Quand le pédagogiste Philippe Meirieu fait la morale à Gabrielle Cluzel
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C’était le 11 novembre dernier, Gabrielle Cluzel rapprochait les faits de l’actualité dans « Soir Info », sur CNews : « Je trouve symbolique que ce premier accostage de bateau de migrants, qui ne sera sans doute pas le dernier, survienne le 11 novembre, jour où on rend hommage à ceux qui sont morts pour défendre nos frontières… » Bien vu ? Pas pour Philippe Meirieu, qui lit aussitôt derrière ce constat basique le spectre « des heures les plus sombres ».
Âgé de 72 ans, conseiller régional (EELV) de Rhône-Alpes après un passage au PS, Philippe Meirieu est un chercheur, essayiste, spécialiste de l’éducation qu’il a enseignée à l’université Lumière de Lyon 2 et principal apôtre de la différenciation pédagogique. Ancien membre du Conseil national des programmes (1990-1993), il est directeur de l’Institut universitaire de formation des maîtres (2001-2006). Son influence a été majeure sur l’école et l’université. Majeure et destructrice. « Quelle honte d’instrumentaliser ainsi les poilus dans un délire xénophobe (sic) », s’emballe le pédagogiste en chef sur le réseau Twitter. Dans un grand élan de créativité, Meirieu ajoute à ses reproches ce rappel tout neuf : « Et en oubliant que parmi eux il y avait aussi des africains de nos colonies. ». On ne dira rien du style patouilleux ni du A majuscule manquant aux glorieux Africains. Mais oui, il y avait des Africains. Des Africains héroïques, même. Des Africains sont morts pour la France qui était aussi leur patrie. Et c’est beau. On retient souvent le chiffre de 30.000 morts, ce qui est colossal. Prenons le chiffre supérieur cité par Francetvinfo pour éviter les polémiques inutiles, soit 45.000 morts ou disparus de l’armée d’Afrique, « ce qui représente un peu plus de 3 % des morts français de la Grande Guerre », selon Francetvinfo. Une guerre qui a fait 1,4 million de morts français.
Cette réalité numérique n’enlève rien à l’héroïsme de ceux d’Afrique qui sont tombés pour le pays, du reste sans se poser ce genre de questions. Mais elles intéressent apparemment Philippe Meirieu, habile à transformer les morts en arguments fallacieux à la remorque d’une impressionnante entreprise de démolition de l’école et des savoirs. L’œuvre d’une vie, parfaitement épinglée par Jean-Paul Brighelli : « Comprenons-nous bien, écrivait Brighelli dans une tribune parue dans Le Point, en novembre 2014, titrée « Comment les pédagogistes ont tué l’école ». Ce qui se joue depuis trente ans, c'est la mort programmée de l'école - ça, c'est quasiment acquis - et, en sous-main, la mort décidée de la France - ou tout au moins son déclin. »
Les méthodes du donneur de leçons d'histoire Meirieu, inspirées du marxiste Pierre Bourdieu, ravagent le niveau scolaire des petits Français depuis des décennies. Robert Redeker, dans L’École fantôme, a lui aussi bien démonté l’entreprise de cette mouvance, sa haine des grandes œuvres, de l’histoire, de la culture, de la patrie, son amour de la technique et du divertissement.
Ce qu’on faisait avant eux fut plongé dans le ridicule avec mépris : nouvel apprentissage de la lecture, nouveaux programmes d’apprentissage des mathématiques, haine de la culture transmise par la famille ou le milieu social, source d’inégalité, interdiction de la verticalité du professeur puisque l’élève doit être au centre, élimination des notes, des évaluations réelles, dites évaluations-sanctions, des bons et des mauvais élèves, de la notion d’autorité, de savoir, de transmission civilisationnelle, des notions d’exigence, d’efforts, de respect du professeur. Tous ces piliers de l’école qui ont fait la grandeur de la France ont été, un par un, avec méthode et acharnement, laminés par Meirieu et ses adeptes.
