Pour l’association LGBT Stonewall, dès deux ans, l’enfant peut savoir s’il est trans !

Transgenre

Nouveau coup d’éclat pour l’influente association LGBT britannique Stonewall, toujours à la pointe lorsqu’il s’agit de développer des théories ubuesques. Dans un tweet publié ce vendredi 22 juillet, l’association rapporte, enchantée, les derniers progrès en date. « La recherche suggère que les enfants aussi jeunes que 2 ans reconnaissent leur identité trans. Pourtant, de nombreuses crèches et écoles enseignent une compréhension binaire du genre pré-assigné. Une éducation inclusive et valorisante LGBTQ est cruciale pour le bien-être de tous les jeunes ! » C’est donc avec émoi qu’on apprend qu’un enfant au vocabulaire plus que limité, qui apprend péniblement à distinguer les couleurs et les formes, bénéficie en revanche d’une imparable assurance en ce qui concerne son genre.

Pour les vieux jeux récalcitrants qui auraient le mauvais goût de remettre en cause les capacités si développées de ces petits génies, Stonewall joint à son tweet l’émouvant témoignage de la mère d’une petite fille « qui se sent garçon ». L’annonce est survenue à l’improviste, comme ça, alors que la jeune maman baignait sa fille : « Je la baignais, une fois, quand la question a surgi, et elle a dit "Je suis un garçon". Elle est restée silencieuse pendant un moment, regardant les bulles en pleine réflexion. Puis elle a levé les yeux à nouveau. Avec un sourire confiant, elle a confirmé : "Je suis un garçon aujourd'hui". »

Témoignage poignant s’il en est, moment privilégié mère-fille/garçon au cours duquel la maman s’est montrée plus qu’à la hauteur. D’aucuns auraient pu être tentés de répondre par une réaction moins empathique… Pas cette mère, les sens en alerte, qui a su saisir toute la poésie, toute l’émotion du moment. Et la jeune mère de déplorer l’influence délétère de l’école, qui semble avoir étouffé les premiers mouvements d’affirmation fournis par son enfant. « Je soupçonne que ses professeurs ne pensent pas qu'elle est "assez âgée" pour la non-conformité de genre, malgré des recherches publiées confirmant que des enfants aussi jeunes que deux ou trois ans reconnaissent leur sexe et peuvent identifier leur propre transité. » Eh oui, même si l’école « encourage les élèves à respecter un arc-en-ciel de sexualités, ce qui doit être applaudi », demeurent « leur ignorance ou leurs préjugés en matière d'identité de genre ». Ah, les vieux stéréotypes, pas si simple d’en libérer ces pauvres esprits formatés ! Si cette maman appelle à un meilleur apprentissage du « T de LBGTQ+ », on ne saurait trop lui conseiller, quant à elle, de s’intéresser au C de conséquences dramatiques, entrainées par ces « dysphories de genre ».

Dans une tribune publiée dans Le Point, 140 scientifiques et intellectuels alertent sur cet effet de mode que représente la transition, soulignant des effets ravageurs sur la construction des enfants, et des cas toujours plus nombreux de « détransitions » compliquées. « La médicalisation s'étend alors que le nombre de jeunes détransitionneurs ne cesse de croître et ces jeunes très meurtris et portant des séquelles physiques de leur transition témoignent de la légèreté avec laquelle ils ont été traités par des médecins, des psychiatres et d'autres professions de santé. » Imposer à des enfants, si jeunes, de poser des choix fondamentaux sur ce qui relève de la nature – et donc d’une réalité sur laquelle l’on n'a aucune prise - témoigne d’une méconnaissance inouïe de ce qu’est l’enfance et n’est qu’un obstacle de plus à la formation d’une génération sûre d’elle-même, respectueuse de ses anciens, consciente de ses devoirs envers la postérité. À des parents qui n’ont pas même su dire qui l’on était, que doit-on ? À l’aune de leur exemple, que transmettra-t-on ?

Marie-Camille Le Conte
Marie-Camille Le Conte
Journaliste à BV

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