Publicité : le profil du cambrioleur a de quoi surprendre !
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C'est une famille qui chante, qui exprime sa joie de ne plus subir de cambriolages. Bien sûr, pour respecter les codes de la bienséance et de la diversité, l’agence de publicité aux ordres de la bien-pensance n’a pas pu s’empêcher de choisir des acteurs de couleur qui jouent le rôle des victimes cambriolées. Jusque-là, on est habitués.
On n’a encore rien vu. Car le clou du spectacle publicitaire, c'est... la tête du cambrioleur ! Sous sa cagoule, on devine bien le visage d’un vieux monsieur avec une moustache blanche. Un Monsieur Dupont-Durand de nos villages. Un grand-père archétypal, le personnage d'un film d'avant-guerre. Pas d’erreur, c’est bien cela, le profil moyen du nouveau cambrioleur français dans la publicité de 2023. La publicité fait débat.
Jacques Séguéla à propos d'une pub qui dérange : «Notre société, par précaution, n'arrive plus du tout à créer, à bouger, à dire ce qu'elle pense» dans #HDPros pic.twitter.com/HML6b7RWBY
— CNEWS (@CNEWS) June 5, 2023
Dire que certains téléspectateurs croient que la délinquance vient d’ailleurs. Que 25 % des détenus des prisons françaises sont des ressortissants étrangers, venus nombreux d'Afrique du Nord. Pour la publicité, le voyou qui vole votre sac sera, demain, vêtu d'une veste de tweed et d'une cravate, la mèche blonde dissimulée sous un bonnet. Le jeune qui fait des roues arrière en banlieue sortira du lycée Stanislas à Paris. Et le dealer marseillais parlera comme une aristocrate des Visiteurs en cachant ses denrées dans une serviette Vuitton. La France Potemkine a de l'avenir.
C'est si gros qu'on se demande si l’agence ou la marque Sector Alarm n’a pas voulu en rajouter dans l’autodérision en exagérant volontairement pour faire rire le public pas si dupe, tout simplement. Il ne manque à ce délinquant que la baguette et le béret !
La vérité devient suspecte. Serait-ce insultant de montrer un paysan aveyronnais faisant la pub du saucisson en roulant les R avec un fort accent ? En réalité, le mal est bien plus souvent dans l’œil qui regarde que dans ce qui est regardé.
29 commentaires
Très bonne pub grâce à la musique. Personnellement ce qui me dérange ce sont les pubs des « bagnoles » : très bruyantes et toujours l’électrique ! Cela me rappelle les années 80 quand il fallait absolument suivre sa propre Promotion par déplacement dans d’autres Régions. Mais qui était donc déjà au Lobbying ? Les constructeurs automobiles évidemment. Il a fallu acheter une 2ème voiture pour que Maman aille bosser, et ça dans toute la France et dans toutes les Entreprises. Fleuron de cette histoire vérifiable : les Banques ! Aujourd’hui, le concept de La Montagne de Jean Ferrat recommence à s’appliquer. Ciao, ciao !
Non, ce n’est pas du second degré ; car pour faire du second degré, il faut de la hauteur de vue. C’est juste une pub niaise, du niveau de ce qu’on faisait pour les lessives il y a 20 ans. On a tous les clichés bienpensants : famille interraciale (comme dans 50% des pubs) et le méchant est bien entendu un mâle blanc de plus de 50 ans afin de plaire à Sandrine Rousseau !
Sauf que ce méchant ne faisant pas peur du tout, personne ne va acheter l’alarme !
Cette pub est une honte. Encore un message woke qui ne le dit pas. Propaganda !
Bon coup de com pour la marque.
Il y a longtemps que je fais autre chose pendant les pubs
Question : Je me demande s’ils ont les moyens techniques de savoir si le téléspectateur ferme le son ?
En voyants cette pub je m’étais étranglée de rire !
C’est un gag, c’est sûr ! On comprend que cette pub inverse volontairement les rôles pour faire réagir et rappeler que la discrimination positive a des limites… Passé un certain seuil ça devient évidemment contreproductif. L’obligation d’inclure la diversité dans toutes les pubs devient grotesque et le pompon est évidemment ce cambrioleur blanc qui ne peut que déclencher l’hilarité chez tout le monde. D’ailleurs, dans les films policiers vous pouvez exclure d’emblée le suspect noir…
oui mais les pub , plus elles sont bêtes , plus ça marche.
