Pour avoir saccagé la préfecture de Nantes, les écolos écopent d’une amende d’un euro…

Le 22 mars 2023, des militants de Dernière Rénovation, association écologiste du genre millénariste – la fin du monde n’a jamais été aussi proche, repentez-vous ! –, trouvaient malin de repeindre la préfecture de Nantes à la peinture rouge afin « d’alerter sur la rénovation énergétique des bâtiments ». On occupe son temps libre comme on peut.
À la tête de ce commando, façon 7e compagnie au clair de lune, un certain Grégoire, juriste de 42 ans, qui vient d’être jugé ce mardi 16 avril. On lui demandait 8.200 euros pour réparer le préjudice subi par l’un des édifices les plus emblématiques de la République. Il s’en sortira avec une amende d’un euro ; même pas le prix d’un café au comptoir, sévices non compris.
Pourquoi une telle clémence ? Tristan Riom, élu du groupe Écologiste et Citoyen, vice-président Énergie-climat de Nantes métropole, nous en dit plus : « Nous avons obtenu que la collectivité modifie sa constitution de partie civile en ramenant sa demande à l’euro symbolique au lieu des 8.200 euros initialement réclamés. » Et le même de se féliciter, à l’issue de l’audience : « Dernière Rénovation se positionne comme lanceur d’alerte et son action ressort de la désobéissance civile non violente qui a une vraie légitimité pour mobiliser notre société sur l’urgence climatique. » Fort bien.
Un système de défense pour le moins poétique qui a manifestement fait mouche devant les juges, surtout lorsque développé par maître Louise Hennon, chargée de défendre le héros du jour : « L’état de nécessité est une cause d’exonération pénale. […] Il faut commettre un acte délictuel qui permet d’éviter la survenance d’un danger plus grand. »
Ce qui vaut pour Dernière Rénovation ne vaut pas pour Némesis…
Certes. Mais à ce compte, que dire d’une autre initiative tout aussi citoyenne ayant conduit deux militantes féministes du groupe Némesis à arborer, à Besançon, des pancartes exigeant le renvoi d’immigrés clandestins, les fameuses OQTF, tenus pour violeurs potentiels, action permettant elle aussi « d’éviter la survenance d’un danger plus grand » ? Il doit donc y avoir « danger » et « danger », d’où leur mise en garde à vue immédiate alors qu’elles ne faisaient jamais que défendre la cause des femmes.
Inutile de s’appesantir davantage sur ce deux poids deux mesures, devenu l’ordinaire médiatique ambiant. Au fait, et quitte à reprendre la plaidoirie de maître Louise Hennon, ne serait-il pas opportun d’imaginer qu’on puisse interdire, à titre tout aussi préventif, les automobilistes de se servir de leurs voitures, histoire, là encore, « d’éviter la survenance d’un danger plus grand », celui des accidents de la route ?
Gâcher de la nourriture pour mieux nourrir ?
Pour la petite histoire, on notera que Dernière Rénovation n’est plus. Une bonne nouvelle ? Pas forcément, sachant que ce mouvement, rebaptisé Riposte alimentaire, après s’être fait une spécialité de sagouiller les édifices publics, s’en prend désormais aux œuvres d’art. Et c’est ainsi qu’on doit à ses satrapes cette insulte faite aux femmes ayant consisté à asperger la Joconde au musée du Louvre, le 28 janvier 2024. La veille, ces valeureux combattants s’étaient fait la main avec un autre attentat soupier sur un tableau de Monet, au Musée des beaux-arts de Lyon.
La raison de cette action ? Un certain « Till » en disait alors un peu plus à nos confrères de 20 Minutes : « On se base sur trois piliers. D’abord, l’universalité. Chaque habitant, habitante, indépendamment de sa condition sociale, bénéficiera d’une carte Vitale de l’alimentation d’un montant de 150 euros par mois. Ensuite, le conventionnement démocratique. Le principe serait d’avoir des caisses locales autonomes qui permettraient d’acheter des produits conventionnés et sélectionnés démocratiquement par des assemblées citoyennes informées des enjeux écologiques et agricoles. Et pour finir, avec le même fonctionnement que pour la Sécurité sociale, le financement se fera par un système de cotisations salariales et patronales, assurant ainsi une juste répartition. »
150 euros de commissions par mois ? Ce brave « Till » ne doit pas souvent faire les courses. Autrement, il ne gâcherait pas de la bonne soupe qui serait autrement mieux utilisée par les plus modestes de nos compatriotes, au lieu de s’en servir pour ôter son sourire à une Joconde ne lui ayant sûrement jamais rien demandé.
