Quand LFI défend Rachel Keke qui défend un islamiste…
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La députée du Val-de-Marne Rachel Keke a fait pression sur les autorités pour empêcher l’expulsion d’un délinquant ivoirien multirécidiviste lié à la mouvance islamiste, avec l’aide du militant racialiste Hadama Traoré. C’est une information hallucinante que révèle le journaliste Amaury Bucco de CNews (détails ci-dessous).
@Cnews | Le 14 novembre, la députée #LFI Rachel Keke s'est rendue au centre de rétention (CRA) de Plaisir pour apporter son soutien à un ressortissant ivoirien (dénommé Mousse B.) sur le point d’être expulsé dans son pays, après de nombreux démêlés judiciaires. A dérouler
— Amaury Bucco (@AmauryBucco) November 22, 2022
Passons sur le fait que le militant Hadama Traoré, partenaire traditionnel de La France insoumise, avait tenté d’organiser une manifestation de soutien à Mickaël Harpon, le terroriste islamiste ayant frappé au sein de la préfecture de Paris. Passons sur le fait que les images captées de cet esclandre montrent M. Traoré dans une démarche provocante à l’égard des forces de l’ordre et arrêtons-nous sur les réactions des collègues de Rachel Keke.
Elles ne se sont pas fait attendre : « Racisme », ont-ils crié à l’unisson. Hier soir, le journaliste Dimitri Pavlenko se demandait, sur la chaîne CNews, si « Rachel Keke s’est senti une loyauté ivoirienne concurrente de la loyauté qu’elle doit à la France ». Une interrogation qui se pose effectivement lorsqu’on sait que Rachel Keke possède la nationalité ivoirienne et défend un compatriote ivoirien tout en étant députée française.
Dimitri Pavlenko : «Est ce que Rachel Kéké s'est sentie une loyauté ivoirienne concurrente de la loyauté qu'elle doit à la France ?» dans #Facealinfo pic.twitter.com/vLNTh6zkLE
— CNEWS (@CNEWS) November 23, 2022
C’était l’angle attendu par ses amis dans l’Hémicycle. « La chaîne poubelle CNews toujours plus loin dans l’innommable. Ne vous en déplaise, Rachel Keke est députée française à l’Assemblée nationale. Insinuer autre chose n’est que racisme et xénophobie », a réagi Mathilde Panot. « Ce minable gratte-papier, qui croit intelligent de la renvoyer à une qualité d’étrangère, ne lui arrive pas à la cheville », abonde Raquel Garrido. Danièle Obono, quant à elle, va encore plus loin : « Leur haine mortifère dégoulinante de racisme et de xénophobie. Notre fierté, d’être qui on est, d’être où on est, d’y faire ce qu’on fait, tête haute, écharpe en bandoulière. Ragez, nous vaincrons. » Sa collègue Danielle Simonnet a été plus concise : « Le racisme de CNews, ça suffit. Rachel Keke est députée de la République, que cela vous plaise ou non. » Plus sobrement, le député David Guiraud s’est contenté de demander à ses fans de signaler en masse la séquence. Aucune explication sur le fond ne sera livrée par l’intéressée et ses collègues.
Décidément, la chance ne sourit pas à La France insoumise. Quelques heures après l’affaire Keke, l’affaire Adrien Quatennens s’est aggravée la veille du débat de la niche parlementaire de LFI visant à constitutionnaliser l’avortement. Un débat qui tranche, d’ailleurs, avec la réalité que vivent les Français pris par la paupérisation et l’explosion de l’insécurité. Tandis que les missions régaliennes de l’État dysfonctionnent et qu’une députée élue par les Français prend fait et cause pour un délinquant multirécidiviste, La France insoumise crie au racisme afin d’éviter tout débat de fond. Dramatique.
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25 commentaires
Hé bien NON mesdames. Si votre pendule est totalement déréglée, la notre ne l’est pas et il est INADMISSIBLE qu’un étranger quel qu’il soit puisse être député de la République française, ou alors il abandonne urbi et orbi sa nationalité étrangère.
L’islamisme est le fond de commerce de LFI, Nupes, et Associés !
Il se peut que Rachel Kéké de part de ses antécédents familiaux s’intéresse au cas de cet Ivoirien, ça n’a rien de surprenant et tout à fait compréhensible. Le problème c’est la suite à donner une fois le dossier de ce monsieur étudié et savoir faire la distinction entre un cas de justice abusive ou celle d’une décision justifiée, là est la question. Nous devons nous féliciter que notre République puisse porter des femmes de ménage à l’Assemblée Nationale mais il y a femme de ménage et femme de ménage et, comme je l’ai entendu, une manipulation pourrait expliquer l’implication de cette députée. Elire nos représentants n’est pas juste une affaire de couleur, statut professionnel, popularité …. Mais plutôt une affaire de compétence et de discernement. Rachel Kéké n’est plus femme de ménage, elle est députée et en tant que telle elle aurait dû savoir quand, où et pour qui il serait judicieux d’intervenir dans l’intérêt de la nation qu’elle représente.