Pour Emmanuel Macron, l’essor du terrorisme est lié… au changement climatique
Un voyage décidément plein de surprises. Le 30 octobre dernier, durant son déplacement au Maroc, Emmanuel Macron a tenu une table ronde autour de la sécurité alimentaire et l'agriculture durable en Afrique. Il s’est montré très ambitieux sur les « objectifs climatiques » de chacun, usant parfois d’arguments pour le moins étonnants. Ce fut le cas, notamment, lorsqu’il fit un lien inattendu entre dérèglement climatique et montée du terrorisme. « Voyez la situation autour du lac Tchad, quand on a subi les mutations agricoles liées au réchauffement climatique. Eh bien, on a des situations de migrations subies […] et c’est là-dessus que les terroristes s’installent et que la déstabilisation se joue », dit-il, face à une assistance qu’on imagine perplexe.
En déplacement au Maroc, Emmanuel Macron déclare que le dérèglement climatique entraîne la montée du terrorisme pic.twitter.com/qQ3eb2C6Zp
— Réalité Actuelle (@ReaActuelle) October 30, 2024
Le changement climatique et la question de l’eau sont évidemment des enjeux cruciaux dans cette partie de l’Afrique, mais en faire un moteur premier du terrorisme semble un brin « capillotracté ». D’autant plus qu’Emmanuel Macron est bien placé pour savoir quelles sont les causes réelles du djihadisme et les leviers qui permettent d’en réduire son développement. Entre 2014 et 2022, pas moins de 58 Français y ont d’ailleurs laissé la vie. Il s’agissait de soldats de l'opération Barkhane, menée au Sahel et au Sahara, contre les groupes armés islamistes de la région.
Un rapport d’information déposé en 2021 par la commission de la Défense nationale et des Forces armées détaillait la raison d’être de cette opération militaire. Sans surprise, il n’y était nullement question de sujets environnementaux. Ses auteurs indiquaient que, si la crise du Sahel est par essence multifactorielle, « l’action militaire est la condition sine qua non de la consolidation des États et de leur développement économique », ajoutant que le retrait des troupes ne serait pas souhaitable pour les populations locales « qui se trouveraient alors face à des logiques prédatrices et violentes ». Le terrorisme n’y était pas présenté comme la conséquence d’un quelconque réchauffement climatique mais comme le fruit d’organisations bien connues : « le Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans (RVIM) et l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), deux nébuleuses djihadistes respectivement affiliées à Al-Qaïda et Daech ».
Le tabou de l’islamisme
Deux ans plus tôt, Bernard Lugan faisait le même constat, dans les colonnes de la revue Conflits. L’africaniste de renom y pointait la responsabilité de l’idéologie djihadiste et son projet mortifère de constituer au Sahel un « califat universel ». Sans concession, il y critiquait vertement certaines de nos élites qui prétendent vouloir combattre le terrorisme par le développement, la « démocratie » et la bonne gouvernance tout en s’abstenant d’évoquer les déterminants ethniques ou religieux qui constituent pourtant les soubassements des sociétés indigènes. « Comment mener une véritable guerre quand, par idéologie, nous refusons de nommer l’ennemi ? pointait Bernard Lugan. Comment combattre ce dernier alors que nous faisons comme s’il était surgi de nulle part, qu’il n’appartenait pas à des ethnies, à des tribus et à des clans pourtant parfaitement identifiés par nos services ? »
Souvenez-vous : à la fin août déjà, un article du Monde nous expliquait que les mariages forcés au Pakistan étaient « en hausse à cause du dérèglement climatique ». La démonstration semblait couler de source : les moussons étant déréglées, les Pakistanais sont pauvres et n’ont d’autre issue que vendre leur fille. Logique.
Mariages forcés au Pakistan : la justification du Monde ne manque pas d'air.#Pakistan #Mariageforcé
On a raison d’appeler Le Monde « journal de référence » : il est, de fait, le maître étalon de la mauvaise foi médiatique ⬇️https://t.co/oQWZOoS6L7— Gabrielle Cluzel (@gabriellecluzel) September 2, 2024
En liant terrorisme et crise climatique, mercredi dernier, Emmanuel Macron nous a fait le même coup.
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Un vert manteau de mosquées
95 commentaires
Même imité par l’un ou l’autre humoriste, je n’arrive pas à le voir ou l’entendre. Quand un politicien est rigolo comme Hollande ou Biden, je pardonne encore un peu…
Par analogie il faut stopper le réchauffement climatique pour ne plus avoir de terroristes brillante idée quoiqu’il en coûte. Pas facile quand on distille du vent
Merci à ChatGPT et L’IA et aux conseillers en communication de L’Elysée et qui pourrait se traduire dans la bile comme » Mon Dieu, pardonnez-lui, il ne sait pas ce qu’il lit et encore moins ce qu’il dit … »
Comme dans la pièce de Molière « Le malade imaginaire » où le leitmotiv » le poumon, le poumon vous dis je » revient sans cesse comme cause à tous les malheurs possibles, de nos jours c’est » le changement climatique, le changement climatique vous dis je « .
Mais qui lui écrit donc ses textes ?
Bible pour la correction…
Pour faire croire que ses discours émergent de son érudition, il prend ses référence sur chatgpt, l’intelligence artificielle est à la portée de tous …
Ce type ose tout (c’est à çà qu’on le reconnait). Nous prendre à ce point pour des c…. est proprement insultant.
Non, n’y prenez pas comme ça car à chaque fois qu’il éructe des âneries, il se déshonore lui-même mais c’est dommage qu’il ne le sache pas à moins que son épouse Brigitte finisse par lui dire…
La responsabilité du « changement climatique » est bien le signe de l’absence de projet de ceux qui ont volé le pouvoir. La lecture, en ces colonnes, des raisons ayant entrainé la création du GIEC, imposent d’en bien comprendre les supercheries.
D’après Macron, nous, occidentaux, sommes responsables du changement climatique, lui-même responsable du terrorisme. Donc nous sommes responsables du terrorisme, CQFD.
Comment fait-on pour faire taire Macron ?
Le changement climatique le réchauffement climatique à bon dos notre président depuis 7 ans à subit un changement radical en mal pour le peuple nous savons tous que c’est de la faute au changement climatique.
Bourreau, encore une minute. Voilà où en est le « chef »de l’état français. Comme il ne sait plus quoi dire pour exister encore une minute, il délivre un flot de mots et de croyances bruxelloise tous aussi inappropriés. Ça porte un nom, faire du remplissage.
Une fois de plus, il nous prend pour des imbéciles, mais même pour les moins « futés », ça commence à se voir et ils n’aiment pas ça!
Certes, et pire même, nous devons encore le supporter plus de 2 ans, il se fera un malin plaisir de nous emmener tous à Canossa; faites-lui confiance !
Pauvre Monsieur le President Qu’est qu’il ne faut pas s’imaginer pour ne pas perdre face. Quel beua metier : President de la Republique Francaise. Genial ces facons de resoudre les problemes internationaux.
Un président lunaire pour encore quelques temps. Pauvre France.
Décidément M. Macron dont l’anagramme est « monarc » lequel est un ski agile qui glisse à la perfection semble être le parfait contraire de ce qu’est notre président qui ne manque pas une occasion pour déraper dans ses propos.
La bêtise est également liée au changement climatique.
Destitution un point c’est tout