Porno, inceste, suicide… l’effrayante sélection du Goncourt des lycéens
Le trash s’invite dans les rayons des bibliothèques des lycées. Âmes sensibles s’abstenir.
Le Club des enfants perdus (POL), de Rebecca Lighieri, est en lice pour le prix Goncourt des lycéens. Il fait partie, au même titre que treize autres ouvrages, de la liste des romans sélectionnés par l’Académie Goncourt pour passer entre les mains de deux mille lycéens de France, entre le mois de septembre et le mois de novembre. Comme indiqué sur le site de l’Éducation nationale, « les lycéens ont deux mois pour lire les romans, avec l'aide des enseignants », avant de rendre leur verdict.
L’objectif de la démarche « est de faire découvrir aux lycéens la littérature contemporaine et de susciter l'envie de lire ». C’est louable. Que les adultes de demain, plus à l’aise avec les écrans qu’avec les livres, soient incités à tourner quelques pages semble, en effet, être une bonne chose. Cela pourrait, en tout cas, l’être si les ouvrages proposés ne laissaient pas à désirer, comme cela est le cas avec Le Club des enfants perdus.
Un objectif louable
Le roman de Rebecca Lighieri semble assez peu adapté à un public âgé de 14 à 18 ans. Plusieurs passages sont clairement pornographiques. Âmes sensibles s’abstenir et passer au paragraphe suivant, car voici un extrait : « Une fois de plus, je m'introduis dans son cul préalablement lubrifié et travaillé par des rotations vigoureuses de l’index. Mon gland cogne déjà contre je ne sais pas quoi, une protubérance crénelée et spongieuse - et je sens qu’il ne m’en faudrait pas beaucoup plus pour jouir, mais évidemment, je me retiens et j’attends. J’attends la modification de son souffle mais aussi cet imperceptible déclic que j’ai appris à guetter quand je suis dans son cul… »
ATTENTION CONTENU CHOQUANT ET NON ADAPTÉ AUX ENFANTS
Voici quelques extraits du livre "Le club des enfants perdus" de Rebecca Lighieri, sélectionné pour le prix Goncourt des lycéens que des professeurs de français FONT LIRE A VOS ENFANTS !!!
A diffuser au maximum pour alerter… pic.twitter.com/PiGsxO8KFz
— Tocsin (@Tocsin_Media) September 25, 2024
Inutile d'en dire plus. Vous l’aurez compris, les lycéens sont conviés à lire et à évaluer un livre qui fait l’apologie de la sodomie. Ce n’est pas tout. Le roman fait aussi la part belle à l’inceste, notamment via une relation entre la mère et son fils qui a donné lieu à une naissance puis à la mort du bébé, mais également au suicide. Une partie du roman est consacrée à la mise en scène et à la description, par le menu, du passage à l’acte de la fille de la famille, âgée de 27 ans, bisexuelle et amatrice de sexe trash.
Un problème global
Des éléments qui rendent la présence de ce livre dans la sélection du prix Goncourt des lycéens incompréhensible. Ce n’est cependant pas le seul qui mérite une attention particulière. Le roman Aucun respect (Stock), d’Emmanuelle Lambert, est dans la même lignée, il met en avant une certaine liberté sexuelle. Avant eux, en 2012, La Vérité sur l'affaire Harry Quebert avait aussi fait polémique. Le polar de Joël Dicker, qui mettait en avant, de façon positive, une relation pédophile avait pourtant été primé.
L’école n’a rien d’un sanctuaire, bien au contraire. L’Éducation nationale devrait protéger les enfants, elle les confronte à des horreurs. Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la famille, raconte à BV : « Il y a énormément de contenus délivrés à des élèves de tous âges, par des manuels, des livres, des chats, des sites et, visiblement, personne ne surveille. Elle ajoute : La question n’est pas morale. C’est juste malsain que des adultes délivrent ce type de contenus, inadaptés à leur âge et à leur pudeur. »
Sur cette thématique, aussi choquant soit-il, le prix Goncourt des lycéens n’est qu’une toute petite partie du problème. La présidente du Syndicat dénonce : « On a des choses stupéfiantes. L’école, à travers des manuels, des sites partenaires, des supports agréés par l’Éducation nationale, explique aux enfants [à partir de la 5e, NDLR] comment améliorer leurs performances sexuelles, comment prendre du plaisir, qu’avoir vu du porno c’est normal, tout comme de faire des nudes, que la prostitution, on peut être pour ou contre… » Effaré par ses observations, le Syndicat de la famille a fait intervenir un huissier pour constater les dégâts et ainsi pouvoir demander des comptes à ceux qui valident ces contenus car, comme tient à le souligner Ludovine de La Rochère, « cela n'a rien à voir avec la mission de l'Éducation nationale, ni avec la circulaire de 2018 ».
