Pourquoi la France pleure
3 minutes de lecture
Il faut faire ce décompte macabre, les amis. Depuis 2012, l’islamisme a fait 270 morts au pays de Saint Louis, de Bonaparte, de Jaurès et de De Gaulle. Les trois Français égorgés ou poignardés à Nice, le 29 octobre, sont donc les derniers en date parmi ces vies livrées aux balles ou aux couteaux de boucher du djihad. Combien faudra-t-il de catholiques, de professeurs, de femmes, de militaires saignés comme des moutons pour que la France abandonne le monde des Bisounours, regarde enfin la situation en face et agisse ? Combien ? 500 ? 1 000 ? Davantage ? Que peuvent faire les Français ? Les actes politiques, nécessairement politiques, ne viennent pas. Et tandis que la France frémit entre impuissance et colère, plus de 400.000 immigrés légaux ou non continuent de franchir nos frontières chaque année, parmi lesquels combien de loups comme le tueur de Nice ? Ceux qui nous gouvernent nous rediront qu’il faut plus d’Europe, plus de mondialisme, qu’il faut augmenter les doses du poison qui nous tue. Il s’en trouvera pour les croire. Alors, je pleure.
Je pleure sur chaque nom des monuments aux morts qui se dressent dans nos villages. Ils ne sont pas morts pour la paix ni pour l’Europe, comme on nous le répète tous les 11 novembre. Ils sont morts pour la France, pour que leur mère patrie conserve son indépendance et ses frontières intactes. Ils ont offert, pour cela, leurs amours, leurs foyers, leurs rêves, leur avenir. Qu’avons-nous fait de leur sacrifice ?
Je pleure sur ces frontières bâties au long des siècles par tant d’efforts d’intelligence et de guerres pour protéger les habitants des agressions extérieures et que les politiques contemporains ont jetées aux poubelles de l’Histoire, au moment où nous en avions le plus besoin, avec une légèreté criminelle. Nous en payons le prix du sang.
Je pleure sur la souveraineté française à l’abri de laquelle le pays fut grand, sur cette indépendance si précieuse livrée à une Europe destructrice, judiciaire, froide et technocratique, épaulée par des structures mondialistes coûteuses qui ne protègent rien ni personne.
Je pleure sur ces régions entières où, aujourd’hui, la France n’est plus qu’un nom honni et détesté.
Je pleure sur ces Français qui ont voulu sauver leurs économies au prix de leur culture et de leur honneur. Ils perdront tout.
Je pleure sur les victimes, sur l’officier Beltrame, le père Hamel, sur ces hommes et ces femmes que la vie attendait et dont la vie a été tranchée nette. Le hasard n’explique rien : il y a, derrière ces drames, une longue lignée de responsables.
Je pleure sur les familles endeuillées, sur des pères, des mères, des épouses, des enfants, des amis qui subissent les conséquences de politiques folles et dont le bonheur ne reviendra pas. Je regarde nos compatriotes baisser la tête sans mot dire, supporter les « incivilités » et les crimes de ceux qu’ils ont accueillis. Ils n’en peuvent plus des fleurs et des bougies.
Je pleure sur cette partie de l’Église catholique comme aveugle et sourde au désespoir de nos compatriotes ; elle a perdu sa moelle épinière, sa foi, sa mission, sa lucidité et son courage. L’Église fut, jadis, le rempart contre les Barbares ; elle leur sert, aujourd’hui, de cheval de Troie.
Je pleure sur ceux qui entreprennent, prennent des risques pour l’avenir de leur famille, sans compter leurs jours ni leurs nuits. L’État les aide moins que certaines associations ou médias occupés à saper nos bases à grand renfort de subventions.
Je pleure sur ceux qui tentent encore d’endiguer le malheur en allant au contact, quoi qu’il en coûte : les gendarmes, les militaires, les policiers, les pompiers, les professeurs ; tandis que d’autres détournent courageusement le regard.
Je pleure sur les morts à venir quand le rythme des attentats, des dégradations et des reniements s’accélérera encore dans un État en décomposition.
Mais, les amis, à travers les âges, le destin des démolisseurs reste le même : à force d’ébranler les fondations et les murs de l’édifice, ils finissent écrasés sous ses ruines. Allons, nous reconstruirons. Tout.
BVoltaire.fr vous offre la possibilité de réagir à ses articles (excepté les brèves) sur une période de 5 jours. Toutefois, nous vous demandons de respecter certaines règles :