Pour les victimes juives ou chrétiennes, les féministes n’ont pas de compassion
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Il y a, dans la mouvance féministe, on ne cesse de le dire et même de le constater, un deux poids deux mesures particulièrement répugnant. Les femmes victimes de leurs conjoints français de souche sont des victimes, les victimes par excellence même, celles d’un machisme structurel, de rapports de domination « problématiques » qu’il s’agit de « déconstruire ». Celles qui sont, chez nous ou ailleurs, victimes de mariages arrangés, frappées, violées, massacrées, voire carrément démembrées, par des populations extra-européennes, sont les grandes oubliées du débat. Pour elles, « y aura rien », comme disent les jeunes. C’est curieux comme la convergence des luttes vous incite à préférer certains combats à d’autres. Le manque de temps, probablement. On ne peut pas être partout. Ou alors la trouille. Le mystère reste entier.
Des féministes qui s'autocensurent
On a pu assister à une illustration concrète de cette cécité volontaire, par une courageuse journaliste, sur le plateau de LCI. Sara Daniel est la fille de l’illustre Jean Daniel. Sara Daniel se demande notamment où sont les féministes quand il s’agit de condamner les meurtres, viols, tortures ou enlèvements de femmes juives par les terroristes du Hamas. L’explication qu’elle en donne est évidente : les féministes sont pour le camp palestinien, donc elles s’autocensurent. C’est immonde. Est-on surpris ?
Témoignage choc de @SaraDanielObs sur le relativisme culturel qui frappe le mouvement féministe depuis le 7 Octobre.
L’ancienne correspondante en Irak constate le silence de la presse de gauche sur son livre « La putain du califat » dans lequel elle raconte l’horreur vécue par… https://t.co/RDvsWWf3ej pic.twitter.com/ZM902Y9GDC— Hala Oukili (@HalaOukili) November 21, 2023
Sara Daniel a par ailleurs l’intelligence de mettre en parallèle ce pesant silence avec le comportement de ces mêmes défenderesses de la cause des femmes, il y a quelques années –lorsque le califat autoproclamé en Irak et au Levant faisait régner la terreur. A l’époque, les sectateurs de cette religion de paix et d’amour avaient appliqué à la lettre le comportement prescrit par leurs anciens : en particulier, auprès des chrétiens, dont ils avaient marqué les portes de ce fameux « noun ». Les pères avaient été crucifiés, les fils massacrés. Les femmes et les filles, elles, avaient été emmenées en captivité, violées à de nombreuses reprises, puis tout simplement vendues. Une vidéo avait été abondamment relayée à l’époque : on voyait un groupe de djihadistes barbus, sales, édentés, comparer les prix des esclaves sexuelles. Le produit le plus cher, parce que le plus prisé, était une petite fille de dix ans aux yeux bleus.
Femmes martyres
A cette époque, Sara Daniel était correspondante de presse en Irak. Elle avait longuement interrogé l’une de ces femmes et en avait tiré un livre, La putain du Califat. Aucun journal à part le sien n’avait relayé cette histoire bouleversante, pourtant tellement en phase, théoriquement, avec les combats du féminisme. Aucun. Evidemment, lui avait-on dit, puisqu’il s’agissait de ne pas « stigmatiser toujours les mêmes ». Ces femmes martyres, sorties des tanières de Daesh éteintes et démolies, n’avaient sans doute pas été violées par les bons agresseurs. De même qu’on ne parle pas de la traite des Africains par les Arabes, ni des razzias barbaresques sur les côtes de la Méditerranée, ni des « maroquinades » de l’armée d’Afrique en Italie, on ne parlera jamais des viols de femmes chrétiennes ou juives par des barbares islamistes. Ils ont un joker : l’Occident progressiste a décidé une fois pour toutes que les musulmans, quels que soient leurs crimes, étaient du côté des victimes.
Que Sara Daniel soit remerciée pour sa franchise, et reçoive notre compréhension, car elle doit se sentir un tout petit peu isolée, seule femme sincère et plutôt impartiale dans ce marigot infâme, qui, à mieux y regarder, ne défend pas tant les femmes que les minorités – et ne condamne pas tant les viols que les Français "non immigrés".
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Un vert manteau de mosquées
20 commentaires
Pour ces pauvres féministes, la compassion est sélective
il serait intéressant de faire un vrai sondage auprès de personnes exclusivement musulmanes, la question : soutenez vous plutôt le hamas ou plutôt les israéliens, et parallèlement faire le même sondage auprès de personnes exclusivement chrétiennes.
