Pour Panagiotis Grigoriou, la Grèce est en guerre !
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Sur son blog, l’historien et ethnologue Panagiotis Grigoriou décrit la situation de « guerre » dans laquelle se trouve la Grèce depuis plusieurs jours. « C’est une vaste opération montée par la Turquie et l’Union européenne », commente-t-il par téléphone, évoquant « plus qu’une simple invasion » sur fond d’islamisation.
« Ça n’est pas une question de racisme, c’est une question de faits », martèle-t-il au bout du fil. Samedi, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a menacé l’Europe d’une nouvelle vague migratoire. En moins d’une journée, près de 10.000 migrants ont, alors, été bloqués à la frontière grecque. Parmi eux, Syriens, Afghans et Irakiens débarquent en bus ou par avions affrétés, et ont été rejoints par environ 2.000 migrants supplémentaires. Alors que l’armée et la police parviennent à contenir l’afflux à proximité de Pazarkule, la population de l’île de Lesbos fait rempart seule. Elle a, notamment, empêché plusieurs embarcations d’accoster, s’en prenant aux journalistes et membres d’ONG pro-migrants. « Sur place, les élèves paradent fièrement derrière le drapeau national en soutien aux comités populaires contre les agissements totalitaires des politiciens qui agissent sous ordre du “gouvernement grec” au profit de l’invasion migratoire musulmane », souligne-t-il.
L’agence européenne de contrôle des frontières Frontex a réévalué son niveau d’alerte au niveau « élevé ». Depuis vendredi, selon le ministre de l’Intérieur turc, 50.000 migrants seraient entrés en Europe.
« Ces migrants sont savamment mêlés aux agents de la Turquie et aux islamistes », poursuit Panagiotis Grigoriou, pour qui ce raz-de-marée humain incarne un véritable cheval de Troie, une « arme humaine à destruction massive, instrumentalisée pour en finir avec les nations européennes ».
Aux risques démographiques s’ajoutent les risques sanitaires, en raison, notamment, du coronavirus. Si l’épidémie venait à se propager sur le territoire grec, les hôpitaux ne seraient pas en mesure d’y faire face. « Le gouvernement interdit les festivités de carnaval et estime pouvoir contrôler les ports et les aéroports pour cause de coronavirus », tandis que la frontière nord s’ouvre à l’invasion migratoire et que « plusieurs milliers de personnes sont potentiellement issues de pays affectés par le coronavirus et notamment l’Iran ».
L'historien rappelle enfin que, lundi, débutait le Grand Carême pour les Églises d'Orient, Églises orthodoxes et catholiques de rite byzantin : « C’est-à-dire, quarante jours avant le Samedi de Lazare, veille des Rameaux, une semaine avant Pâques. Résurrection peut-être ? »
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