« Que les mathématiciens déplorent la dyscalculie qui en résulte pendant que les profs de français pleurent sur la dysorthographie n'émeut guère nos révolutionnaires. Philippe Meirieu, gourou en chef, ne proclamait-il pas jadis qu'il fallait apprendre à lire sur les modes d'emploi des appareils ménagers ? », s’alarmait Brighelli, dans Le Point. Le grand démolisseur Meirieu a eu l’oreille des gouvernants durant des décennies, il s’y était habitué. Mais il a trouvé porte fermée chez Jean-Michel Blanquer qui a, comme on le sait, laissé la place à Pap Ndiaye, bien plus ouvert aux idées de Meirieu. Meirieu a surtout subi les attaques d’intellectuels attachés à la culture française aussi éminents que Régis Debray, Alain Finkielkraut, Marcel Gauchet, Jean-Claude Michéa ou Jacqueline de Romilly, pour ne citer que ceux-là.
Au moment où la France était confrontée au défi historique de l’arrivée d’une immigration totalement incontrôlée, elle perdait au terme du travail de sape de Meirieu et de ses disciples, subalternes et obligés, un des rares moyens d’intégration de ces nouveaux arrivants. Les résultats de Meirieu et Compagnie parlent d’eux-mêmes.
Selon le classement PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) qui fait référence dans le monde, la France est passée, entre 2000 et 2018, du 15e au 23e rang sur 41 pour la lecture, du 11supm>e au 25e rang pour les maths et du 13e au 25e rang pour les sciences. Un succès complet ! On n’évoquera pas, par pudeur, l’évolution de l’orthographe, de l’écriture du français, de la culture, des langues mortes ou des civilisations anciennes, de l’histoire, de la religion chrétienne qui sous-tend l’art et le dépôt civilisationnel de l’Occident, de nos grands auteurs, de nos poètes, de nos prosateurs.
Juché sur ce champ de ruines, l’homme de la démolition de l’Éducation nationale pouvait en effet se permettre un dernier cours, une petite leçon d’histoire manipulée à Gabrielle Cluzel. Cet exercice d’indignation aurait-il la moyenne en cours de théâtre de CM2 si les notes existaient toujours ? C’est vrai, le niveau baisse.
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Un vert manteau de mosquées
57 commentaires
Excellent article je suis tout à fait d’accord
Bizarrement, pas un mot sur nos soldats français tombés au Mali, ni sur les centaines de Français victimes du terrorisme islamique sur notre sol, ni sur les milliers de Français agressés, menacés, volés ou violés, toujours sur notre sol, au quotidien, par des criminels étrangers ou d’origine étrangère. L’empathie de ce triste sire semble tout de même très orientée …
Dans le domaine sportif, il y a aussi ces « pédagogues » friands de l’apprentissage global ! … Et dans certaines disciplines sportives TRES techniques, on voit ce que cela peut donner ! … Ces « petits hommes gris », s’ils n’étaient aux postes où ils se hissent par copinage et autres manipulations, ne seraient qu’un épiphénomène … mais ils sont pléthore dans certaines administrations et en particulier dans l’Education Nationale;
Connaissez vous ce qu’est « un outil scipteur », « les sorties de cohésion », « une vigilence orthographique », « un référentiel rebondissant » ? ? ? … WAHOU …
La FRANCE est vraiment mal barrée ;;; dans tous les sens du terme !
Imaginez de nos jours, une classe ou les murs étaient tapissés de grandes cartes de France, où figuraient : départements (les intitulés, pas les numéros), les réseaux fluviaux, ferroviaire, des dates historiques, une maîtresse vêtue d’une blouse,
comme nous, assise à son bureau et non sur le coin, qui du haut de son estrade, nous enseignait « la France » dans un silence impressionnant, sans qu’un porte-plume ne tombe, les bras croisés sur le pupitre ! Autres méthodes, autres temps ! Mais, mai 68 est passé par là, entraînant avec lui comme un bulldozer tout un pan de l’éducation, on en voit le résultat, alors que les enseignants et leurs supérieurs ne se plaignent pas, ce sont eux qui ont formés ces parents ou il est désormais « interdit d’interdire « les « logiciels » comme le dit Patrick Praud ont dérapés à cette époque !
