Produits halal : le juteux business de la grande mosquée de Paris

Dans une enquête publiée lundi 20 Janvier et intitulée « Certification halal : la petite cuisine de la grande mosquée de Paris », le quotidien l’Opinion révèle un montage financier très... opaque.
Le 20 décembre 2022, le recteur de la grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, a signé une convention avec le ministre du Commerce algérien. Cet accord crée un monopole sur la certification halal : tout produit exporté par un pays de l’Union européenne vers l’Algérie doit désormais, moyennant finances, détenir ce label. Une affaire juteuse au regard du chiffre d’affaires attendu pour 2024 de la société commerciale déposée sous le nom de « grande mosquée de Paris – certification halal » : il se monte à... 5 millions d’euros !
Certification unique
Ce label halal s'étend à une liste très vaste de produits (gâteaux, huiles, produits laitiers, arômes, etc.), dépassant largement ceux prescrits par la loi islamique. « Élargir le halal aux cosmétiques et aux biscuits est un non-sens théologique total », déclare à l’Opinion l’islamologue et président de la Fondation de l'islam de France (FIF) Ghaleb Bencheikh. Toute entreprise souhaitant commercer avec l’Algérie est désormais contrainte de souscrire à cette unique certification. La manne financière est considérable. À titre d’exemple, l’Opinion calcule qu’« en se basant sur les volumes d’exportation de fromages et de poudres de lait français vers l’Algérie (55.000 tonnes en 2023), la facture se monterait à 2,2 millions d’euros en année pleine pour la seule filière laitière française ». Avec 5 millions de chiffre d’affaires prévus pour 2024, la grande mosquée de Paris pourrait donc redistribuer 2,9 millions de résultat d’exploitation pour la « gestion du culte musulman », assure le recteur Chems-Eddine Hafiz, sans aucune traçabilité ni transparence sur l’utilisation des fonds. Alors que l’Algérie importait, en 2022, 14 % de son alimentation depuis la France, le sujet est loin d’être anodin.
Par ailleurs, le rôle des autorités françaises dans ce montage interroge. Officiellement, le ministère de l’Intérieur semble ne pas avoir été mis au courant : « Louis-Xavier Thirode, le conseiller cultes et immigration de Gérald Darmanin, dit avoir découvert cette situation à son retour au ministère de l'Intérieur aux côtés de Bruno Retailleau, en septembre 2024 », explique l’Opinion, mais « les services de la DGSE en avaient connaissance ».
« Un enjeu préoccupant »
L’affaire et son opacité ne manquent pas de faire réagir. Le député RN de la Somme Matthias Renault interpellait, dès lundi soir, la procureur de la République de Paris Laure Beccuau. « La certification étant payante, le système ainsi mis en place, obligatoire pour l’export, s’apparente à un droit de douane entravant la concurrence », affirme le parlementaire.
La presse révèle que la Grande Mosquée de Paris, liée à l’Algérie, fait payer toutes les entreprises européennes qui veulent exporter vers ce pays, pour des certificats halal par ailleurs inexistants. La rente va à une entreprise privée qui gère les fonds dans une totale opacité.
— Fx Bellamy (@fxbellamy) January 21, 2025
Le député européen François-Xavier Bellamy (PPE) interpelle, lui aussi, la Commission européenne : « Alors que le gouvernement algérien, lié à la grande mosquée de Paris, multiplie les menaces et les actes d’hostilité envers la France, l’existence de ce financement est également un enjeu de sécurité préoccupant. » Il va jusqu’à qualifier ce système de « rente disponible sans contrôle », tout en demandant des explications sur « l’usage de ces fonds ».
Pour sa part, interrogé par L’Express, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau renvoie vers Bercy, tout en soulignant que « la transparence doit être totale sur le financement du culte musulman, tout comme elle doit l’être sur les produits proposés aux Français ».
L'affaire pose de nombreuses questions. Comment ce label a-t-il pu être mis en place en catimini ? Les autorités françaises pouvaient-elles ne pas être au courant ? Que finance cette manne ? Où est la frontière de ce qui doit être taxé halal et ce qui ne doit pas l’être ? À l’heure des tensions actuelles avec l’Algérie, le sujet est explosif.
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42 commentaires
Juteux, oui. Gracexaux dérogations accordées aux pout « respecter les religions », tous les abattoirs ou presque se sont mis au Halal. Ça coûte moins cher d’égorger directement un animal que de prendre le temps de l’endormir auparavant… Mais, car il y a un mais, il faut que la viande soi certifiée. Et l’organisme qui certifie, lié à la Grande Mosquée, prélève une dime… dont, bien sur, le montant est repercuté sur le prix de la viande. Aussi, à chaque vous que vous achetez un steak vous payez un impôt à l’Islam… Même si ce n’est pas votre religion.
