Protection animalière : la fin des chevaux de bois ?
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Il y a décidément des gens pour lesquels les journées doivent paraître bien courtes, tant ils semblent être occupés. Ceux de l’association PETA (Pour une éthique dans le traitement des animaux), par exemple. Ainsi Le Chasseur français vient-il de lever un gros lièvre, relatif à cette association.
Petite parenthèse. Pour les plus jeunes de nos lecteurs, rappelons tout d’abord que cet honorable mensuel, fondé en 1885 par l’entreprise Manufrance, continue de porter haut et fort les valeurs de notre chère cambrousse ; ce, avec un succès qui ne se dément pas. Certes, si sa diffusion était de plus de 450.000 exemplaires en 2007, Le Chasseur français ne se vendait plus qu’à 200.000 exemplaires en 2022, résultat dont rêveraient pourtant nombre de ses confrères parisiens. Amis de L’Express, de Télérama ou de L’Obs, si vous nous lisez… Mieux : ce journal emblématique, aussi connu pour ses annonces matrimoniales, publiées au lendemain de la Grande Guerre, serait à l’origine de plus de 100.000 mariages. Bref, c’était L’amour est dans le pré avant l’heure. Fermons la parenthèse.
Mais revenons-en plutôt à nos défenseurs de la cause animalière et à cette information publiée, ce 16 février, par ce journal éminemment campagnard : « PETA veut interdire les animaux sur les manèges. » Tout d’abord, on se dit qu’on a mal lu et qu’Isabelle Leca, qui signe l’article en question, a commencé à la vodka dès le petit déjeuner. En fait, pas du tout, PETA confirmant cette information, sachant que ces manèges « normalisent l’utilisation des animaux comme moyen de transport et de divertissement ». Et de proposer, à la place, de « produire des figures de carrousel en forme de voitures, d’avions, de vaisseaux spatiaux et de bulldozers ».
Le calvaire de Mickey dont on arrachait la queue
Quelle ingéniosité ! Il faut vraiment n’avoir jamais emmené ses enfants et petits-enfants au manège pour ignorer que tout cela existe depuis belle lurette. On remarquera, par ailleurs, que l’empreinte carbone de ces engins n’étant pas tout à fait anodine, il y aurait là de quoi donner de mauvaises habitudes aux enfants quant à la sauvegarde de la planète. Après, il y a certes le martyre enduré par les chevaux de bois, condamnés à éternellement tourner en rond, sans but précis. Mais que dire du calvaire de Mickey, dont on décroche régulièrement la queue afin de gagner un tour de manège gratuit ?
Cet infortuné souriceau est-il véritablement consentant ? Il est à craindre que non. Mais il s’agit peut-être d’expier sa condition de mâle dominant : car pendant que Mickey se fait tripoter, Minnie est invisibilisée. En bonne logique, il faudrait une sorte de parité dans l’exposition ; quitte, pour Minnie, et ce, à défaut de queue, une culotte à se faire arracher par nos chers bambins, histoire de repartir à l’œil pour un nouveau tour de carrousel. Mais nous nous égarons.
On remarquera encore, grâce à nos confrères du Chasseur français, que PETA n’en est pas à son premier coup d’éclat et en a toujours sous la pédale en matière d’imagination débordante. En effet, lors d’une précédente campagne de sensibilisation lancée en mars 2021, cette association alertait les populations quant à ce scandale dont on ne fait manifestement pas assez de cas : la consommation de ce lait, issu du « viol des vaches ».
Bientôt la grève du sexe ?
Il est un fait que ces attouchements mammaires non consentis ont de quoi révolter le mâle écologiste déconstruit. Et que dire de ces proxénètes en puissance qui, régulièrement, dans ces goulags en forme de fermes, emmènent la vache au taureau, histoire que ce dernier puisse se consoler de sa détresse sentimentale et de sa solitude affective ?
D’ailleurs, PETA, organisation comptant tout de même trois millions de membres dans le monde, ne serait-elle pas en proie aux idées fixes, à en juger de cette autre campagne, une fois de plus relevée par Le Chasseur français, visant à « demander aux femmes de faire la grève du sexe face aux hommes mangeurs de viande ». Là encore, c’est du lourd, PETA se justifiant de la sorte : « Chaque enfant non né permettrait d’économiser 58,6 tonnes de CO2 par an. » Décidément, il n’y a pas de petits profits. On laissera le mot de la fin à Jessica, charcutière de profession et citée par Le Chasseur français : « Je suis sans voix. Je vends des saucisses et plus de femmes que d’hommes viennent me voir. J’aurais un gros problème si mon mari n’avait plus le droit d’avoir des relations sexuelles ! »
Le bon sens le plus élémentaire serait-il en passe de devenir une denrée rare ? C’est à croire, si les heures sont comptées pour les chevaux de bois caracolant pour la plus grande joie des enfants.
