La révolte gronde : des agriculteurs retournent les panneaux des communes
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C’est, pour l’instant, une opération de communication, mais ça pourrait bien devenir un mouvement comme le fut celui des gilets jaunes. Pourquoi ? Parce que, de fait, « on marche sur la tête ». Parce que, dans bien des domaines, et dans l’agriculture en particulier, c’est le monde à l’envers. Alors, les deux principaux syndicats agricoles, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs, ont eu l’idée de « retourner les panneaux d’entrée des communes ».
« Non à la fiscalité environnementale punitive ! »
Née dans le Tarn, l’opération est en train de se répandre à travers toute la France, où des centaines de communes ont vu leurs panneaux sens dessus dessous. Ce week-end, le grand chamboulement a franchi la Loire et les panneaux ont viré de bord en Bretagne, dans l’Ain, dans le Cher…
La Ferme #France n’en peut plus des injonctions contradictoires, des décisions court-termistes ou basées sur une idéologie qui ne prend même pas la peine d’en référer à la science, ni même à la réalité de notre modèle agricole. #Onmarchesurlatete ! #Agrisouspression pic.twitter.com/T0PZbzh3Va
— FNSEA 45 (@fnsea45) November 22, 2023
À Bourges, les affiches des syndicats dénoncent le cadeau fait aux « anti-bassines » après les échauffourées de Sainte-Soline : « Pas d’accès à l’eau, c’est l’agriculture qu’on assèche. 30 % d’eau en moins pour le même volume de production, et on veut nous imposer une augmentation de 40 % de la redevance pour prélèvement d’eau ! Non à la fiscalité environnementale punitive ! Pas de transition sous pression ! »
Car tous protestent contre certaines des nouvelles mesures contenues dans la Loi d'orientation agricole qui devrait être votée en décembre prochain. Ainsi, dans leur communiqué, les Jeunes Agriculteurs du Finistère dénoncent « les incohérences politiques auxquelles [ils font] face ». À savoir « toujours plus… de normes, de restrictions, d’interdictions », autant de mesures nouvelles que le gouvernement « impose encore quand les produits importés n’y sont pas soumis ».
« Nous défendons le "Manger français", modèle agricole le pus durable au monde, une agriculture dynamique, viable et vivable », disent-ils, et « il est inacceptable de continuer l’import de produits étrangers alors même que l’agriculture française est en perdition ». Et de demander « des prises de position fortes de la part de notre ministère qui devrait s’inquiéter des conséquences de ses choix sur nos exploitations ».
France Info déplore « cette blague »
On ne connaît pas, pour l’instant, les réactions du ministère. En revanche, si l’accueil est généralement bon enfant dans les petites communes rurales, ça grince dans les villes. À Nantua, par exemple, « la ville ne remercie pas ces délinquants de service (sic) qui polluent la vie municipale et qui obligeront les salariés de la commune à remettre en état les dégradations », écrit le maire (DVD). Était-il aussi critique après les émeutes de juillet, quand on tirait au mortier dans sa ville ? Un coin si calme que la ville se voit dotée de l’une des 200 nouvelles brigades de gendarmerie promises par le Président. De même, France Info déplore « cette blague, qui coûte tout de même cher aux villes ».
Des manifestations devraient suivre, cette semaine, avant que le projet de loi n’arrive à l’Assemblée. À l’évidence, la question n’intéresse personne, du moins pas les grands médias. La gauche bobo-écolo-antispéciste qui a fait des agriculteurs les bêtes à abattre préfère armer les Black Blocs. Faut-il, alors, s’attendre à un prochain affrontement sur le pavé entre ces jeunes agriculteurs et les décroissants des Soulèvements de la Terre ? Entre ceux, véritablement soucieux de la nature, qui triment pour un revenu de misère et les brigades « antifas » appointées par l’extrême gauche ? Bref, tracteurs et fourches contre cocktails Molotov ? On en reste pour l'heure à la guerre de communication. Jusqu'à quand ?