« des chercheurs qui cherchent , on en trouve , mais des chercheurs qui trouvent on en cherche «
Un nom sur cet iconocaste qui obligea ma mère à m’apprendre à lire et mon père à écrire. Essayez dans une classe de terminale le coup du bassin qui fuit avec un robinet qui goutte ou calculer en volume un pourcentage vous seriez halluciné
Toute cette racaille d’intellos extrémistes ne devraient pas toucher plus que la valeur d’un RSA d’argent public et encore pour les remercier d’avoir détruit la France.
C’est à pleurer !
La gauche s’évertue à détruire la France, la droite la suit et les français aussi. Chacun en pensera ce qu’il veut mais pour moi, la voie à la numérisation de la condition humaine ne s’arrêtera plus. La majorité a choisi d’être matrixée : au diable la liberté, du moment qu’on nous promet le bien être.
Meirieu fossoyeur de l’éducation nationale se permet du haut de sa bêtise de donner des leçon, il ferait mieux de se faire oublier.
suggestion : Passage de ce grand destructeur à « l’heure des pros » avec Gabrielle Cluzelle, Jean-Paul Brighelli, Élisabeth Lévy, en option, Jean Messiha et Finkelkraut. Aura t il le courage de venir ?
Ce sinistre personnage sera-t-il poursuivi pour atteinte à l’intégrité de la France ?
Pouvez vous rappeler à ce monsieur combien de citoyens français sont morts sous les coups des racailles que l’on accueille , nourrit et soigne , alors que nous ne sommes pas en guerre et que parmi eux se trouve des femmes et des enfants .Et merci à madame Cluzel de rappeler que ce débarquement d’ennemis de la France à eu lieu le 11 novembre , jour ou l’on commémore la mémoire de ceux qui se sont battus pour que la France reste la France . Monsieur Meirieu oublie que c’est grâce à ces héros qu’il vit dans un pays ou il peut s’exprimer librement et il se sert de cette liberté d’expression pour détruire ce pays , pour saboter l’histoire .Honte à lui et tristesse pour ceux qui se sont battus pour sauver ces minables qui renie notre histoire et se servent de la liberté pour détruire ce pays .
Merci, tout est dit et très bien dit
Merci de prendre la défense de Gabrielle, mais surtout de régler son compte à ce fossoyeur de l’éducation nationale adepte du marxisme qui a sévi et sévit encore dans les milieux pédagogiques avec les résultats calamiteux que l’on connaît. N’est pas Socrate qui veut.
Il fait partie de ce que Pascal Praud appelle « les petits hommes gris », (vraiment très petit dans son cas) qui décident de l’avenir de l’Éducation Nationale en n’ayant, sans doute, jamais eu d’élève de primaire en face d’eux. Du haut de mes 18 ans je tombais des nues en 1975, à l’École Normale, (pas encore d’IUFM) quand on me disait qu’il ne fallait plus donner de leçons. Les tables de multiplications, il fallait que je m’arrange pour qu’ils les sachent sans les donner à apprendre. Et si les élèves ne réussissaient pas, c’était parce que je m’y prenais mal. La méthode globale, c’était très bien car certains élèves parvenaient à lire avec cette méthode. Sauf qu’il y avait parent 1 et parent 2 derrière.
2 parents, c’est mieux !
C’était de l’ironie de ma part. Les parents aisés pouvaient rectifier le tir. Les parents défavorisés faisaient confiance au maître et leurs enfants étaient irrémédiablement largués.
Mr Harricot vert,non la méthode globale a été une catastrophe après l « abandon de la méthode syllabique !!!
Je me serais mal fait comprendre … C’est le discours qui m’était tenu à l’EN et auquel je devais me plier.
Les dyslexiques ont fleuri avec cette méthode globale.
Mon fils savait lire à 3 ans et demi avec la méthode syllabique.