que les traines savattes de tout bord puissent profitter de toute l’assistance sociale, médicale, culturel gratuitement, là où eux même renoncent à des sorties, des soins, et parfois de nourriture, le tout en travaillant et en étant payé au lance pierre pour beaucoup !
Super commentaire qui résume bien la situation ubuesque des blancs qui travaillent pour nourrir une partie du monde qui n’a pas le courage de se prendre en charge.
Ne parlons pas des Français,mais des habitants de la France. Ils sont… encore majoritairement blancs.
Sont ils privilégiés ? Oui, mais pas par choix, ni exclusion des autres, mais par leur héritage culturel, social, sociétal…
Ceci étant, j’imagine qu’on veut culpabiliser les Français blancs…
En Afrique, les noirs ne sont ils pas privilégiés par rapport aux blancs.
Essayer donc de faire sur l’ensemble du continent africains et ailleurs le dixième, que dit je le millième de ce qu’ils font ici. Manifestez violemment vos convictions politiques, construire une église en Algérie ou au Maroc par exemple pour satisfaire vos retraités en villégiatures, exigez du porc dans les rayons des supermarchés ou de l’alcool habillez-vous comme bon vous semble ou libérez vos cheveux mesdames. L’extraordinaire ces que nombre de personnes viennent ici fuient les privations de liberté et revendiquent ici ce qu’ils ont fuient et nombre d’entre nous trouvons cela normal.