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33 commentaires
Le pouvoir et ses médias font tout pour ne pas voir et ne pas savoir.
Dégradations , non avertissement gentil et bon enfant .Les dégradations et les crimes ce sont les autres , ceux qu’il est interdit de stigmatisé , les petits anges des footeux , ça ce sont des dégradations , de la casse . Nos agriculteurs sont régulièrement la cible de nos élus et de l’UE , le but , saccager là aussi notre savoir faire , notre gastronomie envié partout . Nous importons des produits qui ne répondent pas aux normes que l’on exige des notres et dont les agriculteurs ne sont pas autant taxés que chez nous , de plus les conditions de travail dans certains de ces pays sont contraires au droit de l’homme .
Dégradations ? Une clé de 13 et un peu d’ huile de coude et le panneau est remis à l’ endroit !
Vous m’avez l’air bien renseigné ….
Il fut un temps, bien lointain déjà, où la France était exportatrice de presque toutes les denrées alimentaires. Et puis vint l’Europe et il fallut écouler les stocks de lait en poudre pour cause de production excessive. Alors on inventa la prime à l’abattage des vaches. Puis ce fut la mise en jachère d’un pourcentage des surfaces cultivables avec contrôles depuis les airs… Et, alors que la famine guette certains pays nous on a réduit nos capacités de production et… on a importé ! Du Chili, d’Argentine ou de Nouvelle Zélande (moutons) et puis de bovins ou du chevalin du Canada, Brézil sans parler simplement du lait ou du beurre de Hollande ou d’Irlande… Déficit de la France en 2022 – 163 milliard d’Euros ! (Le double de 2021…) Mais, Macron veut vraiment tuer tout ce qui marche, même si la casse n’est pas d’hier.
Que sera-ce quand la proposition de loi des sénateurs sur le « boire français » va passer ? Eux qui ont la meilleure cantine de France se permettent à nouveau d’emmerder les français avec un projet de prix minimum de l’alcool, soit disant pour lutter contre l’alcoolisme ! Ainsi, un cubi de 5 litres de vin passerait de 10 euros à 23 euros de France 2) et une bouteille d’alcool serait vendue 20 euros minimum (source journal de France 2) !
J’espère que les viticulteurs se révolteront, car vu la baisse de niveau de vie, c’est le meilleur moyen de tuer la production et d’appauvrir un peu plus ce secteur, pour la plus grande joie de l’UE et de Davos !
Bravo! C’est à mourir de rire. J’en suis toute renversée!
Vous voulez dire « retournée »…
Soutenons nos agriculteurs, un monde généralement sain sans lequel nos assiettes seraient vides.
Et pour ça, mangeons Français, achetons Français et méfions nous des étiquettes, il y a certains magasins de grande distribution allemande qui nous refilent des trucs à pas cher, mais qui viennent d’afrique su sud, de colombie, du venezuela … vous les reconnaîtrez sûrement. Alors, évitez ces magasins et achetez mieux, peut-être un peu plus cher, mais Français et si possible local… ça fera des chômeurs en moins ! Méfiez vous aussi de tous ces fromages industriels fabriqués avec des poudres de lait qui viennent d’on ne sait où, ou avec des chutes de fromages fondus… Mangez mieux ! Bon sang, ripaillez , mais Français ! Vous irez moins chez le pharmacien…
« Vous irez moins chez le pharmacien… » Et donc chez le docteur : ça tombe bien car comme il en manque vous éviterez, à coup sur, les prescriptions farfelues. La nature soigne parfois beaucoup mieux que la chimie….
Macron finit le travail avant de quitter la scène politique en détruisant notre agriculture et élevage. Et les bobos se réjouissent de « bouffer » de la viande artificielle financée par les trusts américains de l’alimentation et aussi par Bill Gate . Pauvre France, pauvre Monde