Pour Nahel, une marche de « jeunes » pacifiques… mais en cagoule !

Capture d’écran
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Avec la régularité des saisons, la gauche trouve des totems, des victimes, des « petits anges » partis trop tôt, comme disait Kylian Mbappé. Il y a dans ces enthousiasmes de commande un certain nombre de points communs assez troublants. Les totems de la bien-pensance sont des délinquants, mineurs ou récemment majeurs, « issus de la diversité » (des « quartiers », disent-ils) et possesseurs d’un casier judiciaire (ou d’un relevé d’infractions, dans le cas des mineurs) déjà très correctement fourni.

C'est de la faute des policiers

Avant-hier, Zyed et Bouna, les petits anges carbonisés dans un transformateur électrique, à l’origine des émeutes de 2005 ; hier, Adama Traoré, le petit ange voleur et violeur, décédé d’un arrêt cardiaque pendant son arrestation ; aujourd’hui, Nahel, le petit ange qui conduisait sans permis, à fond la caisse, mort en refusant d’obtempérer. L’histoire se répète, sous différentes modalités mais toujours avec le même fond : c’est de la faute des policiers, la société est méchante, les « quartiers populaires », d’où les classes populaires se sont d’ailleurs enfuies depuis longtemps, méritent de l’argent magique et des panneaux de basket. Pour que les revendications soient satisfaites, on brûle, on pille, on casse, et personne n’est arrêté, évidemment – sans doute pour éviter le suraccident.

Ce dimanche, la mère de Nahel appelait à manifester à la suite de la libération du policier qui avait tiré sur son fils. Malgré les conclusions de l’enquête, ce fonctionnaire de police, victime collatérale d’un système tétanisé par la trouille, a passé des mois en détention pour rien. Apparemment, c’était encore trop gentil. Sur le podium de cette manifestation, la maman éplorée, qui naguère faisait de la moto, hilare, pour honorer la mémoire de son enfant, a ânonné un discours convenu, soufflé par une dame qui se tenait à ses côtés (voir, à ce sujet, la vidéo devenue virale sur X).

Interrogés par la presse, les amis de Nahel, vêtus de tee-shirts dont la charte graphique rappelait étrangement ceux de « Justice pour Adama » (peut-être le même fournisseur), ont tenu, eux aussi, des propos naïfs et décousus, comme « notre copain, on le voit plus, ça fait un trou ». Surprise, toutefois : ces petits anges, manifestants pacifiques selon la presse, étaient... cagoulés et coiffés de casquettes !

Visages dissimulés

On ne voyait pas leur visage. Comme on peut exclure d’emblée qu’ils craignent d’être reconnus, on ne peut que s’interroger sur les motifs véritables de cette dissimulation du visage dans l’espace public (c’est une infraction, après tout, même si on n’est plus à ça près). Avaient-ils l’intention de terminer la manif par un petit Black Friday improvisé, de charger des écrans plats et des paires de Nike™ dans des camionnettes pour rendre hommage à leur copain ?

Si l’on ajoute à cette marche masquée les slogans « De Nanterre à Gaza, on est là », on en vient à s’interroger sur les motifs profonds de ces marches. Qui est ce « on », qui est présent à la fois à Nanterre et à Gaza ? Ce n’est pas le peuple français, en tous les cas. Quel point commun entre Israël et la police française ? Aucun, sauf dans l’esprit, embrumé par le THC et les réseaux sociaux, de cette jeunesse titulaire de papiers français. Voilà où nous en sommes.

Terminons sur la mort tragique de Thomas, ce jeune homme de seize ans, poignardé gratuitement à Crépol (Drôme), ce week-end, au cours d’un pogrom antifrançais qui n'est pas le premier de l’année, selon un mode opératoire inchangé (razzia de sauvages dans une fête de village paisible, comme au temps des Barbaresques ; coups de couteau, agressions gratuites). Pour lui, il n’y aura pas de marche blanche. La France ne brûlera pas. Ses amis ne porteront pas de cagoule. On en est sûr : de Nanterre à Crépol, ils sont là. Et nous ?

Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

49 commentaires

  1. Je croyais que les cagoules devaient être interdites dans les manifestations. Seulement celles de « l’extrême droite » sûrement …

  2. Pourquoi ne jamais écrire, dire : « le délinquant Nahel » ou « ce Nahel délinquant notoirement connu »? Pourquoi s’apitoyer sur la disparition d’un délinquant notoire ? On peut aussi dire « un de moins » et aussi « nous n’avons plus les moyens financiers pour les garder en prison pendant des années. Finalement, le laogai chinois qui fait travailler les délinquants gratuitement est peut-être critiquable sur certains points mais il a le mérite de récupérer financièrement les dégâts occasionnés. Si nous appliquions le dixième du laogai chinois peut-être que les Français adhéreraient davantage à la République

  3. Et qui a donc failli dans l’éducation de ce petit ange ? N’avait-il donc pas de parents ce jeune encore mineur ?

  4. Le spectacle des jeunes cagoulés est affligeant . Il est prouvé que seuls 8% des émeutiers de juin dernier ne se souciaient du délinquant disparu. En fait c’est comme le cholestérol , il y a la  »bonne » victime (Nahel) et la  »mauvaise » victime (Lola, Thomas et tous les autres). De plus la mise en retention du policier, ne serait-ce qu’une journée, est juste scandaleuse .

  5. « Justice pour Nahel »… Pour qu’elle soit rendue, il faudrait peut-être arrêter ceux qui lui ont appris à conduire, qui lui ont mis la voiture entre les mains, qui fournissent la drogue, mais aussi ceux qui laissent la drogue rentrer en France, c’est-à-dire les responsables politiques qui ne font rien depuis des années si ce n’est empocher des bénéfices et laisser la jeunesse se détruire et pourrir la vie de trop de personnes.

  6. ils veulent se la jouer « exFLNC » ils ne sont pas de taille, les courageux « marcheurs cagoulés » entourés des inamovibles LFI députés qui cherchent une clientèle pour les élections, parce que les problèmes du quotidiens ces députés dits » insoumis » sont soumis à leur doctrine néfaste. Les différentes localisations dans les villes moyennes et campagnes des racailles met en danger les populations sans défense, les gendarmeries sont fermées et les plus proches sont à 20 km et une seule patrouile la nuit, la racaille peut opérer en toute impunité. Les députés (LFI) au lieu d’encourager les refus d’optempérer ferait bien de tenir le discours quand on vous fait signe de vous arrêter vous vous arrêter, c’est aussi simple que çà, comme on dit chez nous quand on est pris, « on ne gagne pas à tous les coups ».

  7. Ce gouvernement a été plus prompt à sanctionner ceux qui ne portaient pas le masque quand il avait été jugé obligatoire ou à pourchasser les promeneurs en pleine campagne quand il ne fallait pas sortir que tous ces délinquants. Nous sommes de plus en plus nombreux à en avoir assez de ce deux poids-deux-mesures, mais nous sommes encore en minorité. Mais comme le disait Thucydide: « La force de la cité ne réside ni dans ses remparts, ni dans ses vaisseaux, mais dans le caractère de ses citoyens. »

  8. Beaucoup de cinéma toléré pour Nahel mais peu de pitié pour le malheureux Thomas assassine en pleine jeunesse .toutes mes pensées à la famille .

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