Quand le « pour de faux » devient « pour de vrai » 

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C’était il y a un peu plus d’un demi-siècle, ce n’est pas si vieux.

Quand j’étais gamin, on jouait aux gendarmes et aux voleurs, aux cow-boys et aux Indiens et même à la guerre. Les enfants des familles les plus aisées arboraient de magnifiques panoplies de Davy Crockett, Buffalo Bill, Kit Carson ou Roy Rogers ! Les armes rutilaient mais étaient en plastique, les amorces faisaient un bruit d’enfer dans les barillets mais n’étaient guère dangereuses, les flèches des arcs avaient une ventouse pour embout… Il n’empêche que l’on se battait farouchement avec force hurlements et « pan pan » et l’ennemi, impitoyablement abattu, périssait dans d’atroces souffrances. Mais tout cela, c’était « pour de faux » et se terminait joyeusement autour d’un bol de chocolat chaud accompagné d’une belle beurrée, comme on disait chez moi. On pouvait encore lire « Y'a bon Banania » sur le paquet de chocolat en poudre. Bien sûr, la maman devait souvent sortir le Mercurochrome™ et le coton pour désinfecter les bobos (au sens propre du terme) et les plus valeureux d’entre nous pouvaient parfois arborer le Graal de la valeur guerrière : le point de suture qui laisserait une cicatrice à vie.

Aujourd’hui, l’enfance a perdu son innocence. Le « pour de faux » est devenu « pour de vrai ».

Les gamins ne jouent plus aux gendarmes et aux voleurs : ils se battent pour de vrai. Les bandes rivales de mineurs se castagnent à coups de barre de fer, de batte de baseball et même d’arme à feu. Policiers, gendarmes, pompiers sont attaqués, des attaques pour tuer pour de vrai.

Il y a un tel lavage de cerveau chez ces gamins totalement privés de repères et manipulés par de mauvais esprits que je suis de ceux qui pensent qu’ils ne se rendent même pas compte de la réalité de leurs actes. On sait bien qu’un enfant totalement privé d’interdits devient rapidement un monstre. On le constate avec les enfants soldats, par exemple.

Alors, au lieu de se déchirer stérilement sur les plateaux de télé et de débattre sur les responsabilités de Pierre, Paul ou Jacques dans cette calamiteuse gestion de la crise sanitaire, nos responsables, élus, experts, observateurs divers et variés feraient mieux de se pencher sur ce grave problème. Il me semble que ce serait plus utile que de s’eng… sur le pourcentage réel de vaccinés chez les plus de 85 ans souffrant de cirrhose chronique.

Il est évident que tout passe par la famille et par l’éducation. Il n’y a rien de plus facile que de formater un enfant pour le pire ou pour le meilleur.

Il est évident, aussi, qu’une sérieuse politique de répression sévère doit être mise en œuvre.

Patrick Robert
Patrick Robert
Chef d'entreprise

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