Protection des oiseaux : dans l’Hérault, un parc éolien mis à l’arrêt par la Justice

Les dix sociétés exploitant le parc sont reconnues coupables de destruction d'espèces protégées.
Brève 1

Le jugement était attendu par les défenseurs de la biodiversité : le parc éolien d’Aumelas (Hérault) est mis quatre mois à l’arrêt par la Justice, avec exécution provisoire. Les sociétés qui exploitent ce parc sont responsables, selon la Justice, de la mort de 160 oiseaux d'espèces protégées, en particulier de faucons crécerellettes. Selon France Info, un tel jugement est « une première au niveau pénal », alors que l'on sait, depuis des années, que les éoliennes sont néfastes à l'avifaune.

Chacune des dix sociétés est condamnée à 500.000 euros d'amende (dont 250.000 avec sursis). L’ancien PDG de l’une d’elles, EDF Renouvelables, est condamné à six mois de prison avec sursis et 100.000 euros d'amende (dont 30.000 avec sursis). On ignore, à ce stade, s’il sera fait appel de ce jugement, sur lequel BV reviendra, jeudi, dans la rubrique « Animaux ».

Vos commentaires

31 commentaires

  1. Le dénombrement des oiseaux et autres chauves souris est très incomplet :toutes les victimes ne tombent pas au pied des machines , certaines ne sont jamais vues ,d’autres dévorées par les animaux carnassiers renards et autres .
    Quant aux promoteurs devant les observations ils avaient promis qu’ils mettraient en place des dispositifs d’arrêt des machines si des oiseaux approchaient , balivernes jamais réalisées . IL est vrai que les promoteurs de ces machines n’ont guère de scrupules , ni en matière de respect de la faune , ni des paysages .

  2. C’est siderant de voir qu’on invoque la mort de quelques oiseaux pour interdire ou arreter quelque temps un parc eolien. C’est tout simplement l’eolien qui devrait, non pas etre interdit, mais soumis uniquement a la loi du marché, c’est a dire financé uniquement par des fonds prives, en incluant bien sur frais de deconstruction integrale et raccordement au reseau. Et la on verrait que plus personne n’investirait dans cette filiere, et au passage on ferait des economies

  3. Ha oui, parlons-en de la biodiversité. Idem pour les chats, ces braves bestioles qui tuent des millions d’oiseaux tous les ans sans que celà n’inquiète les défenseurs des oiseaux, la LPO ou autres. Cet animal, tout comme l’homme, est un tueur né. Même en lui donnant à manger à volonté, il faut qu’il tue. Les spécialistes considèrent qu’un chat d’appartement tue en moyenne une dizaine de petits oiseaux par an. Sachant qu’il y a en France environ 30 à 40 millions de chats domestiques (on ne parle pas des chats sauvages très proétégés et qui eux se débrouillent pour manger), il suffit de faire le compte d’oiseaux assassinés pour rien. Mais là, personne ne s’offusque. Surprenant qu’aucun juge n’ouvre une enquête. Donc, il y a deux poids, deux mesures en France. Pauvres oiseaux, ce n’est pas demain que vous serez défendus par les humains.

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