Quand Libération remet en question le mérite de Léon Marchand
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Les Jeux olympiques ont été un moment très douloureux, pour la gauche. Imaginez : des flics un peu partout, plus un migrant en vue, une fièvre patriote latente, des drapeaux tricolores à tous les coins de rue, la Marseillaise en boucle à la télévision… Bref, l’enfer sur Terre. Ceux-là restent encore très remontés contre les médaillés tricolores qui ont su rendre sa fierté au peuple français. Bientôt deux semaines après la fin des JO, voici qu'ils tentent de relativiser les succès de nos champions. Ou plutôt de certains d’entre eux.
Pour ce faire, les journalistes de Libération ont sorti leur calculette et ce qu’ils ont découvert les a sidérés : « D’après le décompte de Libération, une large majorité des 168 Français ayant reçu une médaille durant ces JO sont nés de parents sportifs, au moins amateurs, très souvent ayant exercé à un niveau professionnel. » Une forme de « reproduction sociale », semble se scandaliser le quotidien bobo-parisien.
Léon Marchand, Félix et Alexis Lebrun, Marine Fauthoux… Une large majorité de médaillés olympiques ont des parents sportifs, au moins amateurs, le plus souvent ayant exercé à un niveau professionnel. Une autre forme de reproduction sociale ?https://t.co/4uG9ZIlnnk
— Libération (@libe) August 22, 2024
Pas possible ! Les centres d'intérêt des parents sont transmis aux enfants par l'éducation. Qui l'eût cru ? Il faut vraiment être un petit idéologue – ou ne rien connaître au sport – pour penser que l’on devient champion par hasard, que les parents n’ont pas, là aussi, un rôle à jouer.
Ce que Libération nomme pompeusement « reproduction sociale » est en réalité la vie même d’une civilisation. Nous héritons de ce que nos prédécesseurs nous ont laissé. Cela peut être une aptitude sportive, l’attrait pour une discipline exigeante, le goût de l’effort. La plupart des champions actuels s’inscrivent dans cette lignée. À l’inverse, on peut aussi hériter d’une fainéantise congénitale, d’une jalousie maladive ou d’une haine de la méritocratie. Les chances sont alors grandes de ne jamais gagner de médaille olympique !
La France d’avant dans le viseur
Dans son article, Libération s’attaque à certains athlètes bien précis. Il s’agit des pongistes Félix et Alexis Lebrun, de la médaillée d’argent au pentathlon moderne Élodie Clouvel et du désormais célèbre nageur Léon Marchand. « Notre nouveau héros national de 22 ans aurait-il pu créer l’événement aux JO de Paris 2024 s’il était né dans une famille qui préfère les jeux de société ? », s’interroge le quotidien. Mais pourquoi diable s’en prendre à ces sportifs en particulier ? Parce qu’ils sont tous blancs voire, pour certains d’entre eux – quelle horreur ! –, blonds aux yeux bleus ? Parce que leurs patronymes fleurent bon la France d’avant ? Parce qu’ils ne sont peut-être pas forcément tous de gauche ? Allez savoir...
Revers de la médaille pour Léa Salamé, boycottée par le champion Léon Marchand - Par @RaphaelleCls#JOParis2024 #LéonMarchand
Faire plaisir et se faire plaisir : les valeurs de Léon Marchand que l'émission de Léa Salamé ne véhicule pas toujours.https://t.co/bSh3g7LhLx— Boulevard Voltaire (@BVoltaire) August 6, 2024
À y regarder de plus près, on découvre – sans surprise – que l’effroyable « reproduction sociale » n’est pas propre aux Français de souche. Le boxeur Billal Bennama, par exemple, médaille d’argent des moins de 51 kilos, est coaché par son propre père, Mohamed Bennama, entraîneur réputé qui a emmené notamment Mahyar Monshipour à la ceinture de champion du monde. Double médaillé aux JO de Paris, le judoka Maxime-Gaël Ngayap Hambou a, lui, suivi les pas de son grand frère, également champion international. Shirine Boukli, médaillée de bronze en judo, a été formée, avec tous ses frères et sœurs, dans le club ouvert par son oncle. La star Victor Wembanyama est lui aussi un enfant de la balle : il est le fils d’un champion du saut en longueur et d’une ancienne membre de l'équipe de France de basket. Quant à son coéquipier Guerschon Yabusele, il a pour père un entraîneur de boxe. Et la liste ne s’arrête pas là.
En leur mettant le pied à l’étrier, certains parents participent aux succès de leurs enfants, d’autres pas. C’est la vie. Mais il semblerait que la gauche ne trouve pas cette « reproduction sociale » scandaleuse dans tous les cas.
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60 commentaires
Et si on regardait du coté des journalistes tels les DUHAMEL….
La gauche sera toujours aussi stupide .
Ce qui est terrible , c’est que tant de gens a priori sensés soient réceptifs à ce genre de discours idiot.
Les parents sont là pour éduquer, guider, aider les enfants. Mais au final, les enfants feront bien ce qu’ils veulent et les grands champions ne doivent leur palmarès qu’à eux mêmes et à toutes les qualités requises pour arriver sur la plus haute marche du podium. Derrière les titres et les médailles ; beaucoup de volonté et de souffrances… et de plaisir mélangé de fierté pour soi et pour ceux qui ont allumé l’étincelle au tout début et que l’on mesure le chemin parcouru. En sport, on se bat d’abord contre soit même, quelque soit notre niveau. Alors, bravo à nos champions et merci pour les émotions offertes !
