Quatre podcasts « Non merci, pas d’enfant » : France Culture aussi prépare Noël !
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Au mois de décembre, c'est la coutume : chacun sort son calendrier de l'Avent. Certains optent pour des chocolats, d'autres pour des histoires à raconter, d'autre encore pour un effort quotidien en vue de se préparer à Noël. France Culture aussi a sa petite idée sur la question. La semaine dernière, une série de podcasts, proposés par la station publique dans l'émission « LSD » (« La Série documentaire », attention : jeu de mots), s'attardait sur un sujet qu'elle devait juger sous-abordé : « Non merci, pas d'enfant. »
Il semble pourtant que cette frénésie d'autodestruction soit assez partagée dans les foyers occidentaux : les bourgeois ne veulent plus d'enfants parce que ce n'est pas écoresponsable ; les classes populaires, parce qu'elles n'ont pas les moyens de les élever décemment. Il ne reste, en somme, que deux « clusters » de reproduction en France : l'immigration extra-européenne et les familles catholiques traditionnelles. La mode du « sans enfant » est glorifiée depuis longtemps : les magazines féminins s'enthousiasment pour ces femmes « childfree », forcément « fortes et indépendantes », qui font le choix de travailler 70 heures par semaine et de mourir seules avec un ou deux « Achievement Awards » au-dessus de la litière du chat. Les jeunes « éco-anxieux » choisissent de ne pas surpeupler la planète avec des enfants dont, par ailleurs, il n'est pas certain qu'ils aient envie de s'occuper. Et on ne mentionnera pas ici les 200.000 fœtus avortés chaque année, débat devenu malheureusement inaudible pour les Français.
Toujours bien faits dans la forme, comme la plupart du temps sur France Culture, ces quatre podcasts s'intéressent donc au choix de ne pas avoir d'enfants, à travers l'Histoire mais aussi de manière sociologique. En interrogeant des « célibataires ou en couples, militantes, religieux, artistes, féministes, privilégiés ou précaires », la radio d'État entend mettre en lumière la « dénativité », en quelque sorte. Une dernière ligne droite, dans un Avent sans Dieu, avant un Noël laïc, sans crèche, sans Sainte Famille (ni famille tout court), sans Enfant Jésus (ni enfant tout court). Une préparation à un Noël triste et vide, dans une maison triste et vide également.
En somme, il ne s'agit, avec ces podcasts, que du versant démographique de la laïcité haineuse dont il était question à propos des affiches du conseil général de la Vendée. Pas d'espérance, « no future », normal dans un monde sans Dieu. France Culture a le culot de citer les premiers chrétiens (hérétiques) que l'horreur de la chair et l'attente de l'Apocalypse incitaient à ne pas se reproduire. On en est toujours aux mêmes causes : horreur de la nature (avec 70 orientations sexuelles sorties de nulle part, des hommes enceints et des femmes à barbe), attente - souvent avec une malsaine gourmandise - de l'Apocalypse (climatique, évidemment, sinon nucléaire).
Allez, laissons là ces querelles stériles, allumées par des gens qui semblent résolus à l'être tout autant. Passez (toutes et tous, chacune et chacun, en responsabilité) un joyeux et saint Noël, fête de la naissance de Jésus, fête de la famille et de la fécondité (spirituelle autant que charnelle) ! Joyeux Noël aussi à tous ceux qui ne veulent pas d'enfants, en espérant que, par la grâce de cette fête de la tendresse, de la simplicité et du don de soi, ils renoncent à de misérables joies professionnelles pour se réaliser pleinement...
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18 commentaires
Je me pose à chaque fois la question… pourquoi les traditionnalistes et/ou les presque nostalgiques parfois d’un passé pas si lointain (dont je suis) s’accrochent à la laïcité comme à un élément de langage pavlovien ? Pourquoi ne réclament-ils pas une religion d’Etat qui ferait la part des choses en rétablissant une hiérarchie des valeurs et l’importance des racines parce que, de fait, tout ne vaut pas tout et tous ne valent pas tous ?
Si vous voulez un lavage de cerveau total et gratuit (enfin si toutefois vous ne payez pas d’impôt) abonnez-vous à France culture. Le meilleur moyen de vite se retrouver avec un encéphalogramme plat.
Vous avez eu de la chance de vivre votre enfance dans de bonnes conditions .Bravo ! vous n’y êtes pour rien .Pour ma part je ne voulais pas transmettre mon fardeau .Je ne voulais pas devenir un mauvais parents ,un chômeur ….Regardez-autour de vous Braves Gens et soyez généreux .
Ah bon, il y a encore des gens qui écoutent France Culture ? Je pense que dans ce grandiose service public il y a probablement plus de personnel que d’auditeurs. Le plus triste est que si je n’avais pas à payer ces guignols je pourrais donner plus à BV.
