Quand Libération défend le « wokisme »
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« L’enfer, c’est les autres », selon la phrase célèbre de Jean-Paul Sartre. Apparemment, Libération n’a pas oublié le mot de l'un de ses fondateurs et n’a guère apprécié la présence de Jean-Michel Blanquer chez « les autres », Pierre-André Taguieff ou Mathieu Bock-Côté, dans le contexte d’un colloque sur le thème « Après la déconstruction, reconstruire les sciences et la culture ». Le ministre de l’Éducation nationale défendait l’universalisme, la raison et l’humanisme face à l’idéologie woke et à la cancel culture.
À ce sujet — Combat culturel : Colloque anti-woke à la Sorbonne, l’indispensable sursaut de l’Université
Les mots de Libération sont sévères sur le sectarisme de ce colloque qui s'est tenu à la Sorbonne, terre d’élection des réacs, bien sûr. Quel scandale, en effet, que ce colloque dans une « salle acquise aux orateurs et sans contradiction ». Bien sûr… Dommage que nos confrères de Libération aient omis de préciser que le colloque proposait 1.100 places. Largement de quoi ouvrir la porte aux opposants. Ils soulignent, toutefois, qu’il y avait bien dans la salle des « visages de chercheurs qui pourraient se réclamer » du « wokisme » (dans ce cas, ou est le problème ?) mais qu’ils n’ont pu avoir la possibilité d’engager de controverse. Vraiment ?
Libération défend de toutes ses forces la culture woke. Ainsi, le 18 septembre 2020, Dov Alfon, son nouveau directeur de la rédaction, présentait son titre comme « un journal libertaire de gauche (...) Ce qui ne peut pas changer, c'est sa volonté d'être toujours du côté des plus faibles, de faire entendre les voix des plus faibles, de mener un combat au nom de ceux qui sont trop faibles pour le faire, et ce, sur tous les sujets de société - les droits des femmes, les brutalités policières, l'islamophobie, l'antisémitisme, la haine de l'autre en général, la pollution, les conditions de vie des migrants, l'homophobie, le réchauffement climatique, la pauvreté, la condition animale, le système carcéral, et bien d'autres hélas. » Hélas, qualifier de « cancel culture appliquée aux woke » l’absence de moments de questions dans le colloque peut faire sourire. Que Libé offre donc une tribune à Mathieu Bock-Côté !
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15 commentaires
Si LIbé, le Monde et Médiapart ne défendent pas le wokisme qui va le faire et qu’auront-ils à écrire ?
Libération a changé au fil des années. Libération s’est enfermé dans une idéologie.
Celle des paumés, des décrochés de la réalité. Un mélange inconsistant de courants divers et extrêmes, jusqu’à s’associer aux islamistes. Comme ceux qui s’associaient en d’autre temps aux nazi. Libération est, depuis quelques temps, un journal sectaire au niveau de l’information. La Pravda ?
Quand on constate le torchon qu’est devenu ce quotidien…
Que c’est triste ! ! !
Ne vous y trompez pas, les élites wokistes ultra gauche pro-musulmans des 20 ans prochains sont en cours de formation dans les universités et Science Po. La preuve : l’UNEF est muette ! Tout se fait en sous-main avec l’aval discret des ministres, Mme VIDAL et De Waquer. Il faut RAPIDEMENT agir et enfoncer les portes !
J en ai un petit peu assez de me faire cracher au visage par des inutiles subventionnés grassement par nos impôts. Messieurs les donneurs de leçons, commencez par vivre de votre travail et pas des aides de l état avant d émettre une opinion pour laquelle vous aurez aucune légitimité tant que vous ne gagnerez pas votre propre argent.
Mais qui lit encore Libé à notre époque !
Ce n’est pas en défendant le wokisme qu’on défend les faibles. Ce serrait même un peu le contraire.
Ce que peut dire ce torchon ne mérite même pas un commentaire.
Pas étonnant chez les héritiers du fondateur, Serge July, qui occupait la Sorbonne avec ses troupes en mai 1968…Mais de quoi donc prétendent-ils encore nous libérer ? Journal subventionné, hélas, par nos impôts, comme les vaccins et le train de vie de l’Etat !
Serge July de son vrai nom Serge Mouchard !
J’aime bien l’expression « la haine de l’autre en général »…parcequ' »en particulier »…il me semble que « Libé » s’y entend sacrément…
Supprimer les subventions , cet argent serait bien plus utile dans les hôpitaux , l’éducation et la sécurité .Macron a encore débloqué , sur 2 ans , 833 millions d’euros pour la presse . Probablement la raison pour laquelle il a du supprimer plus de 11000 lits.
Quand le chiffre d’affaires d’une entreprise, de droit privés, comme « Libé » est inférieur aux subventions publiques annuelles, que les salaires sont payés avec l’argent des contribuables, Libération devrait exiger le statut de fonctionnaires…
La seule chose faible à Libération c’est le niveau des journalistes.
C’est très vrai
Il faut »déconstruire » les subventions accordées à Libé.