Rappelons, également, que l'article 227-24 du Ccode pénal interdit la diffusion de contenus pornographiques à des mineurs et que cela peut être puni de trois ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende. Le Goncourt des lycéens, les sites et les associations agrées par l’Éducation nationale sont apparemment au-dessus des lois.
Sarah-Louise Guille
Journaliste
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38 commentaires
L’incitation à la débauche est fortement interdit par la loi..Honte que disent les parents ?
Foucault, Deleuze, Derrida, Bourdieu, Althusser et tant d’autres, que ce soit à Normale Sup ou à l’EHESS, ont délibérément détruit le système de formation des enseignants par leurs théories aussi absconses que fumeuses. Depuis la fin des années 50, jusqu’à Mai 68 bien sur, l’Ecole est devenue la cour du roi Pétaud ! Un empire du n’importe quoi ! Tous les repères tant intellectuels que moraux y ont été méthodiquement et systématiquement démolis. Ce Goncourt des Lycéens n’est pas autre chose qu’un énième avatar de l’abrutissement des petits Français par la gauche, après la méthode globale, les maths modernes, et autres fichaises !
Rien d’anormal, suite logique de l’action des multiples ministres qui se succèdent à la tête du ministère l’éducation nationale avec le cortège de « bien-pensant » qui les accompagne.
Il y aurait un juste milieu.
– D’une part, la période entre la puberté et la majorité se heurte souvent à un négationnisme sexuel alors que la physiologie réclame « quelque chose ». Des jeunes, ne trouvant rien d’autre se contentent de pornographie faute de contenus réalistes mais conformes à une vraie sexualité.
– D’autre part, donc le porno mais aussi ces romans de provocations et de fantasmes d’adultes pervers.
Freud et Jung, revenez svp.
J’aurais aimé que l’article rappelle qui fait la selection des « oeuvres » en lice pour le goncourt des lycéens ! On saurait qui (ou quoi) est à blamer
La description de la sodomie par cette dame me fait rire. On dirait un cours de physique quantique par et pour des cm2
Qu’en dit MeeToo ?
Dans quel monde vivez vous Madame ? Les jeunes ont besoin d’une éducation et non de censure. Vous me faîtes penser à tous ces grigous qui de façon très hypocrite fustigeaient dans les années 70 le film Emanuelle.
Ce n’est pas le rôle de l école. Et puis si vous y tenez tant à cette « éducation sexuelle » il y a d autres choix bien mieux écrits. La pornographie est en réalité la facilité et l avilissement de l homme par le sexe. Plutôt opter pour l érotisme.
Le film Emmanuelle était un film erotique et non pornographique.
le porno fait partie du quotidien des ados depuis leur plus jeune âge, grâce aux GSM qui ne filtrent rien et que les parents achètent à leurs chers enfants dès 6 ans voire avant.
Ça fait un moment que la pornographie est enseignée à l’école. Il ne manque que les ateliers pratiques. Si le classement PISA ne portait que sur le wokisme et la sexualité, la France serait en haut du tableau. Merci qui ?
Excellente éducation au respect de l’autre. Les gens qui soumettent ça aux enfants ont de toute évidence des problèmes graves dans la tête. Ce sont les mêmes qui vont faire semblant de pousser des cris d’offraie quand des gamins, abreuvés à ces lectures, vont organiser des tournantes, sans prendre conscience de ce qu’ils font. Pour se sentir moins seuls, certains adultes veulent transférer leurs névroses sur des enfants.
On vole leur enfance, leur innocence, c’est une honte !
J’oubliais … Elle en pense quoi la nouvelle ministre de l’EN ? ! …
Nous devons positiver sans baisser les bras.
Le choix des lycéens constituera un indice grandeur nature de qualité mentale réelle en cette première moitié de 21ème siècle.
De facto, le Goncourt Lycéen cuvée 2024 nous fournira une idée plus claire des erreurs commises dans l’éducation familiale et nationale en suivant comme les moutons de monsieur Panurge les mauvais conseils de la doxa « politiquement correcte » qui détruit notre société !
Il restera à savoir qui il conviendra de « corriger » et comment.
Il faut que Parents Vigilants passe par là !