DeGaulle avait raison encore une fois.
Je la trouve dérangeante cette pub par bien des aspects la chanson interprétée par la famille issue de la diversité comme il se doit est un chant italien de résistance dès lors par extension on peut y voir une résistance certes au cambrioleur mais aussi à l homme blanc et on y est on retrouve sous jaccent un racisme anti blanc. Dire que cette entreprise a raté sa cible c est peu de le dire car il reste un pouvoir au peuple c est de largement boycotter ce fabricant.
Vous avez en partie raison sur l’origine de ce chant. Il à été chanté « contre le fascisme » par les italiens, et repris il y a peu par des « stars françaises » contre l’extrême droite fasciste, xénophobe, et j’en passe ou demain j’y suis encore. J’en conclu donc que ce sont des personnes blanches et dites d’extrême droite qui cambriolent !
Au fait, c’est quoi la propagande ? Entre les voitures électriques par définition et les pubs créolisées également par définition c’est « mettez vous ça dans le crâne » … le reste n’existe plus. Il nous reste le boycott puisque les réclames sont sans doute « audimatisé » … les Africains d’Afrique, enfin ceux qui ont la télé, subissent ils le même traitement ? Suis-je bête, les racistes c’est nous !
Ce qui est intéressant, c’est de constater qu’il n’y a plus de coeur de cible marketing dans la publicité aujourd’hui. On ne sait plus à quel public s’adresse une annonce publicitaire tellement une grande majorité d’entre elles sont formatées dans le respect des clichés wokistes. Le plus simple consiste à boycotter les marques wokes.
Il y a quelques années, un clip contre les mariages forcés les illustrait par une famille catholique (cf. crucifix au mur)…
On devrait réserver à ce film le César du film comique de l’année.
Vu la tête du pépé, on doute fort qu’il arrivera à grimper au balcon avec son arthrose. Pas besoin donc d’acheter du »Sector Alarm ». Dormez tranquilles braves gens ! Peut-être que cette entreprise est en faillite et que c’est son chant du cygne. Et si elle n’y est pas, ça ne saurait tarder.
Quant au cambrioleur, un blanc raciste, car il s’attaque à la maison d’un couple mixte ; sûrement un bonhomme d’extrême droite… On devine sous le masque à gros trous exprès, que ce dangereux individu est un vieux mâle blanc appartenant à la secte des soixante-huitards, pleins aux as (c’est ce que disent les on-dit) et qui cherchent à s’enrichir
sur le dos des gentils bobos. Une honte ! Des insatiables, on vous dit.
Article sorti de la revue transmensuelle : « Cherchez pas, le bouc émissaire est blanc »
Rien d’étonnant. La nouvelle génération publicitaire ne cherche plus ce qui est beau et attirant mais au contraire tout ce qui peut choquer et peut représenter le wokisme. Les fuites urinaires, préservatifs, acteurs obèses ou trans (tout ce qu’on veut), violences en tous genres etc. etc. Et bien sûr tout ce qui est des plus répugnant et malsain est diffusé pendant les heures de repas ou lors des moments de loisirs familiaux. En fin de compte nous sommes victimes d’une autre forme de bestialité que la violence des rues mais le résultat est le même : racler le fond des fosses septiques. C’est la grande classe.
Facile à comprendre. Il y a des cases à cocher et des cases à ne surtout pas cocher. Dans les cases à cocher, du côté des « gentils », il y a la famille vivrensemblesque avec forcément quelqu’un issu de la « diversité » (toujours un homme), ici un Noir, avec une femme blanche (jamais l’inverse) et les enfants « créolisés ». Dans les cases à ne pas cocher, chez les méchants, il ne faut pas mettre quelqu’un issu de la « diversité » (bah oui, ils sont obligatoirement victimes des méchants Blancs, racistes, xénophobes, islamophobes, homophobes, etc.) pour ne pas « stigmatiser. Mais il faut bien mettre un « méchant » sous la cagoule ! Alors on y met le Blanc de service, ici un papy moustachu et bien blanc … et surtout fort peu crédible. C’est un peu comme si dans un spot sur le harcèlement de rue on voyait un migrant africain se faire mettre la main au derrière par une mamie blanche en déambulateur. Ça coche les bonnes cases, mais qui peut y croire ?