Heureusement, nous avons encore cette année l’émission « Prodiges », avec des enfants bien dans leur peau, qui nous comblent de leurs talents artistiques, sous le regard émerveillé de leurs parents !!!
Avec des enfants bien élevés !
Nul doute que les racailles n’ont pas leur place dans cette formidable émission qui, une fois n’est pas coutume, fait honneur au service public de l’audiovisuel.
Fortes et indépendantes, ces femmes ? Peut-on encore le nommer ainsi puisqu’elles ne se reproduisent pas ? Egoïstes et aisées surtout et essentiellement . Un couple sans enfant , à salaire égal, dispose d’un pouvoir d’achat très nettement supérieur au même avec seulement deux petits qu’il faut élever et pas seulement alimenter . Or deux enfants par couple ne suffisent pas à maintenir une population en l’état . Les bréhaignes comme sardine ruisseau ne risquent pas d’être submergées par la marmaille . Télévision et Education Nationale ont tout fait pour rendre agréable ce suicide collectif . Ont-ils songé que leur éventuelle )pension de retraite dépend des cotisations à venir et non pas de celles qu’ils versent pour leurs géniteurs désespérés de constater la disparition de tout altruisme dans ce monde délétère .
Et de plus. Ils espèrent une longue retraite pour bien en profiter, et comptent sur les enfants des autres pour s’occuper d’eux, et leur apporter un peu d’ affection lorsqu’ils seront (on ne sait jamais), handicapés. Ou même grabataires. Qui le fera à votre avis ? D’autant plus qu Ils n’auront mérité aucune compassion.
Bravo c’est bien dit
++++
On s’interroge. Pour quelles raisons toutes ces personnes qui rejettent la crèche, qui ne croient pas en Dieu donc non catholiques, fêtent-elles Noël, par définition la glorification de la naissance de l’Enfant Jésus et par retombées collatérales, celle de l’Enfant de la famille ? Effet Panurge ? Bien d’autres dates permettent de satisfaire les enfants. Un laïc devrait s’appuyer sur le 14 juillet par exemple, fête nationale. Noël est la fête de la communion, de l’amour de l’autre, de la conciliation. Cet amour commence avec la tolérance. Interdire une crèche dans un lieu ouvert à tous semble anachronique dans ce moment de réconciliation. Les laïcs ont-ils une date d’une telle valeur dans leur calendrier ? Joyeux et heureux Noël à tous.
Noël leur a donné l’occasion aux déconstructeurs de pouvoir se réunir en famille ou d’avoir au moins quelques jours de répits avant de reprendre le travail. C’est un don du ciel comme on dit . C ‘est bizarre ce renouveau de la laÏcité pure et dure ? Qu’est ce qui leur prend ?
en tout cas que la joie soit avec vous en ce Noël 2022 !
Je ne comprends pas ce que ces gens ont dans le crâne ..Quand on aime quelqu’un ,en couple, cela semble naturel de souhaiter un enfant .Je connais proche de moi un gentil couple qui n’a pas pu avoir d’enfant et je partage leur tristesse de cette déshérence …
Aurait on changé l’homme pour qu’il en vienne à tant d’absurdités ???
Je pense que ces « gens-là » passeront leur Noël en famille, qu’ils ont bien un papa et une maman ! Le réveil sera très douloureux pour eux !
Pour ma part, j’aurai la joie de recevoir deux futurs petits-enfants ! Joyeux Noël à tous dans la paix et la joie du Seigneur
Et moi seulement six de mes arrières-petits, les autres habitant aux antipodes.
Déjà les arrières petits enfants . Et plus de 6. C’est par eux que l’on evalue le parcours accompli et que l’ on voit l’ avenir se construire.
et ces immatures inconséquents de « Radio France » sont payés par le contribuable … Joyeux Noël et bonne année
Si j’avais un enfant qui réagit ainsi je l’ignorerai .Maintenant si je regardes les sans enfants autour de moi ils me font vraiment pitié .Après avoir vécu leurs vies sans contraintes , ces contraintes qui ne sont que bonheur pour nous qui avons des enfants , ils s’imaginent que les neveux et nièces leurs doivent quelque chose une fois qu’ils sont vieux .Et moi je leur dis non ils ne vous doivent rien , ils s’occupent de leurs parents qui leur ont tout donné , ont aidé à élever leurs petits et cela suffit . Cela s’appelle une famille et quoi de plus beau qu’une belle et grande famille ou parents , frères et souers , cousins , cousines se retrouvent pour partager des moments de bonheur , quelles belles fêtes de noël nous allons passer tous ensemble .J’en profite pour souhaiter de très belles fêtes de noël à l’équipe de BV et aux lecteurs .