Autrefois les Dames Patronnesses avaient leurs pauvres bien déterminés. De nos jours c’est la même chose pour les féministes. Toutes les femmes qui sont violées , tuées, méprisées doivent avoir le brevet du politiquement correct pour être défendues par ces féministes en peau de lapin.
Suite à ce spectacle révoltant d’une jeune femme avec le derrière teinté de sang poussée de force dans une voiture par des monstres m’a renversée et que ces prétendues féministes restent silencieuses sur cette image si abaissante et nauséabonde des femmes, démontre leur manque d’empathie et leur insincérité envers la cause qu’elles prétendent défendre. Ce n’est en fait qu’idéologie guidée contre des proies faciles dans le confort d’un pays qui leur permet des excès sans peur de représailles. Avec elles, le mot féministe a perdu tout sens, ce ne sont que des arrivistes qui ont choisi une cause leur permettant de transmettre leurs convictions : celles de l’islamo-gauchisme.
« Sara Daniel se demande notamment où sont les féministes quand il s’agit de condamner les meurtres, viols, tortures ou enlèvements de femmes juives par les terroristes du Hamas. »
Et elle, condamne t-elle les meurtres barbares et les enlèvements de femmes palestiniennes (sans compter les enfants), faits après le 10 octobre, en guise de représailles (à savoir selon le récent bilan de l’Unicef , 5.350 enfants gazaouis tués depuis début octobre et à peu près autant de femmes au 21 novembre) ? Ou bien y aurait il effectivement des femmes (et des enfants) ayant moins de valeurs que leurs voisines?
Ces « féministes » sont en sommeil, puissent elles le rester.
Excellent article
Lors de certains drames, beaucoup de choses se révèlent ( planquées jusqu’alors ). Apocalypse signifie « révélation »… / LFI, RN _ et sa lutte contre l’antisémitisme_ etc Quant aux féministes », pourquoi ne plus mettre systématiquement des guillemets à ce mot… idem pour le mot « écologie » qui sert pareillement à d’autres combats_ wokisés !
Pour l’Islam tout est permis et pas qu’en France, en Europe on peut parler de lutte contre l’islamophobie, adopté, contre l’antisémitisme c’est aussi adopté mais surtout on ne parle pas de christianophobie les fidèles les plus persécuté au monde çà n’existe pas, circulez il n’y a rien à voir. un tag sur la porte d’une mosquée, tout le monde se réunis devant représentant du gouvernement en premier, piller incendier une église on en parle surtout pas.
La leçon à tirer de ces échappatoires face à l’islam conquérant, c’est que le macronisme nous conduit tout droit vers ces situations de dominations, de soumissions, d’excuses. Nous aurons à nous courber devant les musulmans. Le pouvoir macronien nous indique le chemin par l’exemplarité. Aux prochaines élections municipales, nous auront peut-être la surprise de découvrir des listes musulmanes dans certains territoires. Actions républicaines, rien à opposer. Commencer « petit » et progresser afin de dominer.
C’ est previsible, et même inevitable. Doucement, mais sûrement !
Bravo et merci à cette journaliste courageuse.
Puisque vous parlez ici de Jean Daniel, permettez-moi d’évoquer ici (hors-sujet, quoi que…) une phrase de ce grand auteur socialiste, extraite d’un essai dont j’ai oublié le nom : » La gauche est une patrie, on est de gauche avant d’être de France. ». Petite phrase, mais grand aveu, qui me semble de plus en plus d’actualité.
Ces pseudo-féministes sont plus préoccupées de savoir si le baiser non consenti, volé du prince de la « belle au bois dormant » n’est pas un viol, ou pourquoi « Banche-Neige » n’est pas noire….. mais tous les crimes, et autres viols commis par des hommes de « couleurs » ne sont rien et ne valent pas le moindre message de soutien. Ces femmes sont les escalves de ces islamo-gauchistes et seront leurs premières victimes dès qu’ils pourront avoir le pouvoir. J’ai hâte et je suis en colère !
Sara Daniel a le soutien de toutes les femmes , les mères et grands mères NORMALEMENT constituées et qui n’attendent rien d’une bande de décébrées hystériques qui sont la honte de la gente féminine .
Et pas seulement des femmes. Merci de ne pas oublier que des hommes aussi sont horrifiés et révoltés !
On pourrait excuser les « féministes » si elles avaient « la trouille », mais il faut bien mesurer que leur premier combat répond du « wokisme ». Tout ce qui répond des valeurs chrétiennes se doit d’être combattu. C’est vrai qu’un chrétien est plus enclin à accepter les coups qu’à en donner.