Ce que vous dites convient pour le sport, la musique…bref, tout ce qui demande effort, travail, perseverance, depassement de soi…
Mais combien de potentiels champions ’’ n’ont jamais ete reveles car nes dans une famille ne valorisant pas du tout leur discipline, voire la detestaient?
En sport collectif comme le football, avoir un père champion du monde 1998 peut effectivement aider à entrer en équipe de France (exemple du père et fils Thuram) surtout si le sélectionneur est un pote avec qui vous avez remporté la coupe du monde. Oui dans le ballon rond, le piston peut exister par copinage.
Mais dans les disciplines individuelles reines comme l’athlétisme, il n’y aucun favoritisme. Les critères d’admission aux JO sont les performances minimales imposés par le CIO. Vous avez beau avoir un père ancien champion de ceci ou cela, ça ne vous exonère pas de réaliser les minima olympiques comme 10’ aux 100 m, 5,82 m au saut à la perche ou 85,50 m au lancer du javelot. Sans minima, aucun repêchage.
Quant à Léon Marchand, il est hors catégorie. Dès avant ses 5 médailles olympiques à Paris 2024, il était déjà 5 fois champion du monde en 2023 et 2023, 2 fois vice-champion du monde, et titulaire de nombreux records. Notre Léon fierté de toute la France est simplement le plus grand nageur de l’histoire de la natation française. Ses performances, il les doit certes à l’environnement favorable de ses parents anciens sportifs, mais surtout à ses qualités intrinsèques et au sérieux de son entraînement. Le chronomètre ne ment pas, c’est un juge objectif. Ce garçon n’a pas fini de nous émerveiller.
Cher (ou ère) HD , vous me semblez plus objectif (ive) dans le domaine sportif que sur un point de vue politique .
Ces « journalistes » sont irrécupérables , c’est l’Himalaya de la bêtise, on peut leur accorder la médaille d’ or dans ce domaine, où ils ne nous déçoivent jamais !
« Libération » Un résidu de l’époque du communisme « Gaullien »
Sans oublier les Thuram. Ah, on me dit que ce sont des « copains ».
Avec le journal « L’Aliénation » ,pardon Libération ,on est rarement déçu .La mauvaise foi ,l’absence d’argument,
l’idéologie foireuse de petit commissaire politique est leurs viatique depuis toujours.Il est vrai que cela est traumatisant ,la production sociale .Personnellement ,je pense qu’il y d’autre sujets plus sérieux mais je ne suis pas un lecteur assidu de Libé …
Je compte, quand je me rends à une gare, pas très loin de mon domicile, le nombre de « Libé » proposés au kiosque vers 9h. Reprenant le train vers 17h, je trouve le même nombre d’exemplaires. Mais comment tient ce canard ?
Les subventions, peut-être ? Comme disait Coluche : » Vous marrez pas, c’est avec votre pognon quand même! »
Regardez les subventions qu’il reçoit de l’Etat . Comme toute la presse de gauche . Mais pas que …En fait ce sont des simili fonctionnaires …
Supprimons ces subventions : ils n’existent plus . On ne s’en porterait pas plus mal .
Ils vont certainement s’en prendre à Lucie Castets à propos de sa couleur de peau, mais ils laisseront tranquille Kamala Harris concernant son orientation sexuelle, bêtement hétéro. C’est çà, la gauche…
Il manque un point au raisonnement! En agriculture, il est connu depuis longtemps que les chiens ne font pas chats. Ainsi, depuis le XIXe siècle on a sélectionné des races de bovins, ovins, etc. Pour augmenter à la fois la qualité et la productivité.
Si des sportifs se marient entre eux, il est dès lors probable que leur progéniture aura la musculature ad hoc pour tel ou tel sport plutôt qu’un rejeton issu du mariage de deux chétifs, même s’il peut y avoir des exceptions.
Qu’attendre des gôôôchistes si ce n’est le dénigrement du travail, de l’abnégation, de la méritocratie et de la France ?
Cela promet si cette frange de la société arrive au pouvoir…
En attendant, bravo à nos sportifs et saluons leurs efforts pour grimper sur les podiums.
C’est vrai que dans le cinéma, Nicolas Bedos ne doit tout qu’à son talent… Mais je pourrais citer des dizaines de noms dans le monde du cinéma, arrivés sans forcément le talent qui leur aurait permis de percer sans l’héritage… Alors que dans le sport, un temps est un temps. Un chronométrage ne ment pas et ne fait pas de manière avec les origines.
Alors, de quoi se plaint Libé ? Ce n’est pas une inégalité génétique. Ce n’est pas non plus un héritage financier comme pour un Serge Dassault ou Arnault Lagardère. Non, c’est juste l’influence du milieu, la culture, si chère à la gauche. Quand on a des parents commerçants, on peut avoir envie de le devenir. Pareil pour le cinéma et pareil pour le sport ! Quelle horreur ! Chez Libé, la haine de soi n’a plus aucune limite. Cracher dans la soupe n’a plus aucune limite.
Et d’ailleurs, combien de journalistes de Libération avaient des parents journalistes ou littéraires ou à minima porteur de professions intellectuelles ??? Combien ?
Il en va de même pour certains corps de métiers notamment dans l’administration , dans la fonction publique territoriale, dans les établissements semi publics , où la priorité est dévolue aux enfants des agents en poste ou ayant exercés.
Libé pourrait il de la même façon s’intéresser aux études des enfants d’enseignants ? Et à la façon dont une large part d’entre eux peut encore échapper au massacre de l’Education Nationale et de l’Université dont ils sont largement responsables ?