Pour endiguer l’islamisme et le djihadisme, il faut rejeter explicitement charia, oumma et dhimmitude
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Le Rassemblement national vient d’exiger la fermeture des 150 mosquées les plus radicales. Ceci est évidemment capital, car ce sont principalement ces mosquées qui font la promotion permanente de la « charia » contre la loi française, de la « oumma » contre la souveraineté nationale et de la « dhimmitude » contre la citoyenneté unique, héritée du droit romain et perpétrée par la civilisation chrétienne. Pour mémoire, en islam, le concept de dhimmitude prévoit et réserve dans toute société islamique des statuts différents pour les musulmans et les non-musulmans : citoyen à part entière pour les musulmans et « citoyen de seconde zone » (« dhimmis ») pour les non-musulmans.
Ce triptyque « charia-oumma-dhimmitude » est déjà, à lui tout seul, un véritable condensé de l’idéologie islamiste de conquête de la France et de l’Europe. Il remet en cause et vise à détruire sur notre propre sol les valeurs fondatrices de notre société que sont la nation, la citoyenneté et la loi française.
Or, nous en sommes arrivés à un tel stade de déstabilisation de la société française qu’il va bien falloir que tout ce que compte l’islam de « responsables » ou de « représentants » en France rejette explicitement ces trois concepts auxquels il convient certainement de rajouter au minimum la « irtidad » (crime d’apostasie en islam, passible de la peine de mort), qui s’oppose violemment à notre liberté religieuse et, bien sûr, l’inégalité homme-femme. C’est en effet, à notre avis, le seul moyen de délégitimer définitivement, au sein même de la communauté islamique, les crimes, les exactions et les actes de violence de toutes sortes perpétrés par les terroristes islamistes ou djihadistes !
La guerre qu’il convient d’engager réellement (!) contre l’islamisme est non seulement une guerre policière et sécuritaire, mais aussi et surtout une guerre idéologique. Plus que toute autre guerre, la lutte contre l’islamisme comporte une dimension politique ! Rien de plus évident dans la mesure où l’islam est avant tout politique… il est donc nécessaire de combattre les dérives de l’islam sur son véritable terrain et non pas selon notre propre grille d’analyse occidentale, en l’occurrence chrétienne ou laïque. Il faut bien comprendre que tous les crimes commis par des djihadistes ou des terroristes (professionnels ou « amateurs ») l’ont été et le seront en application de préceptes - avérés ou supposés tels - de l’islam. La grande campagne de clarification doit être initiée sans plus attendre.
Et rien ne doit pouvoir s’opposer à cette démarche salutaire autant pour les Français de souche que pour la communauté musulmane elle-même. En particulier, l’islamo-gauchisme largement à l’œuvre depuis trente ans devra être confondu et disqualifié dans ses propres contradictions. N’a-t-on pas assisté, récemment, à la suite de la terrible décapitation de Samuel Paty, à un détournement grossier de certaines manifestations d’hommage ? Ainsi, la haine féroce de certains enseignants vis-à-vis des « racines chrétiennes » de la France étant plus importante pour eux que le rejet de l’islamisme, ceux-ci ont réclamé l’arrêt de toutes subventions aux établissements catholiques (« privés sous contrat ») en expliquant que le développement de l’enseignement catholique par rapport à l’enseignement public et laïc favorisait la montée de l’islamisme. Fabuleux… de fanatisme et de bêtise ! Mais sans doute faut-il considérer que, pour eux, la Révolution de Robespierre n’étant pas achevée... l’islamisme leur fournit l’occasion idéale de poursuivre celle-ci, quitte à devenir des dhimmis !
Face à cet aveuglement, il faut bien avouer qu’à l’opposé, l’émergence de femmes talentueuses, cultivées et courageuses telles Zineb El Rhazoui, Sonia Mabrouk, Lydia Guirous ou Dana Manouchehri est une source d’espoir dans le combat que mène la France pour le rayonnement de la culture de la vie et de la liberté contre l’idéologie de la mort et de l’enfermement qu’est l’islamisme. Autre source – timide – d’espérance dans l’avenir : en février 2017, l’université al-Azhar du Caire, qui fait souvent référence dans la pensée islamique, a osé pour la première fois remettre en cause la dhimmitude au profit de la « citoyenneté unique ». Cela montre d’ailleurs le bien-fondé du principe d’une remise en cause d’un certain nombre d’assertions de l’islam.
On a pu dire que le mondialisme et l’islamisme étaient les deux nouveaux totalitarismes mortifères du XXIe siècle. Alors, si la première de ces deux idéologies tend à nous détruire de l’extérieur, on peut vraiment dire que la seconde cherche à nous anéantir, et de façon encore plus dangereuse, de l’intérieur !
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