Bref, on commence un peu à en souper, de ces résistants en peau de lapin et à front de gnou. Les attentats pâtissiers de Noël Godin étaient autrement plus marrants, lorsqu’il entartait Bernard-Henri Lévy, Jean-Luc Godard et autres fausses gloires du moment

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33 commentaires
Ras le bol du prétexte de l’urgence climatique ! Comment peut-on être aussi stupide pour croire qu’on peut influer sur le climat pauvres humains ! La France est un pays plus que clean voire le plus clean des pays industrialisés alors stop avec cet enfumage. Ces débiles doivent rembourser la remise en état belle justice vraiment ! Qui va payer ?? Les cons..tribuables
le symbole de la balance pour représenter la justice est intéressant, en effet la pièce maîtresse de la balance est un fléau.
Mes Amis Nantais ,vous avez voulu des Ecolos , vous les avez ,alors payez pour réparer leurs actions !
Attal a dit hier « casseur, payeur » ???
Conflit d’intérêt ? La justice est-elle rendue dans une arrière-salle obscure ? Justice bananière ?
On constate que les auteurs de menaces de morts ne sont jamais inquiétés évidement quand reconnus, que les délinquants ayant attenté à la vie d’autrui comme le refus de contrôle ayant trainé sur plusieurs mètres une personne chargé de faire respecter la loi ou encore l’enfant motard fonçant volontairement sur un policier et tout ce joli monde est en liberté alors pourquoi s’étonner. On peut se poser la question est ce que l’ordre de remise en liberté n’est pas un ordinateur programmé pour ce faire sans intervention humaine. Il faudrait pour les punir légitimement de leur méfaits au moins doubler le nombre de prisons alors … .
quand génération identitaire déploies une affiche, ils écopent de prison et d’amande, mais quand c es gentils écolos ravagent une préfecture, on les félicite pour leur engagement… deux poids ,deux mesures de ces juges gochos
Il était temps de faire un exemple, ça leur passera l’envie de récidiver. Avis aux amateurs, en France on ne plaisante pas avec la justice.
Mais si hélas, on plaisante avec la Justice – du moins, ça dépend des profils des mis en cause.
la justice gauchiste dans toute sa splendeur ! il y a un sacré coup de balai à faire dans cette institution, et en premier dissoudre les syndicats dans la magistrature , ils ne devraient pas être syndiqués !
Sanction des juges connivents
Vite qu’ils aillent en Corée du Nord ils auront tout çà
Ce jugement à un euro pour une personne qui vient de dégrader une préfecture est soit du foutage de gueule envers les citoyens, soit il participe d’un profond mépris pour les lois de la République et pour le peuple.
Qu’en advient-il des « sdf » qui ont brûlé la porte de la mairie de Bordeaux ?!
On n’a jamais douté du sort que la justice réserve à ces écolos bobo , nous savons tous qu’il y a dans ce pays des espèces protégées et nous en avons là la preuve .
Vous ne croyez pas que les magistrats vont punir leurs enfants voir les enfants de leurs amis bobos écolos tout de même … j’aimerais bien avoir la biographie de ce poète …
Pourquoi faire un procès ? Il suffisait de présenter la facture aux Français qui auraient payé sans broncher. Comme toujours.
Il est temps de changer les institutions pour que les juges rendent enfin des comptes au Peuple.
Les peines planchers doivent être réintégrées dans nos textes pour retirer un peu de pouvoir à certains juges dont le laxisme et l’emprise idéologique ne sont plus à démontrer.
Commençons pas cela.
Et n’oublions pas de vider les prisons des étrangers qui n’ont rien à y faire pour que TOUTES les peines soient réellement exécutées.
Une certaine idée de « l’Etat de droit » a conduit la France dans une impasse sécuritaire qui met tous les Français en danger (de mort parfois), il est temps d’y remédier en appliquant strictement les peines prévues dans les Codes.
Les collectivités locales, financées par les Français, n’ont pas à supporter le coût des actions aussi inutiles que stupides des délinquants écolos en culotte courte.