« transparence sur les produits »proposés aux Français ? Il n’en est rien : Les abattoirs recrutent des tueurs halals pour les viande de toutes destinations. Ainsi les viandes dans nos grandes surfaces sont pour la plupart hallal (ce qui n’est pas sans danger ! ) sans que cette particularité soit obligatoirement affichée .
Beau scandale …
Cette certification halal ne concerne pas que les produits exportés en Algérie, elle concerne aussi les produits consommés en France.
Cette certification est un impôt qui est payé par les consommateurs qu’ils soient ou non musulmans. Le prélèvement d’un impôt par une religion doit être interdit. Si des musulmans veulent des produits conformes à leur religion la certification doit être payée par le culte financé par les cotisations volontaires des croyants. Cette exigence doit aussi s’appliquer à la certification cacher.
OK mais en ce qui me concerne c’est comme de la vente forcée.
Moussa Darmanin qu’est ce que tu fais de tes journées ?
Petit détail le recteur de la mosquée a appelé a voter macron en 2022 , et a reçu la légion d’honneur 3 semaines après les élections présidentielles
Une méga épicerie ouverte la nuit.
Dans quel état est l État français ?
Il y a du travail sur la planche pour remettre le pays sur ses rails.
Au boulot Mrs Retailleau et Darmanin.
Arrêtons cet État dans l’Etat. La gauche ne s’en sert qu’à des fins électorales et Macron est un fantoche bienveillant . Nous valons mieux que ça. « Vive les gaulois réfractaires . »
Que l.on aime ou pas . Wikipedia note que 2023 la grande mosque de paris est en charge du label hallal pour l algerie.. ce qui signifie que tant Retailleau que ( et surtout) Darmanin se moque de nous en nous faisant croire qu’ils ne savaient pas.. De plus intéressant de savoir que la grande mosque de paris a un statut d’extraterritorialite .. oui Wikipedia, même si il ne fait pas tout prendre à la lettre nous informe (par lapsus involontaire) de certaines choses bien cachés…
Qui donc en France, quel organisme a le pouvoir de délivrer un label ?
… et de lever l’impôt !
» L’affaire pose de nombreuses questions. Comment ce label a-t-il pu être mis en place en catimini ? Les autorités françaises pouvaient-elles ne pas être au courant ? Que finance cette manne ? Où est la frontière de ce qui doit être taxé halal et ce qui ne doit pas l’être ? À l’heure des tensions actuelles avec l’Algérie, le sujet est explosif. » : et personne parmi nos élus ne semblent être informé de tout ce bussiness . Mais maintenant qu’ils savent j’oses espérer qu’ils vont y mettre bon ordre et que cela cessera . Cela mérite que l’on ferme cette mosquée jusqu’à ce que tout soit réglé . Oui je sais on peut rêver avec un président qui n’ose pas froisser ces amis , qui ne manque jamais de leur faire des courbettes et des faveurs .
La grande mosquée de Paris impose un impôt religieux aux entreprises françaises ? Ils finiront pas battre monnaie en France, avoir leur police, leurs lois (la charia). Qui d’autre agit de la sorte en France ? A ma connaissance, personne.
Ils ont leurs propres banques
Il est temps de stopper tout ça. C’est une ingérence étrangère d’un pays qui n’aime de la France que son porte monnaie.
Bakchich, racket…
Voici la vérité.
Les quantités d’aliments hallal en France, pour ne pas donner du grain a moudre au RN est une donnée secrète
parce qu’aucune indication n’y est obligatoire. Dans les abattoirs les Vétérinaires sont complices de cette infamie que condamne le Code Rural « par souci d’humanité »
L’hypocrisie de Darmanin est parfaitement scandaleuse, elle illustre le personnage. Dire qu’il a découvert cette réalité en septembre 2024, mais que la DGSE « en avait connaissance »? Connaissant « un peu » cette problématique, j’affirme que les services du Ministère de l’Intérieur sont depuis très longtemps au courant de cet état de fait, de la DCRT à la DGSI, sans oublier les services qui les ont précédés (DCRG, RGPP, DST), services qui dépendent pleinement de son ministère. Mais, sans doute un péché de jeunesse, peut-être ne le savait-il pas alors !
Permettez-moi de vous rappeler que les certifications Hallal sont parfaitement connues des pouvoirs publics, depuis très longtemps. Faire mine aujourd’hui de les découvrir et se rendre compte qu’elles participent largement au financement de l’Islam en France, c’est comme découvrir le fil à couper le beurre. De la même façon, la Grande mosquée de Paris est connue depuis de très nombreuses années comme un relai efficace de l’Algérie en France. Aujourd’hui, il serait grandement temps de lutter contre cet entrisme, contraire à nos intérêts économiques et sociaux fondamentaux.