Pour la députée LREM Patricia Gallerneau, les homophobes racistes construisent des murs en parpaings
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Le gilet jaune a l’âme d’un bâtisseur. Tantôt il entasse des parpaings devant un centre de perception, tantôt il les aligne devant la permanence d’un élu En marche ! Toujours enclin à construire, toujours prêt à relancer le bâtiment, il ne ménage pas ses efforts pour apporter sa pierre à l’édifice du macronisme triomphant.
Dernier ouvrage en date : un mur érigé façon Lego® dans la nuit de samedi à dimanche devant le pavillon de la députée LREM-MoDem Patricia Gallerneau, de manière à ce qu’il lui soit impossible de quitter son domicile en voiture. Plutôt qu’admirer la rapidité d’exécution, la notable s’en fut dénoncer ces agissements qui la voyaient contrainte de se faire hélitreuiller pour aller acheter des croissants.
Au terme d’une fine analyse, la députée désignait sur Facebook les brebis galeuses immiscées au sein des gilets jaunes, les parias, gâcheurs de ciment et de grasses matinées : "Je les soutiens dans leurs revendications lorsqu’elles sont justifiées… mais je les supplie de faire le ménage dans leurs rangs et d’éjecter tous les imbéciles, haineux, racistes et homophobes qui s’y cachent et les décrédibilisent fortement."
À moins que Patricia Gallerneau, mariée et mère de trois enfants, ait prévu d’organiser une soirée « gay cuir » dans sa salle à manger, le lien entre maçonnerie et homophobie relève de l’énigme force douze. Si l’hypothèse « mega fiesta homo » dans le pavillon était confirmée, il va de soi qu’un blocage de l’accès à l’événement par un mur serait l’œuvre d’affreux homophobes. Madame la députée devra confirmer son projet et avertir les voisins des nuisances sonores occasionnées par la musique techno. Ensuite, le racisme… De toute évidence, les danseurs trans d’Emmanuel Macron ont été invités à égayer la teuf (gilet rose exigé). Le manifestant local, raciste et xénophobe, n’a pas supporté cette incursion sur son territoire de personnes originaire du continent africain. La situation est tragique.
Autre explication de cette accusation de racisme et homophobie : "le syndrome Gilles de La Tourette". Chez le boulanger, au supermarché, à l’Assemblée nationale, l’élu En marche ! ne peut réprimer ces deux mots. Raciste… Homophobe… Comme un hoquet. Un tic nerveux. Puis il reprend le cours normal de la conversation. D’après les spécialistes consultés, il est très rare que le trouble se manifeste également à l’écrit.
Enfin, la pénurie d’arguments pourrait expliquer ce réflexe incontrôlable. Le camion qui transportait les derniers éléments de langage a été vandalisé samedi, sur le pont de la Concorde, et le contenu du chargement jeté à la Seine. Des plongeurs tentent actuellement de récupérer les précieux documents. L’ensemble des députés de la majorité présidentielle s’est massé au bord du fleuve dans l’espoir de récupérer quelques feuillets encore lisibles. Mme Gallerneau de La Tourette devrait les rejoindre en fin d’après-midi.
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