Quand les féministes s’insultent et s’entredéchirent sur fond de transphobie

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Une fois de plus, si l’anecdote n’était pas révélatrice de l’incroyable déliquescence de la pensée, on en rirait. Hélas, il faut bien se rendre à l’évidence : nous vivons vraiment dans un monde de fous, au vrai sens du mot. Des gens dont l’esprit est dérangé, tourneboulé, perverti par le nouveau puritanisme qui fracture nos sociétés.

Dans la guerre des (non-)sexes qui fait rage, on ne se déchire plus seulement entre mâles et femelles mais bien au sein même des catégories LGBTQI+. Cette fois, c’est le terrible comptage des « féminicides » qui est à l’origine d’une violente bagarre entre associations féministes.

Tout comme les néo-puritains ont décidé de clouer au pilori J.K. Rowling, l’auteur de Harry Potter, pour avoir un jour brocardé l’expression « les personnes qui ont leurs règles »« Je suis sûre qu’on devait avoir un mot pour ces gens. Que quelqu’un m’aide. Feum ? Famme ? Feemm ? », avait-elle ironisé –, de la même manière, ces gens fustigent aujourd’hui la façon dont le collectif « Féminicides par compagnon ou ex » effectue son décompte. Ils lui reprochent de s’en tenir aux meurtres de femmes en oublient les femmes transgenres.

C’est le mouvement « Nous toutes » qui conduit la chasse aux sorcières et accuse, sur son compte Twitter : « Des propos transphobes ont été tenus par un collectif comptabilisant les féminicides conjugaux. Ces propos sont oppressifs, et par ailleurs illégaux. » Pour « celles et ceuses » de Nous toutes, il ne suffit pas d’être intégrées au groupe des femmes quand on a été un homme ; non, il faut continuer de porter en bandoulière ce qui fut et a été rejeté pour, encore et toujours, former une catégorie à part dans la souffrance du genre. Et, donc, recenser de façon spécifique les trans tuées par leurs compagnons ou ex.

A priori, le collectif Féminicides par compagnon ou ex n’est pas contre. Ses bénévoles assurent simplement qu’en six années de recensement, « aucune femme (ni homme) trans n’a été tué(e) par un(e) conjoint(e) ». Et de préciser au Figaro : « Nous avons bien compté des trans tués par des clients de la prostitution mais nous ne les incluons pas dans les féminicides conjugaux car notre travail est centré sur les violences au sein du couple. Nos chiffres sont fondés sur les articles de presse et nous n’avons vu passer aucune information sur des femmes trans tuées par des conjoints ou ex-compagnons ! »

Ça n’est pas possible ! tempêtent les autres. Pas de raison que les trans soient moins victimes que les cisgenres. Du coup, lassées de se faire insulter sur les réseaux sociaux, les bénévoles du collectif ont décidé de jeter l’éponge : « Comment se fait-il que Nous toutes laisse des femmes se faire harceler ? C’est ce que j’appelle un féminisme en carton. Nous avons travaillé pendant trois ans avec elles sans forcément être d’accord sur tout et nous aurions préféré un dialogue. À la place, on nous insulte en nous traitant de raciste et de transphobe. ». Et de balancer : « Vu le harcèlement et le dénigrement que nous subissons, certaines ont semble-t-il bien conservé les aspects toxiques de leur masculinité antérieure. »

Le Figaro évoque « les procès de Moscou », ce qui ne dit sans doute rien à ces féministes totalement hystérisées, prêtes à rouvrir le goulag pour y enfermer « celles et ceuses » qu’elles accusent de transphobie. Notez bien, je lis à l’instant, dans Le Parisien, que M. Smadja, professeur d’immunologie à l’université, et son ami Me Fellous, avocat au barreau de Paris, « militent pour des poursuites judiciaires à l’encontre des non-vaccinés »

Reste un point qui n’est pas de détail : le Planning familial soutient… Nous toutes ! « Pas de féminisme sans lutte contre la transphobie, pas de transphobie dans le féminisme ! » ont dit ces dames. Gisèle Halimi doit se retourner dans sa tombe…

Marie Delarue
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

Vos commentaires

17 commentaires

  1. Des formes de dégénérées en puissance qui devraient toutes regarder si elles possèdent la naissance du monde ou il faut et si elles savent à cela sert

  2. Un monde « à côté de ses pompes » j’ai peur pour demain, car il y en a de plus en plus …. comme si nous n’avions pas assdez de VRAIS problèmes, on en invente !!!

  3. Il faudrait revenir à la devise du Mexicain (les Tontons Flingueurs) :
    « Chez moi, quand les hommes parlent, les gonzesses se taillent ! » (et à propos de qui le dit-il dans le film?)
    et comme disait Gordon Childe, toutes les sociétés qui ont donné le pouvoir aux femelles ont toutes périclité. …. c’est ce qui nous attend, hélas !

  4. J’entonnerai, pour ma part, avec M. Fabien Roussel, la bonne vieille chanson de chez nous : « vive le jambon et la saucisse ! »

  5. Décidément la vulgarité est de mise de plus en plus souvent .Faut souligner que l’exemple vient d’en haut , du petit chef qui perd les pédales quand on lui résiste .Ces femmes ne représentent pas la gente féminine mais des hystériques mal dans leurs têtes et leur peau .On pourrait presque les plaindre ou peut être ont elles besoin de soins .

  6. Disputes de poissardes ….Le terme féminicide conjugal est impropre de toute façon. et ces braillardes ne font pas du tout avancer la cause en question (qui reste un vrai problème)

  7. Pour interférer autant dans la vie de tous les jours, combien sont ils par rapport aux 70 millions de français ? Et combien de victimes

  8. Oh l’injustice !Oh l’injustice !Quelle horreur !Vive l’écriture inclusive !Grâce à elle ,nous savons que « clients de la prostitution  » ne prennent jamais de « es ».
    Personnes avec règles ou non, révoltez- vous.!

  9. « Certains(es) ont bien conservé le côté toxique de leur masculinité ». J’adore. C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Vous savez quoi ? Toutes ces femmes en mal d’amour devraient essayer de se calmer mutuellement. Et ça nous ferait des vacances

  10. Les hommes tués par leur conjoint(e) ne devraient-ils pas êtres comptabilisés avec les victimes de féminicides ? Après tout, qu’est-ce qui prouve que ce sont des hommes ?

  11. Ce qui serait intéressant serait de savoir de quoi vivent tous ces gens. Comment notre société permet a cette population de vivre en passant le plus clair de leur temps à brailler?

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