50 commentaires
c’est triste de la part de PETA, qui a pourta
Oui mais les avions, les voitures et les bulldozers ce n’est pas bon pour la planète, le mieux serait me semble-t-il de supprimer les manèges et pendant que nous y sommes les enfants aussi, nus n’en avons d’ailleurs plus besoin puisqu’il y en trop en Afrique, ils n’ont qu’à venir ici, Comment ? c’est déjà ce qu’ils font
Rien de ce que nous faisons mangeons, voiture, vacances etc. n’est pour eux bon pour la planète, mais qu’ils accordent leurs actes à leur parole, dans peu de temps nous en serons débarrassé !
Quand on mesure le niveau abyssal atteint par ces petas, on comprend que lorsqu’elles se regardent dans la glace elles n’aient pas envie que puissent naître des enfants à leur image.
Avec eux on se demande si le ridicule a une limite
Alors, tant qu’on y est, supprimons les bons vieux Westerns, les promenades romantiques à cheval, les superbes concours hippiques de saut ou d’obstacles, supprimons le Cadre Noir de Saumur, et l’ École Espagnole de Vienne…!
S’il n’y avait pas eu de chevaux pou nous aider à labourer, nous serions morts de Faim… Faut faire enfermer tous ces gugusses, et de préférence dans une réserve animalière en Afrique… et puis, comment pourrais-je emmener promener en Calèche Anne Aurore Angélique, Yolande, Tara, Maria… c’est désespérant….
Ça m’énerve d’autant plus que je suis un ancien de Saumur et que mon Patron à l’armée était JJ Guyon médaille d’or à Mexico en 1968…!
La langue de bois contre les chevaux de bois …C’est du très lourd !
Le chouval bwa aux Antilles . C’est un manège avec des chevaux de bois, une musique et une danse.Le monde de PETA sera bien triste .
Je pense que peta a fait une étude de marché et ils ont conclu que seul l’Occident comporte suffisamment d’idiots pour les pérenniser. D’autre part, je suis d’avantage choqué par la pêche aux ailerons de requins avec appât vivant, à la chasse à la corne de rhinocéros plutôt qu’à voir tourner des chevaux de bois qui pour certains sont de véritables œuvres d’art.
Et dire que en France des familles manquent un voir deux repas par jour! Je rêve, qui sont ces gens? Par qui sont ils payés? Pauvre France.
ET pourquoi pas l’Open Society de ce bon Soros?
Il finance tant de choses
De vrais cinglés ..pourquoi un psychiatre ne prend t’il pas la parole sur ce délire ???
Et oui, on attend les commentaires de Gérard Miller !
Moi, je crois que le stade de la vodka c’était il y a bien longtemps.
Mais p…..il y en a encore beaucoup des cinglés pareil en liberté . C’est incroyable , on pense avoir atteint les sommets de la connerie eh bien non il en arrive toujours d’autres . Savent ils seulement les heures de travail et le talent qu’ont les personnes qui ont fabriqué ces magnifiques chevaux de bois . Les anciens manèges de chevaux de bois ont une valeur inestimable . Et combien d’entre nous se souviennent du bonheur de tourner dans ces magnifiques manèges . Pitié enfermez moi tous ces illuminés .
Gaïa ! Tel est le nom de l’association d’un ramassis d’abrutis qui, en Belgique, a rameuté la presse pour dénoncer un parc animalier très connu. En cause, la présence en extérieur de deux crocodiles du Nil alors que la température baissait. Les télévisions sont venues (deux francophones, deux néerlandophones), la presse écrite s’est déchaînée : silence assourdissant du Dirlo qui … attend son heure :-)) . Quand le scandale est bien-bien parti, le bonhomme fait placidement observer que les bestiaux sont des reproductions en synthétique.
Deux lignes correctives dans une ou deux gazettes, rien à la téloche. Circulez, il n’y a rien à voir.
Mais alors il faut aller jusqu’au bout de la débilité profonde : il faudrait aussi interdire les animaux en peluche et autres jouets animaliers pour enfants.
Quant au refus de procréer pour diminuer l’empreinte CO2, ces braves gens se trompent de cible : ce n’est pas à l’occident décadent avec un taux de natalité en berne qu’il faut s’adresser, mais aux pays à la démographie galopante, notamment africains. Mais ils savent très bien à qui adresser ces fadaises sans risquer au mieux des accusations racistes, au pire des menaces de mort, n’est-ce pas ?
Vous avez raison. Mais pourquoi ne s’autodetruisent-ils pas?
Cela ferais bien dans le bilan carbone
PETA se justifiant de la sorte : « Chaque enfant non né permettrait d’économiser 58,6 tonnes de CO2 par an. »
Excellente idée ! PETA devrait s´organiser pour agir sur le continent africain et y propager la contraception, l´abstinence sexuelle, l´avortement et autres moyens de diminuer la natalité délirante des africains. Les Blancs, eux, ne font presque plus d´enfants . PETA abuse sans doute du pétard …
Merci, magnifique définition!